Le monument aux 50-Otages est un monument de Nantes édifié sur l'esplanade des Cinq-communes-Compagnon-de-la-Libération à l'est de la place du Pont-Morand (extrémité nord du cours des 50-Otages) sur les bords de l'Erdre.
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Destination initiale |
Monument aux morts |
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Créateur |
Jean Mazuet (d) ![]() |
Construction |
1952 |
Inauguration | |
Propriétaire |
Ville de Nantes |
Patrimonialité |
Pays |
France |
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Région |
Pays de la Loire |
Commune | |
Adresse |
Esplanade des Cinq-communes-Compagnon-de-la-Libération |
Coordonnées |
47° 13′ 14″ N, 1° 33′ 16″ O |
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Inauguré le en présence du ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme Eugène Claudius-Petit, il a été dessiné par Marcel Fradin et sculpté par Jean Mazuet[1],[2]. L'ouvrage a été exécuté par les ateliers nantais de la famille Coyac[3].
Il a été dressé en hommage aux cinquante otages détenus en représailles après l'assassinat de Karl Hotz, le à Nantes, abattu par un commando communiste. Deux jours après l'attentat, l'occupant allemand procéda à l'exécution de 50 de ces prisonniers à Nantes, à Châteaubriant et au mont Valérien.
Il est inscrit au monument historique depuis le [4] et par conséquent labellisé « Patrimoine du XXe siècle » en vertu de la circulaire du .
Il se compose d'une flèche, couverte de métal et formée par quatre aiguilles (ou glaives[1],[2]), autour de laquelle sont disposées deux statues de cuivre fondu représentant des femmes : celle de droite symbolise la Résistance dégainant une épée cachée sous son manteau ; l'autre symbolise la France renaissante tenant un épi de blé.
L'ensemble repose sur un socle de granit bleu sur lequel sont notamment gravés les noms des 48 otages fusillés[1],[5],[2].
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