Gabriële Buffet-Picabia (souvent orthographié Gabrielle Buffet-Picabia), née Gabrièle Buffet, est une musicienne française et une personnalité liée au mouvement Dada, née le à Versailles et morte à Paris le .
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Musicienne, résistante, critique d'art ![]() |
Conjoint |
Francis Picabia (de à ) ![]() |
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Issue d’une famille ancrée dans le monde de l’art, Gabriële Buffet grandit auprès d’un frère artiste peignant avec classicisme, bien loin des travaux dits visionnaires de son futur époux. Elle étudie à la Schola Cantorum de Paris. Âgée de 25 ans, à Berlin, elle rencontre Edgard Varèse, futur compositeur. Alors qu'elle n'aime guère la peinture, elle fait la connaissance du peintre Francis Picabia lors d'un trajet automobile, une panne les retenant dans un garage où ils conversent toute une nuit[1]. En 1909, ils se marient[2].
En octobre 1912, alors qu'elle se trouve avec sa mère dans la maison familiale d'Étival, Picabia l'y rejoint en compagnie de Guillaume Apollinaire et de Marcel Duchamp[3]. Le premier y acheva son fameux poème, Zone (, le poème liminaire d'Alcools ; ce voyage inspire au second quatre « notes marginales » « Route Jura-Paris » de La Boîte de 1914[4], prélude à son œuvre La Mariée mise à nu par ses célibataires, même.
Elle a quatre enfants avec Francis Picabia : Marie, Pancho, Gabrielle Cécile dite « Jeannine » et Vincente, et divorce en 1930.
Pendant la Première Guerre mondiale, elle place leurs enfants dans une pension afin d'accompagner son mari à New York[1].
Elle apparaît à la télévision dans un documentaire de Jean-Marie Drot et Charles Chaboud intitulé Les Heures chaudes de Montparnasse, diffusé sur l'unique chaîne de télévision le lundi 18 mars 1963[5] et, en 1967, dans Dada, un documentaire de Marcel Janco et Greta Deses.
Elle meurt à plus de 104 ans, en 1984[1].
En août 2017, Anne et Claire Berest, ses arrière-petites-filles, racontent son histoire dans leur ouvrage Gabriële[6], publié aux éditions Stock. Elles écrivent que c'est son frère qui lui présente Picabia ; elle ne rencontrera Marcel Duchamp que plus tard en apportant des tableaux chez le galeriste de son mari. Et c'est Picabia qui lui présente Apollinaire en juin 1912 en Angleterre.