Émile Picq (Lyon 3e, - Pierre-Bénite, [1]) est un artiste français d'origine lyonnaise, qui fut à la fois peintre, illustrateur et danseur.
Cet article est une ébauche concernant la métropole de Lyon, un peintre, un dessinateur ou un illustrateur et un danseur français.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?) selon les recommandations des projets correspondants.
Biographie
Émile Picq est né à Lyon 3e le , fils d’Émile Picq, restaurateur, et Léontine Palayer[2]. Figure essentielle de la scène artistique lyonnaise, de l'entre-deux-guerres à l'Occupation, les photographes Blanc et Demilly réalisent son portrait au début des années trente, dans une esthétique marquée par la modernité des Ballets russes[3].
Il commence une carrière de danseur, puis se met en scène dans des numéros d'imitation et de travestissement[4], notamment sous le nom de Barbaraboum[5]. Enfin, il se lance dans le métier de peintre-dessinateur marqué par l'expressionnisme[6]. Durant l'Occupation, il est proche du poète et résistant René Leynaud, du peintre Jean Martin, mais aussi du critique Renaud Icard, qui parla de lui dès 1933[7], ou encore de Francis Ponge avec lesquels il entre en résistance[8]. Avec ce dernier, il resta en amitié, Ponge soutenant beaucoup son travail[9].
En , il expose à Lyon chez Marcel Michaud (galerie "Folklore", lieu de rendez-vous des résistants) et Ponge lui demande d'illustrer quelques-uns de ses textes[10]. En 1945, après avoir sollicité dans un premier temps Jean Martin, Marc Barbezat lui commande une lithographie pour la première de couverture de Chant secrets de Jean Genet[11]. Il fit également paraître des textes et des illustrations dans la revue Confluences[12]. Picq était aussi connu de Jean Paulhan.
Toxicomane, il a disparu dans sa quarantième année.
Le portrait est reproduit dans Jean-Christophe Stuccilli, Jean Martin (1911-1996), peintre de la réalité, Paris, Somogy, 2016, p.46, ill. 47 (ISBN9782757210529)
Madeline Pampel, Francis Ponge et Eugène de Karmadec. Histoire d'un compagnonnage, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2011, p.72
Plusieurs de ses dessins sont reproduits dans Jean-Christophe Stuccilli, Jean Martin (1911-1996), peintre de la réalité, op. cit., p.46, ill. 48; p.201, ill. 239 et p.203, ill. 241.
Bernard Vouilloux, Un art de la figure, Presses universitaires du Septentrion, 1998, p.212
Jean-Christophe Stuccilli, «Publier sous l'Occupation: L'Arbalète, la poésie à l'état naissance», dans Jean Martin (1911-1996), peintre de la réalité, op. cit., p.198-203.
Cf. hors-textes in numéro de mars-avril 1944.
État civil de Lyon, décès 4earrondissement 1952, transcription no17bis du 8/1/1952.
Le Poids du monde. Marcel Michaud (1898-1958), sous la direction de Laurence Berthon, Sylvie Ramond et de Jean-Christophe Stuccilli, Lyon, musée des Beaux-Arts, Lyon, Fages éditions, 2011, 320 p. (ISBN9782849752517)
Jean-Christophe Stuccilli, «Genèse de L'Arbalète à travers la correspondance inédite de Marc Barbezat à Jean Martin», Gryphe. Revue de la bibliothèque de Lyon, no12, , p.1-9 (ISBN2900297036)
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии