Félix Jeantet, né à Saint-Claude (Jura) le et mort à Paris le [1], est un poète, journaliste et critique d'art français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
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Claude Bienne |
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Rédacteur en chef de La Revue hebdomadaire |
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Distinction |
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Avocat à la cour d'appel[2] et membre de la conférence Molé-Tocqueville (qu'il préside jusqu'en 1886)[3], Félix Jeantet délaisse bientôt le barreau au profit d'une carrière littéraire[4].
Proche des Parnassiens et notamment de François Coppée[5], il est remarqué par la critique en 1887 grâce à la publication d'un recueil de poésies, Les Plastiques (G. Charpentier et Cie). En 1889, il est nommé officier d'Académie[6].
De 1892 à 1901, Jeantet est le rédacteur en chef puis le directeur littéraire de La Revue hebdomadaire de Pierre Mainguet, dans laquelle il utilise à l'occasion le pseudonyme de Claude Bienne[7] (référence à sa ville natale, traversée par la Bienne). Il contribue également à de nombreuses autres publications. En 1902, il fonde avec René-Marc Ferry la revue littéraire bimensuelle Minerva dont les collaborateurs les plus réguliers sont Frédéric Plessis, Henry Bordeaux, André Beaunier, Jacques Bainville, Jean Renouard, Frantz Funck-Brentano, Arthur Chuquet, Dauphin Meunier et Charles Maurras[8].
En , Félix Jeantet épouse Marguerite Chavin à Saint-Claude[9]. Le couple aura une fille, Élisabeth, ainsi que trois fils : Louis (homme d'affaires, créateur de la Fondation Louis-Jeantet), Claude et Gabriel Jeantet (tous deux journalistes et condamnés après la Seconde Guerre mondiale pour faits de collaboration)[1].
Lors de l'affaire Dreyfus, il adhère à la Ligue de la patrie française (antidreyfusarde), dont il intègre le comité[5]. Il fait également partie des donateurs du « monument Henry », une souscription lancée par Marie-Anne de Bovet dans La Libre Parole pour aider la veuve du colonel Henry à assumer les frais de son action en justice contre Joseph Reinach[10]. Proche de l'Action française, il accepte la présidence d'honneur du groupe des Camelots du roi de Saint-Lupicin (section du Haut-Jura de la ligue d'Action française) le [11]. Deux de ses fils, Claude et Gabriel, appartiennent à leur tour au mouvement maurrassien dans les années 1920 avant d'évoluer vers le fascisme.
Félix Jeantet meurt le dans le 13e arrondissement de Paris[12], et, est inhumé à Saint-Lupicin[1].
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