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Alexandre Charles Paul Protais, dit Paul Alexandre Protais, né à Paris le et mort dans le 9e arrondissement de Paris le [1], est un peintre français.

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Alexandre Protais
Alexandre Protais photographié par Ferdinand Mulnier, Paris, Bibliothèque nationale de France.
Naissance

Paris
Décès
(à 64 ans)
9e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Alexandre Charles Paul Protais
Nationalité
France
Activité
Maître
Augustin Desmoulins
Mouvement
Peinture académique
Distinctions
Médailles aux Salons de 1863, 1864 et 1865
Officier de la Légion d'honneur
Médaille de 3e classe à l’Exposition universelle de 1878
Soldats jouant aux quilles, musée de Grenoble.
Soldats jouant aux quilles, musée de Grenoble.

Biographie


Élève du peintre d'histoire Augustin Desmoulins, Paul-Alexandre Protais suivit l’armée française durant la Guerre de Crimée sous la direction du général Bosquet, et la Campagne d'Italie (1859) et la Guerre franco-allemande de 1870 sous la direction du général de Ladmirault. Pendant les alertes, il se plaçait au milieu des soldats et fut blessé à trois reprises. Peu de peintres ont été aussi populaires que Protais à son époque.[réf. nécessaire]

Sa belle-sœur, Camille-Ange Protais, était la petite-fille du général Jean-François Christophe (1772-1827), baron d'Empire.

Sa nièce, Virginie Protais, épousa Maurice Hamman, fils d'Édouard Jean Conrad Hamman, peintre (1819-1888). Leur second fils, Joë Hamman, était l'ami de Buffalo Bill et introduisit le western en France.

Protégé de la princesse Mathilde, cousine de l’empereur, il était l’ami intime d’Alexandre Dumas fils et du peintre Ernest Meissonier dont il partageait la passion pour le billard. Il faisait également partie du cercles des proches du peintre et écrivain Eugène Fromentin et de Charles Busson en compagnie duquel il peignit des paysages. Il fut invité aux « vendredis » du comte de Nieuwerkerke, où se trouvaient réunis artistes, hommes d’affaires et hommes politiques, et fut convié à l'élégante « Série de Compiègne », organisée par l’empereur et l’impératrice du 3 au .

À la suite du décès du prince impérial le , tué en Afrique du Sud, l'impératrice commanda trois tableaux au peintre : Une Reconnaissance, Zoulouland, Le Prince impérial met l'épée à la main et Le Prince mort. Lors du décès du peintre en 1890, l'Impératrice adressa une lettre de condoléance à son frère.

On a dénombré dans la presse et sous la plume des critiques environ 225 œuvres répertoriées de Protais. On connaît un pastel, divers dessins dont beaucoup sur la Guerre de Crimée, cinquante peintures à l'huiles et douze autres œuvres qui ne sont connues que par la gravure. Au Salon de 1863, les deux œuvres qui firent sa gloire, Le Matin avant l’attaque et Le Soir après le combat, entouraient le portrait de l’empereur par Hippolyte Flandrin.Vincent van Gogh a commenté Souvenir de la patrie (Lettre du ).

On peut classer ses tableaux selon différents thèmes[Interprétation personnelle ?] : les peintures de batailles (Mort du Colonel de Brancion, Attaque du Mamelon-Vert, Bataille de Solférino, La Défense de Saint-Privat), l’honneur de la patrie (Le Matin avant l’attaque, Le soir après le combat, La Garde du drapeau, La Séparation, Armée de Metz, Le Bataillon carré, Soir de Waterloo, Souvenir de la patrie, Un Renseignement, Le Drapeau et l’armée), les scènes de genres militaires (La Fin de la halte, Les Vainqueurs, Le Retour dans la patrie, À l’aube, En marche, Une Mare, Pendant l’armistice, Lac de Garde, La Fin de l’averse), l’expression individuelle des sentiments (La dernière Pensée, Le soir de Saint-Privat, Morts pour la patrie, Les Vainqueurs de Gravelotte, La dernière Pensée du soldat fatigué, Épisode de la bataille de Coulmiers, Les Vainqueurs) et enfin les scènes de plein air (À l’ombre, La Soupe, Soldats jouant aux quilles). " Le matin avant l'attaque, Le soir après le combat, Retour de tranchée: ces 3 superbes toiles sont populaires et ont établi la célébrité du peintre militaire' Belina, Salon de 1863.

Dans la grande famille des peintres militaires de son époque, qui compte Ernest Meissonier, Adolphe Yvon, Charles Édouard Armand-Dumaresq, Alphonse de Neuville, et parmi les plus jeunes, Beauquesne, Étienne-Prosper Berne-Bellecour et Édouard Detaille, il est considéré comme un peintre affectif et sentimental[réf. nécessaire]. 'M. Protais n'est pas seulement un peintre de talent, c'est surtout un observateur, un poète' Louis Auvray-1863. C’est cette traduction très personnelle des actes de bravoure et des souffrances dont il avait été le témoin oculaire sur les champs de bataille qui lui valut son succès dans les années 1860-1880. Louis Auvray, 1863 :" Avec M. Protais on est toujours vivement pris au cœur" Jules Richard Jules Claretie, 1874:'On ne pourra pas écrire, plus tard, sur les campagnes de Crimée ou d'Italie sans consulter les tableaux de Protais' et 'Monsieur Protais semblait s'être donné pour tâche de faire haïr la guerre, mais de faire aimer le soldat'. Cependant, sa notice dans le Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique mentionne qu'il donne « au soldat un aspect un aspect net et séduisant ; son débraillé est presque élégant et coquet »[2].


Œuvres


La Garde du drapeau (1876), Bayeux, musée Baron Gérard.
La Garde du drapeau (1876), Bayeux, musée Baron Gérard.
Défense de Saint-Privat, mairie de Saint-Privat.
Défense de Saint-Privat, mairie de Saint-Privat.

Peintures présentées au Salon



Collections publiques



Notes et références


  1. Archives de Paris, état-civil numérisé du 9e arrondissement de Paris, registre des décès de l'année 1890, acte no 228 du 27 janvier (vue 30/31 de la numérisation). L'artiste est mort l'avant-veille, célibataire, à son domicile situé au no 69 de la rue de Douai. Paul Alexandre Protais est bien né à Paris en 1825, même si les notices de son temps mentionnent 1826 à la suite d’une erreur commise lors de sa première exposition au Salon de peinture.
  2. Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 7, p. 58.

Annexes



Bibliographie



Liens externes


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На других языках


[en] Paul Alexandre Protais

Paul Alexandre Protais (17 October 1825 – 25 January 1890) was a French artist of historical scenes, especially military and battle paintings. (He was actually born in Paris in 1825, though the notices of his time mention 1826 after an error was committed during his first exhibition at the Paris Salon.)
- [fr] Alexandre Protais

[ru] Проте, Поль-Александр

Поль-Александр Проте (фр. Alexandre Paul Protais; 17 октября 1825, Париж — 25 января 1890, там же) — французский живописец исторического жанра, баталист.



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