Albert Ayme né le à Saint-Geniès-des-Mourgues et mort le dans le 13earrondissement de Paris[1] est un peintre et sculpteur français.
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Albert Ayme débute la peinture dans les années 1950. Pour se consacrer à son œuvre, il démissionne de son poste d'ingénieur du Génie rural au ministère de l'Agriculture en 1960.
Albert Ayme est un peintre non figuratif et un théoricien. Il fonde son propre langage pictural en usant du vocabulaire géométrique dès 1966 et élabore une technique musicale de la peinture en inventant un fonctionnement de la couleur par sa méthode du «tressage des trois couleurs primaires»: chromatisme, mise en abyme, canon, contrepoint,etc.[2] Son dernier livre, Écrits d'un peintre, réunit tous ses textes.
Il conçoit en 1962 les concepts de «relief soustractif» et de «toile libre», celle-ci ainsi dénommée car non montée sur châssis, préfigurant ainsi les recherches du groupe Supports/Surfaces[3].
Il réalise des œuvres pour l’architecture, dont une sculpture modulaire à La Seyne-sur-Mer[4]. En 1970, en co-réalisation avec son fils Giney Ayme, il réalise pour le cinéma Publicis-Matignon du rond-point des Champs-Élysées le décor des murs, du plafond et le rideau de scène[5]. Pour l’université de Lille à Villeneuve-d'Ascq, il réalise les parements de trois pyramides monumentales[6]. Il peint huit grandes peintures, Hommage à van Gogh, pour l'École normale supérieure de Lyon[7]. Il dessine deux tapisseries monumentales d’Aubusson pour l’hôtel de Rochefort à Poitiers, siège de la DRAC Poitou-Charente[8], et 17 vitraux pour l’église du XIesiècle à Dampierre-sur-Boutonne en Charente-Maritime (Direction du Patrimoine)[9].
Son travail a souvent été remarqué par des intellectuels, écrivains et poètes, philosophes, historiens et musiciens du XXesiècle, dont il a parfois été l'ami: Francis Ponge, Giorgio Morandi, Roland Barthes, Philippe Sollers, Michel Butor[10], Roger Laporte, Jacques Henric, Frédéric Jacques Temple, Jean-François Lyotard, Catherine Millet, Dora Vallier, Jean Petitot, Jean-Yves Bosseur.[réf.nécessaire]
Il réalise en 1966 des illustrations pour le texte L'Araignée de Francis Ponge dans une édition de bibliophilie[11].
Le musée Réattu à Arles a exposé en 2007 ses Reliefs soustractifs de 1962[12] et a acquis La Haute Note jaune de 1989: trois suites de 27 pièces «à la gloire de van Gogh»[13].
Albert Ayme est nommé chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 1996[3].
Une amitié discrète, Édition Traversière, 1999 (ISBN2-903551-14-6).
Triple suite en jaune à la gloire de van Gogh, Albert Ayme, Michel Butor, Michel Sicard, 32 illustrations couleur, 22 croquis couleur et noir et blanc, 1987.
Laurent Brunet, « L'art et la méthode », Lisières, no20, 2005 (Revue Lisières, «Albert Ayme», sur Revue Lisières).
Jean Yves Bosseur, Le paradigme musical d'Albert Ayme, Édition Traversière, 1987 (ISBN2-903551-00-6).
Le relief soustractif 1962, Arles, Musée Réattu, 2007 (ISBN978-2-900858-02-8).
Albert Ayme, Rétrospective 1960-1992, École nationale supérieure des beaux-arts, du au , textes de Jean Petitot, Ivan Darrault, Georges Roque, Jean-François Lyotard, Albert Ayme, 110 photographies couleur, 167 photographies noir et blanc et 54 croquis, École nationale des beaux-arts Paris, 1992 (ISBN2-903551-09-X).
Colloque
Centre culturel international de Cerisy, Albert Ayme et le paradigme en peinture, (lire en ligne).
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