Picabia, pendant cette période, peint d'après des photographies, cédant à une mode de l'après dadaïsme, se rapprochant de l'hyperréalisme et de la photographie[1]. On retrouve encore cette toile sous le titre Torero lors de l'exposition anthologique de la Bibliothèque nationale de Madrid[2] et Matador dans l'arène dans le catalogue de l'exposition Nîmes 1986.
En réalité le personnage le plus important, au premier plan, est un picador de trois quarts dos, tandis qu'à l'arrière-plan le matador tente une afarolada un peu maladroite. La terminologie exacte de la corrida comptait peu pour Picabia qui voyait dans cette fête un festival de couleurs qu'il n'a jamais interprété de façon dramatique: jamais de chevaux blessés ni de taureaux morts[1].
Bibliographie
Alvaro Martinez-Novillo, Le Peintre et la Tauromachie, Paris, Flammarion,
Gille Gentil, Catalogue de l'exposition de Caillebotte à Picasso, chefs d œuvres de la collection Oscar Ghez, Québec (ville, Flammarion, , 180p. l'exposition a eu lieu à Québec du au , puis à L'exposition est ensuite venue à Lodève (France) du au
Francis Picabia, C'est bon de sentir d'où vient le vent en mouillant son doigt, ouvrage collectif comprenant des textes de Picabia ainsi que la reproduction de ses œuvres, des textes de Miquel BarcelóEduardo Arroyo, Christo, éditions Nîmes été 86, Musée des Beaux-arts de Nîmes, 1986.
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