Après avoir traité d’abord le genre et les sujets religieux[1], il demanda à la littérature et aux idées romantiques des inspirations souvent heureuses[1] et est considéré comme l’un des grands peintres français, marquant sa carrière par d’importants tableaux d’histoire et des cycles de peinture monumentale religieuse dans plusieurs églises de France.
Son tableau, l’Étoile de Béthléem, représentant l’arrivée des Rois Mages, guidés par un ange portant l’étoile dans sa chevelure et désignant la Sainte Famille à leur vénération, conservé dans l’église de Quesnoy-sur-Airaines est considéré par Didier Rykner comme l’un de ses chefs-d’œuvre[2]. Les critiques de l’époque ont été généralement hostiles à sa manière quelque peu profane de traiter une scène religieuse[2]. Alfred Des Essarts, qui n’appréciait pas la toile, souligne néanmoins son originalité[2]. Il a aussi cultivé avec succès la lithographie et le pastel[1].
Arras, musée des beaux-arts: Le Spectacle de la folie humaine, 1872
Autun, musée Rolin: Les Femmes gauloises, épisode de l'invasion romaine, esquisse pour le tableau conservé à Paris au musée d'Orsay[4].
Avignon, musée Calvet: Luca Signorelli se disposant à peindre son fils tué en duel à Cortone.
Béziers, musée des beaux-arts: Les Amours à l'encan.
Brest, musée des beaux-arts: L'immaculée conception entre saint François de Sales et sainte Jeanne de Chantal, 1853, huile sur toile, 252,5 x 202 cm[5].
Lodève, cathédrale Saint-Fulcran: L'humilité de Sainte Élisabeth de Hongrie, 1843.
«M. Glaize a un talent – c'est celui de bien peindre les femmes. – C'est la Madeleine et les femmes qui l'entourent qui sauvent son tableau de la Conversion de Madeleine – et c'est la molle et vraiment féminine tournure de Galathée qui donne à son tableau de Galathée et Acis un charme un peu original. – Tableaux qui visent à la couleur, et malheureusement n'arrivent qu'au coloriage de cafés, ou tout au plus d'opéra, et dont l'un a été imprudemment placé auprès du Marc-Aurèle de Delacroix.»
—Charles Baudelaire,Curiosités esthétiques
Galerie
Œuvres d'Auguste-Barthélemy Glaize
Intérieur du cabinet de Bruyas (1848), Montpellier, musée Fabre.
Portrait d'Alfred Bruyas, dit Le Burnous (1849), Montpellier, musée Fabre.
Olim, souvenir des Pyrénées. Le goûter champêtre (1851), Montpellier, musée Fabre.
La Trinité (1868), plafond d'une chapelle de l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas à Paris.
Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes: [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80p.
«Le Pilori», notice no000PE014826, base Joconde, ministère français de la Culture.
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