Alfred Garcement naît à Varzy, en 1842, dans une famille modeste.
Jeune homme, il fait une rencontre décisive en la personne de Philippe Peyrane (1780-1865)[2], peintre d’histoire, dont il va fréquenter l’atelier pendant au moins deux ans.
En 1863, il participe à une première exposition de groupe à Nevers[3]. Il y expose en compagnie d’Hector Hanoteau, dont il est l'un des élèves. Le Conseil général de la Nièvre, à la suite de cette exposition, lui accorde une bourse[4] pour aller suivre les cours de l’École des beaux-arts, à Paris. Il y fait son entrée au début de 1864, dans l’atelier d’Isidore Pils[5], peintre spécialisé dans les sujets militaires.
En 1868, il participe pour la première fois au Salon de peinture et de sculpture.
La maison d’Alfred Garcement à Varzy.
En 1871, il revient dans la Nièvre, en raison des événements (guerre franco-allemande de 1870, Commune de Paris)[6], mais continue à exercer la profession d’artiste peintre[7].
Dès lors, il fait néanmoins de fréquents séjours à Paris, où il participe au Salon de peinture et de sculpture à 35 reprises.
Tout au long de ces années, il entretient une correspondance suivie avec le poète nivernais Achille Millien, qui l’accueille régulièrement chez lui, à Beaumont-la-Ferrière.
Il meurt le 18 novembre 1927 dans sa maison de Varzy. Lors de ses funérailles, c’est Guy Lussier, maire de Varzy, conservateur du musée, qui prononce son éloge funèbre[8].
Postérité
Deux rues portent son nom, l’une à Varzy, sa commune de naissance, l’autre à Nevers.
Christian Decultot, «L’itinéraire d’un élève de Jacques-Louis David enterré à Varzy: Philippe Peyrane», Les Amis du vieux Varzy, bulletin no31, 2019 (ISSN1773-3375).
Exposition archéologique et artistique de 1863: notice des objets d’art... exposés dans les salles de l’hôtel-de-ville du 3 juin au 3 juillet, Nevers, 1863.
Paris-Centre, 20 février 1927.
Archives nationales, AJ/52/246.
Maurice Bardin, Dictionnaire des peintres, sculpteurs et graveurs nivernais, Association nivernaise des amis des archives, Nevers, 2002 (ISBN978-2-86058-025-0).
Recensements de 1872, 1881, 1891, 1896, 1901, 1911, Archives départementales de la Nièvre.
Paris-Centre, 26 novembre 1927.
Cette toile est visible au musée de la Faïence et des Beaux-Arts de Nevers.
Achille Millien, «Alfred Garcement», Revue du Nivernais, 1896.
Maurice Bardin, Dictionnaire des peintres, sculpteurs et graveurs nivernais, Association nivernaise des amis des archives, Nevers, 2002 (ISBN978-2-86058-025-0).
Philippe Cendron, «Alfred Garcement, artiste peintre: du côté de Beaumont-la-Ferrière», Cercle généalogique et historique Nivernais-Morvan, Blanc-Cassis, no155 , 2019 (ISSN0291-0810).
Philippe Cendron, «Sur les traces d’Alfred Garcement à Paris», Cercle généalogique et historique Nivernais-Morvan, Blanc-Cassis, no156 , 2019 (ISSN0291-0810).
Philippe Cendron, «Alfred Garcement, peintre de la Nièvre», bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy, 2020 (ISSN0181-0596).
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