La commande initiale fut passée à Sargent par le colonel Thomas Vickers (1833-1915), président de la société Vickers, importante entreprise britannique d'équipement militaire fondée en 1828 par son père, Edward Vickers, et par le beau-père de celui-ci, George Naylor.
Marié à Frances Mary Douglas, Thomas Vickers avait deux fils (Douglas et Ronald) et quatre filles (Florence Evelyn, Mabel Frances, Clara Mildred et Dorothy).
Le premier de ces portraits est celui des Demoiselles Vickers, dont Sargent reçut la commande peu avant l'exposition en 1884 de Madame X, dont l'érotisme fit scandale auprès du grand public et de la critique. Inquiet de ces réactions négatives, Sargent craignit que ses clients habituels ne fassent plus appel à lui. Cependant, les Vickers ne revinrent pas sur leur décision et, en , l'artiste se rendit dans leur propriété de Sheffield afin de commencer à travailler[1]. Satisfait du résultat, le colonel Vickers lui demanda de peindre le portrait de sa femme et de ses fils, puis d'autres membres de la famille. Sargent était lié d'amitié avec les Vickers, qui l'invitaient souvent à leurs dîners[1].
Frances Mary Vickers (épouse de Thomas Vickers), 1884
Miss Dorothy Vickers (fille de Thomas Vickers), c. 1884
Garden Study of the Vickers Children, 1884
Mrs Albert Vickers (née Edith Foster, belle-sœur de Thomas Vickers), 1884
The Dinner Table (Mr et Mrs Albert Vickers, frère et belle-sœur de Thomas Vickers), 1884
Edward Vickers (neveu de Thomas Vickers), c. 1884
Douglas Vickers (fils de Thomas Vickers), 1914
Bibliographie
Trevor J. Fairbrother, John Singer Sargent: The Sensualist, Seattle Art Museum, New Haven
Richard Ormond, Elaine Kilmurray, John Singer Sargent: The Early Portraits. The Complete Paintings, vol. 1, Yale University Press, 1998 (ISBN978-0-300-07245-7)
Richard Ormond, Elaine Kilmurray, John Singer Sargent: Portraits of the 1890s. The Complete Paintings, vol. 2, Yale University Press, 2002 (ISBN978-0-300-09067-3)
Carter Ratcliff, John Singer Sargent, New York City, Abbeville Publishing Group, 1982
Bruce Redford, John Singer Sargent and the Art of the Allusion, New Haven, Yale University Press, 2016
Notes et références
Trevor J. Fairbrother, John Singer Sargent: The Sensualist, Seattle Art Museum, New Haven, p. 189-190.
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