Il est le fils de Pierre Rougelet, un corroyeur, et se forme d'un atelier de dessin pour jeunes tailleurs de pierre ouvert par le père Philibert Garnier, prêtre à Tournus, qui a été le frère de lait de Alceste de Chapuys-Montlaville, sénateur pendant le Second Empire. Grâce à l'appui de ce sénateur, il a obtenu une bourse de 500 francs du conseil général pour étudier à Lyon, puis à Paris.
En 1862, il est à Lyon où il travaille sous la direction de Guillaume Bonnet. Il suit aussi les cours de Joseph-Hugues Fabisch qu'il quitte brusquement en jetant «un tabouret à la tête du professeur[1]». Ayant un caractère indiscipliné, il change souvent de lieu de résidence. Il est directeur de modelage d'un atelier de sculpture religieuse fondé par le père Richter, curé de Saint-Laurent-lès-Mâcon[2].
En 1866, il est à Paris dans l'atelier de Francisque Duret à l'école des beaux-arts. Il remporte le concours pour la réalisation d'un monument dédié à Greuze, à Tournus, inaugurée en 1868.
Il a reçu peu de commandes de l'administration des beaux-arts. Il mène à Paris une vie entre la bohème et les arts, où, malgré son talent, il ne peut se contraindre à une règle, à une méthode, et on lui reproche le peu d'envergure de ses œuvres[3].
Il meurt de paralysie dans l'hôpital d'Ivry-sur-Seine le .
Il s'est marié en premières noces, en 1873, avec Cécile-Rose Durand, en secondes noces, en 1888, avec Louise Didiot.
Médaillons, comprenant les effigies des acteurs Samson et Melle Mars, pour orner la cour sud de l'hôtel de ville de Paris, 1882.
Le fil rompu, Salon de 1885, en marbre au Salon de 1889, Exposition universelle de 1889.
L'Amour mouillé, 1888, esquisse au musée de Tournus.
L'Enfant à la tortue, 1889, musée du Mans.
Le premier bain, 1889.
Passe-Passe, Salon de 1890, en marbre au Salon de 1892.
Buste de Léon Margue, député de Saône-et-Loire, Salon de 1891, musée de Tournus.
Rieur, Salon de 1893.
Faune et faunesse, Salon de 1894, musée de Tournus.
Notes et références
Gabriel Jeanton, op. cité, p.19.
Gabriel Jeanton, op. cité, p.21.
Gabriel Jeanton, op. cité, p.21
Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'Ecole française au XIXee siècle, Librairie ancienne Honoré Champion, Paris, 1921, tome IV, N-Z, p.193-194(lire en ligne)
Florence Vidonne, «Une nouvelle acquisition pour le musée Greuze de Tournus: Le Petit Malin, sculpture de Benedict Rougelet», dans Bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, tome CXVI, Tournus, 2017, p.117-124, (ISSN0153-9353)
Annexes
Bibliographie
Gabriel Jeanton, «Bénédict Rougelet sculpteur tournusien (1834-1894)», dans Société des amis des arts et des sciences de Tournus, 1911, p.18-(lire en ligne)
Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'Ecole française au XIXee siècle, Librairie ancienne Honoré Champion, Paris, 1921, tome IV, N-Z, p.192-194(lire en ligne)
Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll.«Format no71», , 559p. (ISBN978-2-7355-0780-1, OCLC828238758, BNF43504839), p.423-430.
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