Camille De Taeye est un artiste belge né à Uccle le et mort à Bruxelles le . Son œuvre se compose de peintures, de lithographies et de dessins, empreints, dans un premier temps, de poésie, d'allusions burlesque ou picaresque, de belgitude et d'ironie et, à partir des années 1990, d'épisodes dramatiques de son existence.
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Son œuvre Le Cheval d'octobre, retenue en 2000 pour les murs de la station de métro Eddy Merckx à Anderlecht, est très représentative de cette seconde période.
En décembre 2018, Marie Buisseret, veuve de l'artiste, a créé un fonds nominatif «Camille De Taeye» au sein de la Fondation Roi Baudouin en vue de pérenniser l’œuvre de Camille De Taeye et l’œuvre poétique de Gerda Vancluysen, sa première épouse[1].
Biographie
De 1958 à 1962, Camille De Taeye suit les cours de Gaston Bertrand à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles.
Il expose pour la première fois en 1960, à Rome. Ses œuvres seront dès lors présentées dans de nombreux pays: en Belgique, surtout, son pays d'origine, Italie, France, Allemagne, Suisse, Espagne, Grèce, Norvège, Estonie, au Japon, Brésil, Canada, Maroc, etc.
En août 1962, il épouse Gerda Vancluysen. Le couple aura trois enfants: Alexia (1962-1979), Jean-François (1964-1982) et Serge (1965-2000).
Dès 1976, ses œuvres entrent dans les collections des Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles.
Durant les années 1980, il collabore avec Henri Ronse et le Nouveau théâtre de Belgique à la conception de costumes et de décors[2].
En 1984, les Musées royaux des beaux-arts de Bruxelles acquièrent quatre œuvres supplémentaires. La même année, le critique d’art Jacques Meuris publie la première monographie sur Camille De Taeye. Danièle Gillemon, autre critique belge, lui consacre un second livre en 1992 et de nombreux articles dans la presse belge.
En 2000, une de ses œuvres, le Cheval d'octobre, est retenue pour la station de métro Eddy Merckx, à Anderlecht.
L'oeuvre de Camille De Taeye a fait l'objet de trois expositions rétrospectives: en 1987 au Musée communal des Beaux-Arts d'Ixelles, en 2009 au Centre culturel du Botanique et en 2012 au Centre d’Art de l’Abbaye du Rouge-Cloître alors qu’il est lauréat du prix Gaston Bertrand.
«Camille De Taeye ne décrit pas ses rêves. Il les visualise picturalement et matérialise la vision qu'il en a. Les images qu'il voit s'enchâssent les unes dans les autres.»
Cette phrase de l'artiste souligne l'importance qu'il donne à la composition. Si les rêves fournissent les images, les idées, le rôle du peintre est de les assembler pour composer le tableau.
Première période
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Seconde période
«Quand les êtres qu'on aime ont disparu, il reste les choses qu'ils ont touchées.»
À partir[8] des années 1990, l’œuvre de Camille De Taeye est marquée des drames personnels qu'il a traversés[9].
Pour cette période, les peintures sont figuratives, mais les compositions, très construites, sont irréalistes, basées sur le rapprochement d'objets et de matières. Les contours des objets sont flous, l'ambiance semble souvent nuageuse ou ouatée et contraste avec la dureté des thèmes désormais récurrents: la mélancolie, la mort - violente -, l'isolement ou l'absence, signifiés par des objets au sens incontestable: squelette, objet contondant, scie, clou, ciseaux, aiguilles, pieux acérés... Sur la toile, ils côtoient des objets du quotidien moins connotés (un canapé, un billard, des toiles - retournées -, un piano) pour montrer le tourment ne quitte pas l'artiste un seul instant.
Naufrage (1998) et Le Cheval d'octobre (2000) sont ainsi représentatifs des «associations (...) systématiques»[10] de cet univers et de ces symboles.
Enseignement
Parallèlement à son travail de création, Camille De Taeye est également enseignant: à l'Institut Saint-Luc à Bruxelles, d'abord, de 1964 à 1972, où il seconde puis prend la succession de son maître Gaston Bertrand; de 1981 à 1991, ensuite, à l’Académie des Beaux-Arts Constantin Meunier d’Etterbeek; à la Cambre, enfin, de 1992 à 1999.
«J’y donne cours, six heures par semaine à une trentaine d’élèves du monde entier: des Belges, des Espagnols, des Allemands, des Zaïrois, des Chinois… Il y a parmi eux des talents stupéfiants. Je crois qu’ils m’aiment bien, malgré mon aspect d’ours… J’essaie de leur apprendre que la technique - évidemment indispensable - importe assez peu: ce qui compte, c’est ce qu’est un trait sur la feuille. Et de savoir que l’art s’inscrit dans l’espace. Apprendre à transmettre par la main une émotion. En dessinant, on réalise des sensations.»
—propos recueillis par Francis Matthys, Camille De Taeye, peintre des sensations, La Libre Belgique, 17 novembre 1995.
«[Camille De Taeye] ne professe point de canon, il ne soumet à aucune emprise ceux et celles qui, à ses côtés, affûtent leur coup de crayon ou de pinceau. D’où le regard sans compromis qu’il peut ensuite porter sur leur évolution dans les méandres d’une créativité qu’ils embrassent , tôt ou tard, sans autre filet que le leur.»
—Roger Pierre Turine, La Libre Belgique, 30 nov. 1996.
En 1996, Camille De Taeye prolonge cette activité et organise une exposition collective au château Malou avec 4 de ses étudiants: Anne Desobry, Gudny-Rosa Ingimarsdottir, Angel Rodrigues-Munuera et Bernadette Vrancken. En 2009, à nouveau, lors de sa rétrospective au Botanique, Camille De Taeye présentera des oeuvres d'Anne Desobry[11].
Expositions
Expositions personnelles cataloguées
1981-1982, Camille De Taeye: peintures, Bruxelles, Fred Lanzenberg.
1986, Redu, galerie Le Bateau Ivre.
Anne-Marie La Fère (préf.), Lithographies, Redu, galerie Le bateau ivre, 1986, 40 p., ill., 28 cm.
1987 (30 avril-28 juin), Ixelles, Musée communal des beaux-arts.
Jacques Meuris (préf.), Henri Ronse, Chris Christoffels, Camille De Taeye au Musée d'Ixelles, 1987, n. p., ill. en noir et en coul., 23 cm.
1988, Redu, galerie Le Bateau ivre.
Danièle Gillemon (préf.), Redu, 1988.
1989, Camille De Taeye, Köln, Belgisches Haus.
1999, Les trios illogiques, Bruxelles, Galerie 2016.
2001, Bruxelles, galerie Le Salon d'Art.
Georges Meurant (préf.), Camille De Taeye: l'écume des Sommets, 2001.
2002, Bruxelles, galerie 2016.
Georges Meurant (préf.), Camille De Taeye: grands écarts, 2002.
Patrick Roegiers, Camille De Taeye, La Pierre d'Alun, 2009.
2009, Camille De Taeye ou L’envers de l’abîme, Bruxelles, Le Botanique. Commissaire: Jean Marchetti.
Patrick Roegiers (préf.), Bruxelles, Le Botanique, 2009[13]. Jumelée à l'exposition Vertiges intimes, Bruxelles, Le salon d’art, 9 mars - 16 mai 2009[14].
2012 (6 mars-27 mai), Rétrospective à l’occasion du Prix Gaston Bertrand, Auderghem, Centre d’Art de Rouge-Cloître[15]
Rétrospective à l’occasion du Prix Gaston Bertrand: dossier de presse, Auderghem, Centre d’Art de Rouge-Cloître, 2012.
2021 (10 mai-10 juillet), Retour à Camille De Taeye: estampes, peintures, dessins, Bruxelles, Le Salon d'art.
2003, Dessins divers, Marche-en-Famenne, Maison de la Culture.
2003, Hauterive (Suisse), Galerie 2016.
2004, Dessins de Camille De Taeye, Liège, Le 26, centre d'art contemporain, 13 mai - 12 juin 2004. Lors du vernissage, le 13 mai sera présenté l'ouvrage La Peau qui se déchire, de Jacques Izoard, illustré par Camille De Taeye.
2005, La montagne selon De Taeye, œuvres de Camille De Taeye et Alain Winance, Ath, Maison Culturelle[18].
2005-2006, La Louvière, galerie du Drapeau blanc.
2005, Dessins Ad Hoc, Bruxelles, galerie Quadri[19]. Dessins liés au livre Ricotta Ravello de Ben Durant.
2006, La Ricotta de Ravello, Bruxelles, Quadri.
2007, 40 Auto-portraits se regardent, Ath, Maison Culturelle, Le Palace.
2007, Du dessin à l’animation du dess(e)in, Château Malou et à la Médiatine (Woluwe-Saint-Lambert. Exposition organisée par la GPOA.
2007, Fleur de citronnier, Bruxelles, Galerie 2016
2007, La Belgique vue par l’homme-oiseau, Saint-Hubert, palais abbatial.
2007, Bruxelles, Galerie Detour
2008, Du dessin à l’animation du dess(e)in, Dakar (Sénégal), Biennale de l’art africain contemporain (festival off).
2013 (3 novembre - 2 décembre), Léglise, galerie La Louve[25].
2014 (2 février-30 mars), Épilogue, Bruxelles, galerie 2016. «Cette première exposition posthume essentiellement dédiée aux travaux de 2012 et 2013 et à quelques œuvres fortes des années précédentes, souligne l’humeur âcre existentielle de l’œuvre dans une belle, vive et paradoxale lumière de printemps.» (Danielle Gillemon, extrait du carton d'invitation[26]).
2016 (29 décembre au 19 janvier), La réalité n'est pas le principe, Paris, galerie Gare de Marlon. «L’exposition rassemble une cinquantaine de dessins et une dizaine de toiles de cet artiste visionnaire, original et libre.»[28].
2016 (28 novembre-10 janvier), Paysages en altitude, Bruxelles, galerie 2016.
Expositions collectives
1976, Daily-Bul and C°, Saint-Paul-de-Vence, Fondation Maeght (7 février au 7 mars), puis Bruxelles, Studio du Passage 44 (9 avril-23 mai). Exposition organisée avec la collaboration de Paride Accetti, Serge de Bloe, Pierre Gaudibert, Carlo Schröter, René Withofs, avec le soutien du Ministère de la Culture française service de la propagande artistique.
Catalogue: André Balthazar, Catherine de Croes, Pol Bury, Daily-Bul and C°, Lebeer-Hossemans, 1976, 358 p.[29].
1995, L’Hypothèse du Sacré, Bruxelles, galerie Quadri.
1996, Nivelles, 3e biennale de l’IPEJ.
1996, exposition collective avec ses étudiants Anne Desobry, Gudny-Rosa Ingimarsdottir, Angel Rodrigues-Munuera et Bernadette Vrancken, château Malou (Bruxelles).
1997 (24 mars - 28 avril), Carnet du Nord: Camille de Taeye, Jephan de Villiers, Christian Rolet, Alain Winance, Watermael-Boitsfort, La Vénerie.
1997, Carnet du Nord: Camille de Taeye, Jephan de Villiers, Christian Rolet, Alain Winance, Les Abrets, galerie Evelyne Guichard Aoste, 1997.
1997, Camille de Taeye, Jephan de Villiers, Georges Meurant, Fondation Bolly-Charlier, Huy.
1999 (30 octobre - 31 décembre 1999), Entre portrait et anonymat, Maison de la culture de la Province de Namur.
2000, La Danse macabre, Bruxelles, galerie Quadri.
2005, Volatil, Bruxelles, galerie Quadri.
2007, Quadri fête 20 ans, Bruxelles, galerie Quadri.
Un équilibre précaire, huile sur toile, 47 x 102,5 cm, 1989[61].
Tirette, gouache sur toile, 83 x 115 cm, 1982-1983[62].
Les Belges sont des peintres de bestiaux (Ch. Baudelaire 1864), lithographie en noir, 27 exemplaires signés, datés, titrés et numérotés[63], 6 épreuves d'artistes numérotées en chiffres romains[64], 65 x 50 cm, 1985.
Ma palette, acrylique sur toile, 80 x 61 cm, 2010.
La trappe, acrylique sur toile, 91 x 74 cm, 2011.
Lectoure[87], crayon sur papier, 50 x 50 cm, 2010.
Le grand arbre, crayon sur toile, 77 x 58 cm, 2010.
Praloup (Le chapeau de gendarme), 53 x 45 cm, 2012[88].
Autoportrait, crayon sur toile, 30 x 21 cm, 2012.
Date inconnue
Géraniums, huile, 39,37 x 39,37 in.
Sans titre [sirène et femme à tête de chien], techniques mixtes, 35,43 x 28,74 in.
Sans titre [animaux imaginaires], gouache, 15.35 x 29,53 in.
Treize œufs, une plume, acrylique sur toile, 36 x 36 cm.
Vue sur la tête de l'âne, acrylique, 58.66 x 44,88 in.
L'Éventail, crayon sur toile, 73,5 x 148,5 cm[89].
Autoportrait, technique mixte sur toile, 30,5 x 21 cm.
Autoportrait [phylactère jaune, mouton coupé, tête, canon], sérigraphie en couleurs, titrée, signée au crayon, 43 x 31,5 cm, 100 ex.[90].
Coq, fusain sur toile, signé et daté en bas à gauche, 72 cm x 54 cm[91].
Nu de dos, dessin, 10.63 x 8,27 in.
Variation de Parme [corps de femme à tête de chien, jambon porté comme un violon], lithographie en noir, titrée, 25 ex., datée et signée au crayon, 32 x 25 cm[92].
Le Pied-de-biche, sérigraphie sur papier, 54 x 39 cm, 100 exemplaires[93].
Ivre, lithographie, 23.62 x 19,69 in.
La Peau qui se déchire [un coupe-chou, un petit beurre, un arbre], lithographie en noir, 35 ex. signés au crayon, 30 x 25 cm[94].
Un Jardin sans oiseaux [montagne, chou, tête de cerf], lithographie en noir, 35 ex. signés au crayon, 30 x 23 cm[94].
La Chute [oiseaux, parapluie, chat], lithographie en noir, 35 ex. signés au crayon, 30 x 25 cm[94].
Composition abstraite sans titre, gouache (gris-noir, bleu et rouge) sur papier, signée en bas à gauche, 55 x 76 cm[95].
Livres d'artiste
Jean-Baptiste Baronian, La bibliothèque de feu: contes, Bruxelles, La Pierre d'Alun, 1984.
Lithographies de C. De Taeye.
Camille De Taeye, Gerda Vancluysen, Lithographies, préf. de Anne-Marie La Fère, Redu, éd. du Bateau ivre, 1986.
Jean-Michel Bragard, Alphabestiaire, La Louvière, Le Daily-Bul, 1988. Un exemplaire est conservé au département Imprimés anciens et précieux de la Bibliothèque royale de Belgique.
Contient: une lithographie de C. De Taeye intitulée Houille[96].
Nemesio Sánchez, À travers un regard, La Louvière, Le Daily-Bul, 1995 (ISBN2-930136-03-0).
Couverture illustrée et gravure intitulée Une réalité tangible par C. De Taeye[97]. Un exemplaire est conservé au département Imprimés anciens et précieux de la Bibliothèque royale de Belgique.
Nemesio Sánchez, Fleur de citronnier, recueil traduit de l'espagnol par l'auteur et Danielle Gérard, ill. de Camille De Taeye, Bruxelles, Galerie 2016, 2007.
Publié dans le cadre de l'exposition signalée ci-dessus.
Nemesio Sánchez, Marie-Jo Bouley (trad.), Amour Amor, La Louvière, Le Daily-Bul, 2009 (ISBN978-2-930136-58-5). Tirage: 640 exemplaires numérotés.
Gabriel Piqueray, Marcel Piqueray, Marais d'étoiles, La Louvière, Le Daily-Bul, 1991. Un exemplaire est conservéà la réserve précieuse de la Bibliothèque royale de Belgique.
Contient deux lithographies de C. De Taeye, intitulées Girl guide et Miss you[99].
Marcel Piqueray, Gabriel Piqueray, Phosfer de cœur, Paris, Atelier Champfleury, 1983. Tirage: 60 exemplaires. Un exemplaire est conservé à la réserve précieuse de la Bibliothèque royale de Belgique.
2 lithographies sur vélin d'Arches, dont La toute jeune fille est morte[100].
Gerda Vancluysen, Quatre textes écrits pour Édith en décembre 1979: [livre d'artiste], imp. Camille De Taeye, 1990[101].
Anne-Marie La Fère, Le cheval d'octobre: journal d'une fresque, La Louvière, Le Daily-Bul, 2003.
Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre, éd. du Bateau ivre, 1991.
Camille De Taeye (textes et dessins), Passages, éditions Espace B, 2013. Tirage: 100 exemplaires[104].
Ben Durant, Midi-Pyrénées, Gerpinnes, Tandem, 2002 ((ISBN2-87349-056-X)). Tirage: 600 exemplaires, dont 40 accompagnés d'une sérigraphie originale numérotée et signée par l'artiste.
sérigraphie originale de C. De Taeye.
Ben Durant, La danse macabre, Bruxelles, Galerie Quadri, 2000. Tirage: 99 ex. numérotés. Un exemplaire est conservé au département Imprimés anciens et précieux de la Bibliothèque royale de Belgique.
sept dessins de C. De Taeye.
Gwenaëlle Stubbe, Un serpent de fumée, Bruxelles, La pierre d'alun, 1999.
Jacques Izoard, La Peau qui se déchire, 2004. Illustré de 3 sérigraphie de Camille De Taeye.
André Janssens, Le ciel est bien dégagé derrière mes oreilles, CFC édition, 2000.
Spectacles
Maurice Maeterlinck, Une musique de cuivre aux fenêtres des incurables, Nouveau théâtre de Belgique, 24 novembre 1982[105]. Décors et costumes de Camille De Taeye.
Yánnis Rítsos, Sonate au clair de lune, Nouveau théâtre de Belgique, 13 février 1985[106]. Décors et costumes de Camille De Taeye.
Thomas Bernhard, Les apparences sont trompeuses, Nouveau théâtre de Belgique, 3 novembre 1988. Décors de Camille De Taeye[107].
Bibliographie
Années 1980
Imagies de Camille De Taeye, Mensuel 25, 1983, n° 142-143.
Jacques Meuris, La pomme anamorphe et le cube glace: essai sur l'œuvre de Camille De Taeye, La Louvière, Le Daily Bul, 1984, 72 p. Contient une lithographie originale de Camille De Taeye[103].
Années 1990
Danièle Gillemon, Jacques Sojcher (préf.), Éloge de l’inconfort, Bruxelles, éditions de Lassa, 1992, 108 p., 28 cm, illustré.
Françoise Mortier, Corps à cœur avec Camille De Taeye: interview, revue Artransit, 1993.
Denise Biernaux, Jean-Michel François, Anne Wauters, notices biographiques de Sonia Dermience, Faces, Province de Namur, Service de la culture, 1999, 55 p., ill. en coul., 29 cm.
Jean-Dominique Burton, Épreuves d'artistes, Namur, Zandona, 1990. Comprenant 101 portraits d'artistes belges, dont Camille De Taeye.
Francis Matthys, Camille De Taeye, peintre des sensations, La Libre Belgique, 17 novembre 1995.
Roger Pierre Turine, La Libre Belgique, 30 novembre 1996.
Années 2000
Anne-Marie La Fère, Camille De Taeye (ill.), Le cheval d'octobre: journal d'une fresque, La Louvière, Le Daily-Bul, 2003 (ISBN2-930136-35-9), 92 p., 30 cm. 757 ex. numérotés dont les 57 premiers contiennent une sérigraphie originale de l'artiste[102].
Patrick Roegiers, Camille De Taeye, La Pierre d'Alun, 2009.
Ben Durant, Camille De Taeye. La danse macabre, Bruxelles, 2000.
André Janssens (photographies), Camille De Taeye (ill.), Le ciel est bien dégagé derrière mes oreilles, Bruxelles, CFC-Éditions, 2000 (ISBN2-930018-29-1), 57 p. Tiré à 600 exemplaires.
Guy Denis, Camille De Taeye, Érezée, Memory Press, 2004, 23 p., 24 cm (collection Les inédits de La Louve).
Années 2010
Jean-Baptiste Baronian, Les sept voluptés de Virginie: tableaux de Camille De Taeye, Glabais, Espace B, 2011 (ISBN2-9600426-2-X). Tirage: 69 exemplaires.
Camille De Taeye: lauréat du prix Gaston Bertrand 2012: dossier de presse, Bruxelles, Centre d'art de Rouge-Cloître, 2012.
La réalité n'est pas le principe: dossier de presse, Paris, galerie Gare de Marlon, 2016[108]. Contient une biographie de l'artiste.
Marie-France Willaumez, Camille De Taeye, notice dans le Dictionnaire des peintres belges, du XIVesiècle à nos jours, IRPA, 2011, p. 358.
Notes et références
L’œuvre de Camille De Taeye préservée, Fondation Roi Baudouin, 15 février 2019, en ligne; avis en ce sens en ligne.
Voir par exemple sa participation à Une musique de cuivre aux fenêtres des incurables en 1982, en ligne.
Danielle Gillemon, Camille De Taeye est mort, Le Soir, 23 octobre 2013, p. 39
Décès de Camille De Taeye, imagier de l'imaginaire, Musiq'3, 21 octobre 2013, en ligne.
Citation de 2009, reprise dans le dossier de presse de l'exposition tenue à Paris, galerie Gare de Marlon en 2016, 4e page.
Invitation à l'exposition Camille De Taeye: Peintures, Bruxelles, Galerie 2016, 2011, 8e page.
Danielle Gillemon entérine ce découpage de l'œuvre de De Taeye en deux périodes: «Le peintre Camille De Taeye nous a quittés, rattrapé au tournant par cette Faucheuse qui a toujours tranché son œuvre en deux, une part résolument noire, cynique, grinçante et une part enchantée, dédiée à la beauté du monde, ses ciels, ses montagnes, ses étangs, ses bois, ses arums, ses pelages. Camille De Taeye est mort, Le Soir, 23 octobre 2013, p. 39.»
Il perd sa fille qui n'a que 18 ans; puis son fils. Voir La Libre, 26 janvier 2016, p.2.
Le mot est de Danielle Gillemon, Camille De Taeye est mort, Le Soir, 23 octobre 2013, p. 39.
Roger Pierre Turine, Les humanités d’Anne Desobry, La Libre Belgique, 25 mars 2009, en ligne
R. P. Turine, La Libre Belgique, 22 septembre 2004, p. 21.
D. Gillemon, Camille De Taeye pare l'oiseau de malheur de plumes chatoyantes, Le Soir, 18 mars 2009, suppl. MAD, p. 54.
M. Sw., Camille De Taeye à l'Espace B, L'Avenir, 13 mars 2013, p. 33; Muriel de Crayencour, Loin des modes faciles, du talent à revendre, [L'Echo], 13 mars 2013, en ligne.
Marielle Gillet, La Louve expose Camille De Taeye, L'Avenir (Luxembourg), 9 novembre 2013, p. 42.
Le titre de cette œuvre renvoie à l'expression latine Memento mori, qui désigne un genre artistique partagé par les œuvres qui rappellent aux hommes leur mortalité et leur vanité.
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