Henri d'Arles ( - ) est un historien, un essayiste, un critique littéraire et un homme d'Église québécois.
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Natif de Princeville, comté d'Arthabaska (Québec), il étudie au Petit séminaire de Québec, fait son entrée chez les Dominicains en 1889, puis reçoit son ordination l'année suivante à Saint-Hyacinthe [1].
Son nom originel était Henri Beaudet dit Beaudé et il se faisait souvent appeler l'abbé Beaudé. Mais il utilise aussi les pseudonymes de Enrico et Henricus.
Prêtre sous l'épiscopat de Fabien-Zoël Decelles, il est appelé à exercer son ministère en Nouvelle-Angleterre, à Fall River et à Lewiston, où vit une importante population franco-américaine.
Membre de l'association canado-américaine, il désire devenir prêtre séculier pour porter sa mission auprès du peuple. Georges-Albert Guertin (en), l'évêque de langue française de la région, lui accorde son vœu mais le retire de l'association.
Il participe à diverses sociétés littéraires de son temps et est rapidement reconnu comme une éminente figure littéraire. Il fréquente ainsi le cercle d'intellectuels nationalistes et traditionalistes engagés dans l'Action nationale de Lionel Groulx. Naturalisé américain en 1924, il tente de son mieux pour assurer la survivance des francophones américains, mais constate son échec après les campagnes d'américanisation qui suivirent la Première Guerre mondiale.
Nationaliste de tendance traditionaliste, il appuie initialement le néo-traditionalisme de L'Action française de Charles Maurras, mais finit par se rallier à sa condamnation en 1926. En dehors de ses opinions politiques, il s'intéresse beaucoup à l'histoire acadienne et contribue à renouveler l'historiographie canadienne, notamment en critiquant les travaux de Thomas Chapais[2].
Biographe, il raconte la vie de Laure Conan, Louis Fréchette, Edmond de Nevers, Henri Lacordaire et John Henry Newman. Une partie de ses écrits est de nature dévote ; il n'oublie cependant pas de s'intéresser au développement des arts dans sa région.
D'Arles préface les poèmes de Rosaire Dion-Lévesque et il réédite les écrits historiques d'Édouard Richard. Il tient une correspondance avec son confrère Antoine Bernard. Il est aussi un correspondant de Lionel Groulx. Après avoir voyagé en Californie, il se rend à Rome et meurt le [3].