Cyprien Godebski né le à Méry-sur-Cher et mort le à Paris est un sculpteur franco-polonais.
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Cyprien Quentin Godebski |
Nationalité |
franco-polonaise |
Activité |
sculpteur |
Mouvement |
néo-baroque |
Famille |
Famille Godebski, Godziemba (d) ![]() |
Père |
Franciszek Ksawery Godebski (en) ![]() |
Conjoint |
Zofia Servais (d) (jusqu'en ) ![]() |
Enfants | |
Parentèle | |
Distinction |
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Issu d'une famille de noblesse polonaise, Cyprien Quentin Godebski est le fils de l'écrivain polonais Franciszek Ksawery Godebski (en) (1801-1869) et de Ludwika Dezyderia Rymińska, et le petit-fils du poète Cyprian Godebski (1765-1809).
Il séjourne longtemps en France, notamment à Avon et Fontainebleau.
Il est l'ami de Stéphane Mallarmé, Franz Liszt, Alphonse Daudet et des frères Goncourt.
À l'automne 1872, il est décoré de l'ordre de Léopold.
Cyprien Quentin Godebski s'est marié trois fois[1].
En 1865, à Hal (ou Halle), près de Bruxelles, il épouse Eugénie Léopoldine Sophie Servais (1843–1872), fille du violoncelliste et compositeur Adrien-François Servais (surnommé le « Paganini du violoncelle » par les artistes de son époque), et sœur du compositeur et chef d'orchestre Franz Servais. Après avoir donné naissance à deux fils, François (dit Franz) Joseph Joachim (1866-1948)[2] qui deviendra violoniste et compositeur ; Ernest (1867-1890), mort au Tonkin ; Sophie Servais meurt en mettant au monde une fille, Marie Sophie Olga, plus connue sous le nom de Misia Sert (1872–1950), pianiste, égérie de nombreux peintres impressionnistes et musiciens du début du XXe siècle, qui épousera successivement Thadée Natanson, Alfred Edwards, propriétaire du journal Le Matin, et José Maria Sert, peintre espagnol.
Puis en 1874, à Carrare (Italie)[3], il épouse Mathilde Marie Madeleine Rosen (1837-1887)[4], veuve d'Ignace Natanson, mort en 1863. Le couple aura un fils, Cyprien Xavier Léonard, dit Cipa Godebski (1875-1937), homme de lettres, époux d’Ida Godebska (1872-1935)[5], fille du juriste Franciszek Kasparek (1844-1903).
Enfin en 1888, dans le 16e arrondissement de Paris[6], il épouse Marie Mathilde Justine Adrienne de la Frenaye (1839-1912)[7], veuve du marquis Adolphe Antoine Le Pellerin de Gauville (1814-1872). Le couple n'aura pas d'enfant.
Après la mort de son beau-père, Godebski réalise à Hal le Monument à Adrien-François Servais, décore sa maison et l'hôtel de ville avec les figures de La Justice et de La Vérité. Il réalise quelques bustes de compositeurs célèbres belges pour le Conservatoire royal de Bruxelles (Adrien-François Servais, Henri Vieuxtemps, François-Auguste Gevaert) et celui du Dr Burggraeve, conservé au musée des Beaux-Arts de Gand. En Belgique, il expose ses œuvres à Anvers en 1867, et à Bruxelles en 1875 et 1884.
À Paris au cimetière de Montmartre, on lui doit un médaillon en bronze sur la tombe d'Hector Berlioz, ainsi qu'une statue en marbre de Calliope, muse de la poésie, sur la tombe de Théophile Gautier.
Au cimetière du Père-Lachaise, un Ange orne la sépulture des familles Galezowski et Tamberlick.
Le musée du Louvre conserve son buste de l'archéologue Henry Barbet de Jouy.
Dans le Finistère, son Monument au général Le Flô est érigé à Lesneven. Sa statue en marbre de Carrare de Notre-Dame-des-Naufragés à la Pointe du Raz, sur la commune de Plogoff, fut réalisée en 1904, à la suite de la mort de son fils Ernest au Tonkin.
Il réalise les bustes de Jean-Sébastien Bach et de Beethoven pour le compte des Roumiantzeff à Moscou, et de nombreux bustes de personnalités polonaises dont, à Varsovie, le Monument à Adam Mickiewicz (1898), célèbre poète romantique polonais.
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