Charles Auffret, né le à Besançon, mort le à Clichy, est un sculpteur français, membre du groupe des Neuf qui «réunit à Paris des artistes pour la défense et l’illustration de la sculpture figurative»[1].
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Biographie
Charles Auffret étudie à l’École des beaux-arts de Dijon sous la direction du sculpteur Pierre Honoré (1908-1996)[2] Il s’imprègne de la sculpture bourguignonne qui l’entoure : celle des églises d’Autun, de Cluny ou de Vézelay, ou celle de Claus Sluter, de François Rude et de François Pompon[3]. Il poursuit sa formation à l’École des beaux-arts de Paris à partir de 1951 et découvre d’autres artistes, dont les œuvres le touchent profondément : Charles Despiau (1874-1946), Robert Wlérick (1882-1944) et Charles Malfray (1887-1940).
En 1958, il s’installe à Paris dans un atelier du quartier des Buttes-Chaumont qu’il ne quitte plus. Il reçoit des prix, dont celui du groupe des Neuf en 1964. Ce prix, décerné par neuf sculpteurs, récompense le travail d’un cadet, en lui offrant un exemplaire en bronze de son œuvre, réalisé par la fonderie Émile Godard[4].
Il participe à de très nombreuses expositions en France et à l’étranger. En 1958, il commence à enseigner le dessin à l’Académie Malebranche, puis le dessin et la sculpture à l’École des beaux-arts de Reims, où Léopold Kretz est professeur. En 1991, il est nommé professeur à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris entre 1991 et 2001.
Ses œuvres les plus marquantes sont le Buste de Marie-Agnès Barrère, La Bacchante, Femme à la toilette, Couple, Femme s’essuyant un pied, ou encore la grande sculpture de L’Esprit des lois qu’il crée en 1985 pour le Sénat à Paris.
Après sa mort, la galerie Nicolas Plescoff à Paris en 2001, et le musée Mainssieux à Voiron en 2002[5] lui ont rendu hommage. Une rétrospective de son œuvre a été organisée à la villa Médicis à Rome au printemps 2007[6],[7]. Plus récemment, son œuvre a été présenté au musée Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan en 2012[8] et à la galerie Malaquais à Paris en 2014.
Collections publiques
Paris:
Fonds national d'art contemporain: Danièle, bronze[9].
Sénat: L’Esprit des lois, 1985, figure allégorique de la Loi pour l’entrée du Sénat.
Villeneuve-sur-Lot, musée de Gajac: Danièle, bronze, hauteur: 40 cm.
Le musée des beaux-arts de Dijon conserve une importante collection de sculptures en raison de l’origine des sculpteurs tels que Rude et Pompon, tous deux dijonnais.
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