Antoine Durenne est né le à Paris[1], où son père Antoine est chaudronnier. Son grand-père Jean-Baptiste Durenne, est marchand de charbon et ferraille au 47, rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris. Il est cousin du peintre Eugène Antoine Durenne (1860-1944) et de l'ingénieur Jean-François Durenne (1821-1909), maire de Courbevoie.
Antoine Durenne sort de l'École des arts et métiers d'Angers en 1841, et de l'École des beaux-arts en 1842. Il est membre fondateur de l'École nationale des arts décoratifs.
En 1857, il rachète la fonderie de Sommevoire, en Haute-Marne[2].
La firme collectionne les récompenses lors des Expositions universelles de Paris de 1867 et de 1900, à celle de Vienne en 1873. Les bronzes ou fontes Durenne, ornent des villes en Espagne, aux États-Unis, au Canada, au Venezuela, en Colombie, en Russie, en Guinée...
Il est aussi entrepreneur à Bar-le-Duc (Meuse) en 1876. Il apporte le brevet de raccordement de canalisations Lavril, et s'associe au maître de forges Ernest Bradfer, sous le nom de «Bradfer et fils et Cie. A.A. Durenne»[4].
Suivant le catalogue de l'Exposition universelle de Paris de 1889, le siège social de sa société —la Société anonyme des établissements métallurgiques A. Durenne— se situe au 26, rue du Faubourg-Poissonnière à Paris (anciennement au 30, rue de la Verrerie)[5].
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, à la suite de l'Exposition universelle de 1862 à Londres, puis, à la suite de l'Exposition universelle de 1873 à Vienne, il est promu au grade d'officier du même ordre le [6].
À la suite de son décès, l'usine de Sommevoire est devenue la Société anonyme A. Durenne en 1895.
Parc de l'ancien château Neudeck, en Silésie (actuellement Świerklaniec, en Pologne), œuvres d'Emmanuel Fremiet (1872): quatre groupes de statues animalières, une fontaine et un mât
Le parc.
Le Cerf et l'ours.
Le Cheval et la lionne.
L'Autruche et le serpent.
Le Pélican et le poisson.
La fontaine.
Mascaron de la fontaine.
La fontaine.
Les cariatides de la fontaine.
Autres œuvres éditées par la fonderie Durenne
Enrique Blondeau, Fontaine des Muses(es) (1855), Huesca.
Auguste Bartholdi, La Liberté éclairant le monde, Vestavia Hills, réplique de 11 mètres fondue en 1956.
La fonderie de nos jours
Après des acquisitions, comme la fonderie d'art du Val d'Osne en 1931, et autres créations d’entreprises, l’usine prend en 1971 le nom de Société générale hydraulique et de mécanique (GHM)[8],[9],[10].
La GHM a conservé une production de mobilier urbain et de fonte d’ornement.
Prosper Servais et Alexandre-Lucien-César Blanchard, Discours prononcés aux funérailles de M.Antoine-Aubin Durenne… Presles, le . Allocution prononcée au service funèbre de M.A. Durenne… le , dans l'église Notre-Dame de Sommevoire, Paris, 1895.
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