Il est le fils de Louise Éléonore Jouard et d'Étienne Berne, artiste dramatique[1].
Étienne-Prosper Berne-Bellecour entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1856, où il est l'élève d'Émile Signol, de François-Édouard Picot et de Félix-Joseph Barrias. Il concourt, sans succès, pour le prix de Rome en 1859. Il collabore aux journaux illustrés, puis se tourne, dans les années 1864 à 1870, vers la photographie en s'associant à Michel Berthaud, sous l'enseigne «Helios»[2], sans pour autant renoncer à la peinture.
Il épouse Jeanne Victorine Alice Vibert[3], fille de Théodore Vibert et sœur du peintre et dramaturge Jean-Georges Vibert, le à Paris. Le couple a neuf enfants: Félix, Juliette (mère de Jean Debucourt), Georges, Lucienne, Étienne, Jean-Jacques, Rosine (mère d'Alice Boutaric qui épousera Émile Durin), Marie-Paule et Louis.
Il s'engage lors de la guerre de 1870 dans le corps franc des tirailleurs de la Seine et est décoré de la Médaille militaire. Compagnon d'Édouard Detaille et d'Alphonse de Neuville, il peint durant le conflit de nombreux tableaux de bataille dont les plus célèbres restent Les Tirailleurs de la Seine au combat de Malmaison (1874), Le Prisonnier et Défense d'un pont[4].
Il compose avec Jean-Georges Vibert un divertissement, La Tribune mécanique, cours d'éloquence parlementaire qui sera jouée par Jules Brasseur au théâtre du Palais-Royal en 1872.
Un de ses fils, Jean-Jacques Berne-Bellecour (1874-1939), est également un peintre militaire.
Appelée aussi Le coup de canon, Pièce d'artillerie lourde française au siège de Paris en 1870-1871, datée 1872. Huile sur toile d'après une réplique autographe du tableau présenté au Salon de 1872. Musée de l'Armée, Paris, Hôtel des Invalides. N° inv. 14418, Eb 113, don Hill, 1959.
Berne-Bellecour achète en 1867 le château d'Égreville, alors en état de ruine. Il le restaure et s'y installe à la fin de sa vie[5]. En 1899, il vend cette propriété à son ami[6] Jules Massenet.
Il meurt le à son domicile du 24 rue Ampère, dans le 17e arrondissement de Paris[7].
Médaille en 1869, médaille de 3eclasse en 1872, médaille de 3eclasse à l'Exposition universelle de 1878, médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889, médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900[9].
Les informations suivantes proviennent principalement de: Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sclupteurs dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Paris, Ernest Gründ, Éditeur, , pp. 535 et 536.
Étienne Berne-Bellecour, notice artiste n°47093 du musée d'Orsay (en ligne).
Jeanne Victorine Alice et Jean-Georges Vibert sont les enfants du marchand et éditeur d'estampes Théodore Vibert, associé d'Adolphe Goupil. (Goupil & Cie).
Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p.121.
Le château d'Égreville, sur le site de la Mairie d'Égreville (en ligne).
Étienne-Prosper (1838-1910) Auteur de lettres Berne-Bellecour, [Lettre d'Etienne-Prosper Berne-Bellecour à Jules Massenet, 1910] (photocopie), (lire en ligne)
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