Édouard Herzig, né le à Neuchâtel et mort à Alger le , est un peintre et caricaturiste français, d'origine suisse.
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Il se prépare à l'enseignement et suit les cours de l'école normale d'instituteur de Neuchâtel, mais son goût de l'indépendance et de l'aventure le pousse à Marseille ou il s'embarque pour l'Algérie en 1883, à l'âge de 23 ans. Il s'installe en Kabylie où il devient greffier de la justice de paix à Tizi Ouzou, et c'est là qu'il fait la connaissance du jeune peintre Azouaou Mammeri, qu'il va former par la suite. Installé à Alger, il suit les cours de l'école des Beaux-Arts. Pour l’Exposition Universelle de Paris de 1900, il fournit trois diaporamas en vogue à l'époque (un sur Alger, un sur la Kabylie, et un sur le Sud Saharien) et défendra sa vie entière l'artisanat et la conservation de l'art algérien traditionnel. En 1898-1899, il collabore au supplément illustré de l’Antijuif algérien de Max Régis, réalisant ainsi de nombreuses caricatures antisémites.
Il s'installe à Paris en 1914 afin de suivre l'éducation de ses filles à l'École Nationale des Beaux-Arts, avant de revenir en Algérie en 1918. Son travail sera unanimement reconnu et rendu populaire, à l'occasion de l'Exposition des arts décoratifs de Paris en 1925 (pavillon de l'Algérie).
Il est le père de Fernande Herzig, et Yvonne Kleiss-Herzig (1895-1968) toutes deux peintres reconnues.
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