Charles Ferdinand Ceramano, pseudonyme de Charles Ferdinand Semain, né le à Tielt (Flandre-Occidentale, (Belgique) et mort le à Barbizon (France), est un peintre et illustrateur belge de l'École de Barbizon.
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Charles Ferdinand Semain est le fils de Philippe Sermain, décorateur de Courtrai et de son épouse Anna Gheysens, couturière née à Oudenaarde et habitant à Harelbeke ou ils se marièrent. Le couple, en 1829, quelque temps après leur mariage, s'installe à Tielt. C'est là que naîtront de leur union, entre 1830 et 1848, neuf enfants: Carolus (-), Carolus Ferdinandus (), Clementina (), Juliana Sophia (), Eduardus Didier (), Maria Ludovica (), Victorina (-Saint-Gilles, 1907), Octavia () et Leonard ().
Il entre en 1844-1845 à l'Académie des beaux-arts de Tielt nouvellement fondée et va perfectionner son talent pour le dessin.
La famille déménage le et s'installe à Bruxelles où il entre dans l'atelier du peintre animalier Eugène Verboeckhoven (1798-1881). Il réside au 56 rue des Pierres à Bruxelles en 1856. Il vit à Beauvais, où il rencontre Clémentine George, couturière dont les parents installés à Paris donneront leur consentement au mariage de leur fille avec Charles Ferdinand le .
Le jeune couple change d'adresse fréquemment. Le , ils habitent au 49 rue Capouillet à Saint-Gilles. De sa femme, on ne retrouve pas la trace jusqu'à sa mort à Paris en 1905. Il vient s'installer à Barbizon à l'automne de 1872 dans l'atelier de Narcisse Diaz de la Peña (1807-1876). C'est à partir de ce moment qu'il prend le pseudonyme de « Ceramano ».
À Barbizon, il peint des animaux et des paysages, puis compose des scènes pastorales avec moutons et bergeries. Son travail est influencé par celui de Charles Jacque, qu'il admire.
Sa première participation au Salon sera un succès. Il y vend sa toile Lisière de forêt à un amateur d'art de Chicago. Joseph Bula, courtier d'art, le fait connaître aux États-Unis où il remporte un grand succès.
Il achète en 1878 une petite maison qu'il baptise «Vertefeuille» dans la Grande rue de Barbizon. Au recensement de la population de 1881, il vit avec Marie Jeanne Rosalie Van Eeckhout, la sœur de son témoin à son premier mariage, ainsi qu'un garçon et une fille. En 1885, son adresse à Paris est au no126 rue La Fayette.
Il s'installe vers 1888 dans les Vaux de Cernay, à une vingtaine de kilomètres au sud de Versailles. Son ami le peintre Léon Germain Pelouse y a un studio mis à sa disposition par la famille Rothschild. Il y peint de nombreux tableaux. Il habite près de l'hôtel des Cascades (maison Léopold) et rend des visites à la ferme Cottin.
Un article paru dans L'Événement du le décrit ainsi: «La tête d'un Dieu le Père peint par Rembrandt, le contraste de son visage de couleurs vives avec ses longs cheveux bouclés neige blanc et sa barbe qui brille dans la soleil.»
Le , son épouse dont il vivait séparé depuis longtemps meurt en son domicile du 13 rue Philippe-de-Girard à Paris. Le , âgé de 75 ans, il épouse sa compagne Jeanne Rosalie Van Eeckhout, âgée de 63 ans, avec qui il vivait depuis plus de trente ans. Il donne pension à Henri Pontoy (1888-1968), un jeune peintre venant de Reims, ainsi qu'à une femme de ménage.
Il meurt le à Barbizon[2],[3]. Son épouse meurt le dans la villa Stelle au 16 avenue de Borriglione à Nice. Elle est inhumée avec lui à Barbizon.
Galerie
Berger et son troupeau sur la colline, huile sur toile, signée en bas à droite, 120 × 163 cm, collection privéeLa Bergère et ses moutons en forêt, huile sur toile, signée en bas à droite et datée 1879, 65 × 95 cm, collection privée Berger et son troupeau, huile sur toile, signée en bas à droite, 66 × 54 cm, collection privée
(en) «Charles Ferdinand Ceramano», extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN9780199773787)
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P. & V. Berko, Dictionnaire des peintres belges, nés entre 1750-1875, Bruxelles, 1981
WG Flippo, Lexique des peintres romantiques belges, Anvers, 1981
V. Arickx, « Peintre oublié de Tielt, Ceramano ou Ch. F. Sermain », in Biekorf, LXXXVI, 1986
G. Schurr, Le Guide argus de la peinture du XIXesiècle à nos jours, Paris, 1989
Collectif, Dictionnaire des peintres belges du XIVesiècle à nos jours, Bruxelles, 1994.
Lexique de Flandre occidentale des artistes des arts visuels, 6, Bruges, 1997.
JM. Duvosquel et Ph. Cruysmans, Dictionnaire belge et des peintres animalier néerlandais, nés entre 1750 et 1880, Knokke, 1998.
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PMJE, Jacobs, Visual Benelux, Manuel biographique, Tiburg, 2000.
(de) B. Müllerschön et T. Maier, Die Schule der Maler von Barbizon Wegbereiter des Impressionismus, Stuttgart, 2002.
(de) Ulrich Thieme, Felix Becker et Hans Vollmer, «Ceramano, Charles-Ferdinand», dans Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol.6, E. A. Seemann, , 612p. (lire en ligne), p.290
Notes et références
Au recensement de la population, il vit toujours avec Jeanne van Eeckhout désignée comme sa gouvernante, et une servant de dix-neuf ans.
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