Cornelis Bloemaert, appelé également Cornelis Bloemaert II ou Cornelis Bloemaert le jeune, né en 1603 à Utrecht (Pays-Bas) et mort à Rome le , est un peintre et graveur néerlandais du siècle d'or.
Biographie
Cornelis est le deuxième fils d'Abraham Bloemaert et de Gerarda de Roy, frère d'Adriaen, de Hendrick et de Frederick Bloemaerst et le petit fils de l'architecte Cornelis Bloemart I(nl)[1].
Cornelis Bloemaert débute comme peintre avec son père Abraham Bloemaert puis avec Gerrit van Honthorst[2]. Bien que sa formation soit celle d'un peintre, il se consacre essentiellement à la gravure avec des portraits et des scènes religieuses, guidé dans son travail par Crispin de Passe[3].
En 1630, il se rend à Paris où il réalise diverses gravures, dont Le Temple des muses d'après Michel de Marolles[4]. De 1633 à 1692, son activité se passe à Rome où fait la connaissance de Jacob Ferdinand Voet et où il devient membre des Bentvueghels, une association romaine fondée en 1623 par des artistes hollandais, allemands et français[2].
Quelques-uns de ses travaux lui valent un certain respect dans sa profession, comme les gravures d'après Annibale Carracci (La Sainte Famille), Pietro da Cortona (L'Adoration des bergers), et Rubens (Méléagre).
Son style se distingue par la richesse des nuances et la finesse des valeurs intermédiaires[3].
Quelques œuvres
Ses œuvres forment de vastes albums et incluent des reproductions de peintres célèbres comme Caravage, Rubens, Titien, Raphaël et Pierre de Cortone, albums qu'il exécute tout en consolidant son expérience néerlandaise. Il est à l'initiateur de la transition vers une gravure plus moderne qui relie dans son geste «le ciseau au pinceau»[6].
Portrait de Louis XIII, à cheval, en armure, gravure au burin non datée[7];
Tableaux du temple des Muses, gravure en taille douce, 1655[8];
L'Asia, frontispice pour Daniello Bartoli, 1667[14]
Saint Paul parlant au peuple grec du jugement dernier, d'après Ciro Ferri, 1667, avec inscription "Quidam irridebant, quidam crediderunt" (certains en rient, d'autres croient)[15].
Portrait de Louis XIII, à cheval, en armure, son bâton de commandement à la main; il galope vers la droite: [estampe], Gallica.bnf. (lire en ligne)
Tableaux du temple des muses [estampe] / gravés en tailles-douces par les meilleurs maistres de son temps pour représenter les vertus et les vices, sur les plus illustres fables de l'antiquité; avec les descriptions, remarques et annotations composées par Me Michel de Marolles, (lire en ligne)
(en) Walter S. Gibson, Pleasant Places: The Rustic Landscape from Bruegel to Ruisdael, University of California Press, , 291p. (ISBN978-0-520-21698-3, lire en ligne), rechercher "Cornelis Bloemaert"
(la) Hieronymus Tetius, Aedes Barberinae ad Qvirinalem un comite Hieronymo Tetio descriptae. Eminentissimo Ivlio Mazarino SRE cardinali dicatae, Sumptibus Philippes De Rubeis, , ill. par des gravures sur cuivre, 343p. (lire en ligne) sur le site l'Université de Cologne, Institut archéologique
(it) Maria Grabriella Matarazzo, Cornelis Bloemaert interprète du baroque romain (1603-1692), Thèse à l'Université de Pise, (lire en ligne)
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