Bernard Barillot, né le à Carcassonne (Aude), est un peintre et calligraphe français.
Pour les articles homonymes, voir Barrillot.
Après des études secondaires à Carcassonne, il entre à l’école supérieure des beaux-arts de Toulouse en . Il y suit l’enseignement de Claude Chaigneau[1], de Jacques Fauché[1], et fréquente l’atelier de lithographie et de sérigraphie de Michel Goedgebuer[1]. Il termine ses études en 1974 et obtient le « grand prix de la ville de Toulouse ».
Après de nombreuses recherches, Bernard Barillot s’emploiera à lier écriture, calligraphie et peinture. Le signe, la lettre et le graphe deviendront pratiquement obsessionnels pour lui. « Le dessin silencieux et mystérieux des signes et leur puissance d’évocation graphique, attirent et captivent l’attention par les moyens de la sensibilité. L’espace plan en véhicule l’image lentement, avec toute la fragilité du temps qui passe », écrit Bernard Barillot dans son livre d’artiste le chant du signe.
Dès sa sortie de l’école des beaux-arts, Bernard Barillot multiplie les expositions d’abord en France puis à l’étranger. En 1984, Barillot participe à l’exposition « l’abstraction au carré », sur le Larzac, avec Pierre Soulages, André Marfaing, Charles Pierre Bru, Albert Ayme, Jacques Fauché, etc. À Marrakech, au mois d’, il est invité en résidence avec Kodama Maria Borges. Suit la création d’un premier ouvrage l’écriture hors limites.
En 1999, il est l’artiste invité du salon du livre de Bordeaux. À cette occasion, le critique d’art Jean-Luc Chalumeau donne une conférence au CAPC. Celui-ci vient de préfacer un catalogue sur son travail, « Bernard Barillot le devenir de l’œuvre ». Deux autres ouvrages suivront, le premier préfacé par le critique d’art Gérard-Georges Lemaire. Le suivant sera un livre d’artiste intitulé « le chant du signe », imprimé entièrement en sérigraphie en 18 couleurs, avec un poème de Serge Pey écrit pour l’artiste « L’écriture qui ne se lit pas ».
Plusieurs autres écrivains, artistes, journalistes, rédigerons des textes qui accompagnerons ses œuvres, Marie Didier, Jean Pierre Mader, Eric Carrière, Hélène Ling, Alain Monnier, Marie Paule Peyronnet. Tout début , Bernard Barillot rencontre et présente son travail à Pierre Restany rue Campagne Première à Paris, le critique d’art souhaite suivre sa démarche qu’il trouve intéressante[réf. nécessaire].
Malheureusement une deuxième rencontre n’aura pas lieu, Pierre Restany décède pratiquement un an après jour pour jour. Très touché par tous ces textes, l’artiste les rassemblera entourés de reproductions de quelques-unes de ses œuvres de différents formats, aquarelles, pastels, acryliques, dans un catalogue raisonné donc la parution aura lieu au printemps 2019.
Bernard Barillot montre régulièrement son travail à San Francisco, aux États-Unis.