Adrien Joseph Heymans, né le à Anvers, mort à Bruxelles, en décembre 1921, est un dessinateur et artiste peintre de genre, de marine, paysagiste belge, ayant pratiqué l'aquarelle et la miniature. Peintre de l'École de Barbizon, il est considéré comme le père spirituel de l'École de Calmpthout. Il fut l'un des principaux peintre impressionniste belge.
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Naissance | Anvers (Belgique) |
---|---|
Décès |
(à 82 ans) Bruxelles |
Nom de naissance |
Adriaan Jozef Heymans |
Nationalité | ![]() |
Activité |
Peintre, dessinateur |
Formation |
Académie d'Anvers, Académie de Bruxelles |
Maître | |
Lieux de travail | |
Mouvement |
École de Barbizon, postimpressionnisme, École de Calmpthout |
Influencé par | |
Distinctions |
Médaille d'or à Bruxelles en 1865, et à Gand en 1878. Officier de l'ordre de Léopold. Chevalier de la Légion d'honneur |
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Sixième enfant de Gaspard Peter Heymans, vitrier, et d'Elisabeth Wouters son épouse, qui se retrouve veuve en 1846. C'est son oncle, maire de Wechelderzande, un petit village près d'Anvers qui va l'élever et éveillé son goût pour la nature.
En 1853, alors âgé de 14 ans, il intègre l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers et entre à l'atelier du peintre Jacob Jacobs (1812-1879), et se lie d'amitié avec son condisciple Isidore Meyers (1836-1917). Il s'inscrit un peu plus tard à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles
Avec son ami Meyers, ils viennent à Paris en 1855, pour pouvoir se perfectionner auprès de Théodore Rousseau, Camille Corot, Charles-François Daubigny (1817-1878) et Jean-François Millet. Ils y resteront jusqu'en 1858, allant peindre en forêt de Fontainebleau et à Barbizon. Ils repartiront imprégnés des influences des maîtres de l'école de Barbizon. Puis Adriaan Joseph évoluera vers un style pré-impressionniste. Il mettra plus de couleurs dans ses toiles à partir du Salon de Bruxelles de 1860 où il obtient la médaille d'or en 1865.
Il peint en plein air dans les environs de Kalmthout et Wechelderzande, avec d'autres artistes venus chercher leur inspiration dans les paysages des canaux, marais, dune et forêts de la Campine. Allant même à vivre sur place dans des roulottes, et cabanon de bois, pour ne pas manquer les jeux de lumière au cours de la journée. C'est ainsi que naquit l'École de Calmpthout avec Isidore Meyers, Théodore Baron (1840-1899), Jacques Rosseels (1828-1912) et Florent Crabeels (1835-1896). Ils l'appellent « l'école du gris », parce qu'ils utilisaient des tons gris et argentés.
Il était aussi de l'école de Termonde, lorsque les peintres sont venus s'installer sur les rives de l'Escaut près de Termonde. Entre 1873-1874, il fait la connaissance du peintre et graveur néerlandais Louis Artan de Saint-Martin.
Il participe au Salon du Cercle des XIII à Anvers. Il obtient une médaille d'or à Gand en 1878 et est fait Officier de l'Ordre de Léopold en 1881, puis Chevalier de la Légion d'honneur.
En 1884, il s'adonne à la peinture en compagnie d'Henry van de Velde, qui quelque temps plus tard le recommandera à Octave Maus fondateur du cercle artistique des XX.
Dans les années 1890, il revient s'installer à Kalmthout, son style est devenu post-impressionniste, mais à la fin de sa vie il retournera à un style influencé par le réalisme.
Il est l'un des fondateurs de L'Art contemporain et avec Émile Claus du cercle d'art des Luministes : « Vie et Lumière » (1904) et, en 1905, du groupe « Art d'aujourd'hui ».
En 1904 il obtient le grand-prix de Saint-Louis aux États-Unis en 1904 et le premier Prix de Buenos Aires (Argentine) en 1910.
En 1913, sa santé va se détériorer et il est contraint de renoncer à la peinture.