Le musée national Cirta est un musée à Constantine en Algérie, qui présente le passé de la ville de la préhistoire, aux périodes numide, romaine, hafside, ottomane et coloniale ainsi que des vestiges de Tiddis et de la Kalâa des Béni Hammad.
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Type |
Musée national (d), musée archéologique ![]() |
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Ouverture |
1852 |
Surface |
2 100 m2 |
Site web |
Collections |
Antiquité Mobilier Céramique Sculptures Objets d'art Peintures Arts graphiques |
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Nombre d'objets |
17 000 (7 000 exposés) |
Pays | ![]() |
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Commune |
Constantine |
Adresse |
Coudiat Aty 25000 Constantine |
Coordonnées |
36° 21′ 46″ N, 6° 36′ 26″ E |
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La création du Musée archéologique de Constantine est due à l’initiative de la Société d'archéologie de Constantine fondée en 1852 par MM. Creully, L Renet et Auguste Cherbonneau pour présenter Constantine, la ville historique que date de la préhistoire[1].
Il a été construit suivant le modèle gréco-romain, un édifice rectangulaire avec un jardin au milieu et un couloir décoré de piliers ; sans oublier que son jardin contient aussi quelques gravures et sculptures. Le musée contient trois pavillons : celui des objets archéologiques, celui des beaux-arts et celui de l’ethnographie[2].
Le musée s’étend sur une surface de 2 100 m2 dont 900 m2 pour le jardin.
La collection du musée se compose de plus de 17 000 pièces d’antiquités et de pièces ethnographiques acquises grâce à des fouilles ou des découvertes fortuites, et représentant des périodes historiques diverses de la préhistoire à la phase islamique en passant par celles libyque, punique, romaine, byzantine, et même ceux de la période coloniale[3],[4], ainsi que près de 450 tableaux d'art allant du XVIIe siècle jusqu'au début du XXIe siècle, des sculptures, des pièces de monnaie et des objets divers, dont 7 000 sont exposées dans les 14 salles du musée[5]. Parmi les pièces fascinantes du musée, on trouve la statue grandeur nature en marbre blanc de Annia Galeria Faustina (106–140), épouse d'Antonin le Pieux, empereur romain qui régna de 138 à 161. Cette statue fut découverte à Djemila près de l’arc de Caracalla.
Des tapis, des ustensiles de cuivre, des tenues traditionnels, des bijoux et des armes composent la collection ethnographique.
Le musée national Cirta conserve des antiquités rares, la plus célèbre est celle du roi Numide Massinissa qui était le roi de Cirta. Ces objets ont été découverts au Soumaâ du Khroub.
Une statuette antique connue sous le nom (La victoire de Cirta) ou (La victoire de Constantine) qui représente une déesse avec des ailes protectrice des empereurs. Elle a été découverte à Constantine en 1855 par des soldats français qui effectuaient des travaux de transformation de la casbah en caserne[6].
On y trouve aussi, les mosaïques romaines des fameux bains de Pompeianus ont été découvertes vers 1872 à Oued Athmania, ainsi que d'autres mosaïques de différentes tailles entre autres sont exposées, tels que, Le triomphe de Vénus Marine découverte à Khenchela[7], Le retour de la chasse, L’Aigle de Jupiter[8], Aux nageurs découverte dans un quartier d’habitations, à l’extérieur de Cirta, à proximité de la sortie nord des gorges du Rhummel.On y trouve, en particulier, les stèles votives du sanctuaire punique d’El Hofra, un certain nombre d’inscriptions latines faisant état de la contributio cirtéenne au centre ville, des découvertes faites à Tiddis (céramique, numismatiques, stèles), et une statuaire de laquelle émerge une victoire en bronze, trouvée en 1955, à proximité du Capitole, qui appartenait vraisemblablement au nymphée attenant[9].
Liste non exhaustive
Le a vu l'inauguration d'une salle dédiée aux 30 artistes-peintres et sculpteurs algériens dont les œuvres font partie de la collection du musée[10].
Liste non exhaustive
Le 30 janvier 2019, le musée a ouvert une salle dédiée aux Arts de l'islam, afin de mieux exposer les pièces qui sont à sa possession, découvertes à la Kalâa des Béni Hammad (M’sila), Bejaïa et Tiddis (Constantine)[11].
La collection du musée Cirta compte de nombreux objets de poterie de l’époque des Hammadites. De la Kalâa des Béni Hammad du XIe siècle, on trouve un fragment de plat en céramique à décor de couleurs[12], une gargoulette à filtre[13], des éléments de claustra[14], un petit oiseau de bronze moulé et gravé posé sur une base[15], un dénéral (sandja) utilisé comme un étalon de contrôle[16], une table de marbre décorée de trois poissons, des bijoux (boucles d'oreilles, fibules, broche, fragment de bracelet, épingles, collier de perles...). De la période Almohade ou hafside et du même site on trouve un médaillon (bractéate) en argent gravé et découpé[17].
Du site de Tiddis, on trouve un cruchon en céramique vernissée datant du XIe siècle[18].
On y trouve aussi un astrolabe en cuivre jaune découpé, gravé et repercé de Marrakech ou Fès (Maroc) datant du XVe siècle (donation de Mahmoud Bachtarzi de Constantine)[19], une copie rare d’un manuscrit de Muhammad al-Salih Ibn al-Antari sur l’histoire de constantine Al-Farīdat Al-mu'nisah - Constantine sous les turcs.
Des pièces de monnaie de toutes les dynasties qui ont régné dans la région.