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Charles Henry Caffin, né le et mort le , est un écrivain et critique d'art anglo-américain, né à Sittingbourne, dans le Kent, en Angleterre.

Cet article est une ébauche concernant un écrivain américain.

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Charles Henry Caffin
Charles Henry Caffin, ca. 1900.
Biographie
Naissance

Sittingbourne
Décès
(à 63 ans)
Nationalité
 Américain
Formation
Magdalen College
Activité
Écrivain, critique d'art
Père
Charles Smart Caffin (d)
Mère
Maria Harriet Elizabeth Haden (d)

Biographie


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Après avoir obtenu son diplôme en 1876 du Magdalen College, à Oxford, avec une vaste expérience en culture et en esthétique, Charles Henry Caffin se lance dans le travail scolaire et théâtral. En 1888, il épouse Caroline Scurfield, une actrice et écrivaine britannique. Ils ont deux filles, Donna et Freda. En 1892, la famille s'installe aux États-Unis. Charles H. Caffin travaille au département de décoration pour l'exposition de 1893 à Chicago, et après avoir déménagé à New York City en 1897, il est le critique d'art du Harper's Weekly, de l'Evening Post de New York, du Sun de New York du Studio International et du New York American. Ses publications sont d'un caractère populaire plutôt que savant, mais il est un défenseur important, bien qu'équivoque, de l'art moderne en Amérique. Ses écrits sont suggestifs et stimulants pour les profanes et encouragent l'intérêt dans de nombreux domaines de l'art. Un de ses derniers livres, Art for Life's Sake (1913), décrit sa philosophie, qui soutient que les arts doivent être considérés comme « une partie intégrante de la vie... [pas comme] un parasite semblable à une orchidée sur la vie »[1]. Il plaide également vigoureusement pour l'éducation artistique dans les écoles élémentaires et les lycées américains et est aussi un conférencier régulier.

L'intérêt de Caffin pour la photographie picturale aconduit à l'amitié la plus importante et la plus productive de sa vie avec Alfred Stieglitz. Ce dernier engage Caffin comme écrivain pour sa revue Camera Work, pour laquelle il écrit des appréciations sur les photographies de Stieglitz ainsi, qu'entre autres, de celles d'Edward Steichen, Frank Eugene, Joseph Keiley et Gertrude Käsebier. Camera Work, qui a été fondée en 1902, continue sa publication jusqu'en 1917 et, selon les mots du biographe de Stieglitz, Caffin était « le seul grand critique favorable aux objectifs [de Stieglitz] de durer toute la vie du magazine »[2]. La relation avec Stieglitz conduit également à une plus grande exposition à de nouveaux arts. Passant en revue les expositions de la galerie Stieglitz, la « 291 », Caffin a l'occasion d'évaluer des artistes stimulants aussi différents qu'Abraham Walkowitz, Alfred Maurer, John Marin, Arthur Dove et Marsden Hartley. Une partie du nouvel art qu'il a vu (par exemple, le cubisme et le synchromisme) sont déroutants et désorientants pour lui, mais une grande partie est une révélation dont il est heureux de discuter dans ses colonnes de journaux et de magazines.

Dans les années qui s'écoulent entre l'Armory Show de 1913, qu'il trouve impressionnante mais dangereusement sensationnaliste, et sa mort en 1918, Caffin couvre énergiquement l'évolution du monde de l'art new-yorkais et exhorte ses lecteurs à donner une chance aux difficiles nouveaux peintres. Il fait valoir auprès des sceptiques le travail de modernistes européens comme Henri Matisse, Constantin Brâncuși et Francis Picabia. Pourtant, il partage également ses propres doutes. Alors qu'il pouvait remarquer les qualités novatrices de Paul Cézanne et de Georges Braque, il écarte « l'humour de tête d'épingle » de Marcel Duchamp[3] et trouve les peintures de Coney Island de Joseph Stella agressivement vulgaires[4]. Écrivant sur une exposition consacrée à Picasso de 1915, il admet que tous les artistes doivent suivre « l'appel inévitable de leur propre génie » mais que Picasso « a atteint un point d'abstraction intentionnelle que, pour ma part, je ne peux pas suivre »[5].


Œuvres publiées



Références et sources


Sources

Notes et références


  1. Charles Caffin, Art for Life's Sake (New York: Prang Co., 1913), p. 18.
  2. Sue Davidson Lowe, Stieglitz: A Memoir/Biography (New York: Farrar, Straus, Giroux, 1983), p. 122.
  3. New York American, 10 avril 1916, p. 7.
  4. New York American, , p. 7.
  5. New York American, , p. 9.
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Charles Henry Caffin » (voir la liste des auteurs).

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[en] Charles Henry Caffin

Charles Henry Caffin (June 4, 1854 – January 14, 1918) was an Anglo-American writer and art critic, born in Sittingbourne, Kent, England. After graduating from Magdalen College, Oxford, in 1876, with a broad background in culture and aesthetics, he engaged in scholastic and theatrical work. In 1888, he married Caroline Scurfield, a British actress and writer. They had two children, daughters Donna and Freda Caffin. In 1892, he moved to the United States. He worked in the decoration department of the Chicago Exposition, and after moving to New York City in 1897, he was the art critic of Harper's Weekly, the New York Evening Post, the New York Sun (1901–04), the International Studio, and the New York American. His publications are of a popular rather than a scholarly character, but he was an important early if equivocal advocate of modern art in America. His writings were suggestive and stimulating to laymen and encouraged interest in many fields of art. One of his last books, Art for Life's Sake (1913), described his philosophy, which argued that the arts must be seen as "an integral part of life....[not] an orchid-like parasite on life" or a specialized or elite indulgence.[1] He also argued strenuously for art education in American elementary schools and high schools and was a frequent lecturer.
- [fr] Charles Henry Caffin



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