Auguste Oleffe, né le à Saint-Josse-ten-Noode et mort le à Auderghem, est un artiste-peintre belge.
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Auguste Oleffe suit les cours de l’école de dessin de Saint-Josse-ten-Noode et à l'Académie libre L'Effort.
Il exerce le métier de lithographe-dessinateur.
Il visite brièvement Paris en 1890.
Il se marie en 1891 et part de 1895 à 1902 avec son épouse et Louis Thévenet en bord de mer à Nieuport, où il peint les pêcheurs et des marines.
En 1906, il s’établit à Auderghem, au no 1885 chaussée de Wavre[1], acquis grâce à un héritage. Il y crée des chefs-d’œuvre et peint des portraits de membres de sa famille et d’amis (tel Rik Wouters), toiles achetées par les plus grands musées du pays.
Oleffe se lie d'amitié avec Rodolphe Strebelle en 1912, qui dessine au cercle libre L'Effort. Paul Fierens appellera plus tard les amis d'Oleffe les Fauves brabançons. Il prodigue une influence positive sur Rik Wouters, Charles Dehoy, Anne-Pierre de Kat, Jean Brusselmans et Ferdinand Schirren.
Strebelle qualifie l'art d'Oleffe de joyeux et de positif. Selon lui, il dépasse l'impressionnisme par l'ampleur de la touche et, sans sacrifier aux séductions de la lumière, marie avec somptuosité les noirs profonds aux tons vifs et clairs.
Oleffe admirait les couleurs des œuvres de Whistler et Manet.
Il meurt dans sa maison en 1931 et est inhumé à Auderghem.
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