Plaque au n°80 rue de Provence (9e arrondissement de Paris), où il vit de 1871 à 1885.
Constantin Guys est issu d'une famille de La Ciotat, fils de François-Lazare Guys (1752-1843), vice-consul de France et commissaire de la marine. Il débute par la carrière militaire. Très jeune, âgé d'à peine 19 ans, il s'embarque à Marseille sur un bateau danois, Le Jupiter, en octobre 1821 pour participer à la guerre d’indépendance grecque; nombre de membres de sa famille, notamment son père, avaient depuis deux siècles fréquenté le Levant, comme négociants ou agents consulaires[1].
En 1830, il acquiert une notoriété dans le domaine des arts, par des dessins et des lithographies. Toute sa vie, il demeure fidèle à ces deux modes d'expression, qui lui permettent de devenir un chroniqueur prolifique et brillant de la vie de son temps.
En 1854 et 1855, il se rend en Crimée et illustre les événements de la guerre de Crimée pour le magazine britannique The Illustrated London News.
Il est le dédicataire du poème Rêve parisien de Charles Baudelaire (publié dans le recueil Les Fleurs du mal)[2]. Baudelaire rédige à propos de son œuvre Le Peintre de la vie moderne, que l'on peut considérer comme un essai ou un éloge, et dans lequel il définit notamment la notion de modernité.
Constantin Guys meurt le à Paris, et est inhumé au cimetière parisien de Pantin dans la 14e division.
Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne, 1863 (lire en ligne).
Constantin Guys (1802-1892): un peintre de la vie au XIXe siècle, préface d'Armand Dorville, notes par Jean Messelet, catalogue d'exposition, Paris, Musée des arts décoratifs, 1937.
Constantin Guys, Fleurs du mal, Daniel Marchesseau (dir.) et al., catalogue de l'exposition au Musée de la vie romantique, Paris, 2002.
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