Arthur Le Duc, né Arthur Jacques Le Duc[1] est un sculpteur, statuaire et médailleur[2] français né le à Torigni-sur-Vire (malheureusement son acte de naissance, ainsi que d'innombrables autres, a été détruit lors des bombardements américains de 1944 et n'a pas été reconstitué)[3] (Manche) et mort le [4] à Antibes (Alpes-Maritimes).
Ne doit pas être confondu avec Arthur Leduc ou Arthur Conrad Le Duc.
Il ne doit pas être confondu avec le peintre Arthur Conrad Le Duc[5] (né en 1892 à Washington D.C.).
Biographie
Né en Normandie, Arthur Le Duc est le fils unique de Charles Le Duc et de Maria Le More. Il est élève au lycée Malherbe à Caen, situé dans l'actuel hôtel de ville. Il s'inscrit à la faculté de droit de l'université de Caen dont il sort licencié en 1869. En parallèle, il suit les cours d'Alfred Guillard ou du sculpteur Pierre Le Nordez[6] à l’École des beaux-arts de Caen. Lors de la partie républicaine de la guerre de 1870, il s'engage dans la garde nationale mobile du Calvados et participe aux combats dans l'armée de la Loire. Il sort fortement marqué de ce conflit.
Il se marie à Caen le avec Marie Célestine Lecomte née le à Caen et décédée vers 1939 à Luc-sur-Mer.
Outre le bronze, il sculpte aussi la pierre, par exemple pour la statue de saint Pierre sur la façade de la pharmacie rue Saint-Jean à Caen (disparue en 1944), le marbre pour la fontaine de Monte-Carlo et la terre de Noron, pour les médaillons sur la façade de l'école normale de Caen, rue Caponière.
Le Duc conserve toutefois un lien avec la Normandie, notamment par le biais de ses mandats politiques: il est élu maire d'Asnières-en-Bessin de 1893 à 1918, et conseiller général du canton d'Isigny de 1904 à 1918.
Il est décédé le à son domicile d'Antibes (quartier du Ponteil, villa Marie Alice) tel que mentionné sur son acte de décès.
Il est inhumé au cimetière caennais de Saint-Gabriel dans un monument funéraire dont il est probablement l'auteur[7].
Un musée lui est consacré au château des Matignon à Torigni-sur-Vire, sa ville natale.
Œuvres dans les collections publiques
Australie
Sydney, Jardins botaniques royaux de Sydney: La Reyna et son poulain, 1891, groupe en bronze. Le plâtre fut exposé à l'Exposition internationale de Bruxelles de 1897[8].
école normale, actuel rectorat, rue Caponière: médaillons ornant la façade.
Mémorial de Caen, jardins: Centaure et Bacchante, 1879, groupe en bronze[10], initialement dans la cour du musée des Beaux-Arts (ancien séminaire des Eudistes), endommagée en 1944 lors des bombardements de la ville[11],[12],[13].
place Saint-Martin: Statue à Bertrand du Guesclin (~ 1320 - 1380), 1920, statue équestre en bronze[14]. Inscrit au titre des monuments historiques en 2006[15].
square central du quai de Juillet: Monument à la mémoire des enfants du Calvados morts pour la patrie, 1870-1871, 1889, en collaboration avec Auguste Nicolas, détruit en 1944[16],[17].
Cannes, square Prosper Mérimée: Course libre à Rome, ou La Reprise du vainqueur, 1927, groupe en bronze, square Prosper Mérimée[18],[19]. Une plaque en marbre gravé, fixée sur le socle réalisé par Silvestre Auniac (1889 - 1928), sculpteur à Cannes, mentionne mais sans date que cette œuvre a été offerte à la ville de Cannes par sa veuve Marie Célestine Lecomte (1878 - 1939). Pour l'histoire: couronné au Salon de 1914, le modèle en plâtre reste pendant toute la durée de la guerre dans les sous-sols du Grand Palais. En 1918 la veuve du sculpteur le retrouve et, résidant dans le Calvados, souhaite l’offrir à Caen. Mais Caen était déjà bien pourvue en œuvres de Le Duc. L’abbé Sanson, émissaire et bon ami de la veuve, propose l’œuvre à la ville de Cannes. Le groupe est fondu au mois de mai 1926. Il fut inauguré en 1927. En 1942, une lettre de protestation du maire de Cannes est adressée au préfet des Alpes-Maritimes contre le projet d’enlèvement de la statue[20].
Monument à Léonor-Joseph Havin (1799-1868), ou La Presse guide l'Enfance à la Vérité, 1888, bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Ce qu'il reste du monument est presque totalement détruit par les bombardements de 1944[25].
La Bataille de Reischoffen[27], 1873, exemplaire endommagé lors des bombardements de la ville en 1944.
place des Beaux-Regards: La Laitière normande, 1888, érigée place de l’église Notre-Dame, envoyée à la fonte en 1942 sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Une réplique, réalisée par Louis Derbré d’après l'originale, est inaugurée en 1984[28].
Sens, musée de Sens: Deux Chiens à l'attache, bronze, don du baron Edmond de Rothschild.
Centaure et Bacchante, 1879, réduction en bronze[29];
Cheval de renfort, bronze, cheval de trait attaché à un poteau portant la mention «cheval de renfort», un seau d'eau à ses pieds surmonté d'une poule. Il existe un autre cheval de trait par Artur Le Duc, en deux versions, une avec trois enfants qui grimpent sur le cheval, l'autre sans les enfants.
Il est parfois connu sous le nom d'Arthur J. Le Duc. Certains auteurs ou commissaires-priseurs écrivent parfois son nom en un seul mot «Leduc», alors que toutes les sources d'état civil officielles disponibles l'écrivent bien «Le Duc» en deux mots, comme pour les différentes personnes de sa famille, vivantes et mortes.
(en)L. Forrer, Biographical Dictionary of Medallists: Le Duc, Arthur Jaques, t.VII, London, Spink & Son Ltd, , 567p., p.543.
la faute d'orthographe «Reischoffen» au lieu de «Reichshoffen» a été faite par le sculpteur lui-même car elle figure à côté de sa signature sur le socle de cette œuvre représentant le porte-étendard du 3erégiment de cuirassiers blessé à mort comme son cheval.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии