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Eugène-Ernest Hillemacher est un peintre français, né à Paris le et mort dans la même ville le [1].

Eugène-Ernest Hillemacher
Portrait d'Eugène-Ernest Hillemacher dans son intérieur, photographié par Dornac en 1887, collection privée (tirage proposé en vente publique chez Piasa 2011, 2013 et 2015 sans être vendue : source Piasa svv).
Naissance

Paris
Décès
(à 69 ans)
10e arrondissement de Paris
Nom dans la langue maternelle
Eugène Ernest Hillemacher
Nationalité
Français
Activité
Peintre
Formation
Beaux-Arts de Paris
Maître
Lieu de travail
Mouvement
académique
Fratrie
Enfants
Paul Hillemacher
Lucien Hillemacher
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur‎
Psyché aux enfers (1865), National Gallery of Victoria, Melbourne.
Psyché aux enfers (1865), National Gallery of Victoria, Melbourne.

Portraitiste et peintre d’histoire et de genre, Hillemacher appartient au courant dit de la peinture académique, entre la monarchie de Juillet, le Second Empire et la troisième République.


Biographie


Fils de Jean Guillaume Hillemacher (1784-1867), directeur de la Compagnie des quatre canaux, poète et fabuliste, chevalier de la Légion d'honneur, et de Wilhelmine Christine Faber[alpha 1], il est élève de Léon Cogniet à l’École des beaux-arts de Paris à partir de 1838 et débute au Salon en 1840 avec Cornélie, mère des Gracques et Cuirassier au repos. Par la suite, il continue à prendre part activement aux expositions parisiennes avec tableaux d’histoire, de genre et des portraits. Les seconds lui valent un franc succès auprès du public et de nombreuses commandes. Plusieurs de ses œuvres ont été reproduites en héliogravure tels Molière consultant sa servante, Philippe IV et Vélasquez, Morlimer et Richard Plantagenêt, La Partie de Whist, Boileau et son jardinier, Les Oies de Frère Philippe, qui le rendent populaire.

Hillemacher obtient une médaille de seconde classe en 1848 et de première classe en 1861 et 1863.

Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1865. Son frère, Frédéric-Désiré, est surtout connu comme graveur[2].

Hillemacher se marie en 1850 avec Isabelle Julie Antoinette Oosterlinck. Ses deux fils, Paul et Lucien, font une belle carrière comme compositeurs, tous deux prix de Rome (1876 et 1880).

Eugène-Ernest Hillemacher meurt à son domicile du 46 boulevard Magenta, dans le 10e arrondissement, le à midi[alpha 2]. Le fonds de son atelier est vendu à l'hôtel Drouot, le 7 mai suivant.


Œuvres


Le petit Jehan de Saintré et la Dame des belles cousines (1868), œuvre non localisée.
Le petit Jehan de Saintré et la Dame des belles cousines (1868), œuvre non localisée.
Aristide et le paysan (1869), musée des beaux-arts de Dijon.
Aristide et le paysan (1869), musée des beaux-arts de Dijon.



Collections publiques



Notes et références


Notes
  1. Fille d'un peintre et sœur du graveur belge à l'eau-forte, Frédéric Théodore Faber (1782-1844)
  2. Acte de décès no 963 (vue 3), registre des décès du 10e arrondissement pour l'année 1887 sur le site des Archives numérisés de la ville.
  3. Hillemacher se fait domicilier au 39 rue Hauteville
  4. « Une dame Campanienne ayant étalé devant Cornélie ses bijoux et lui ayant demandé à voir le siens : Voilà mes parures et mes plut beaux ornements, lui répondit celle-ci en montrant set deux enfants. »
  5. Hillemacher se fait domicilier au 55 rue Hautevuille
  6. D'après Paul et Virginie : « Ce fut de cette élévation que Paul aperçut le vaisseau qu'emmenoit Virginie. Il le vit à plus de dix lieues au large comme un point noir au milieu de l'Océan. Il resta une partie du jour tout occupé à le considérer. »
  7. Hillemecher se fait domicilier au 4, rue de Paradis-Poissonnèe.
  8. « 11- Mais Marie se tint dehors près du Sépulcre… Jésus lui fit : Marie !…» (Évangile selon Saint Jean, chap. XX, § II)
  9. « La Fortune passa, l'éveilla doucement, / La Fortune passa, l'éveilla doucement, lui disant ; Mon Mignong, je vous sauve la vie. / Soyez une autre fois plus sage, je vous prie ; / Si vous fussiez tombé, l'un s'en fût pris à moi.» (La Fontaine, Liv. V, Fable VI).
  10. Domicilié à Rome et à Paris, 20, rue St Fiacre.
  11. « L'aîné les ayant pris, et fait tous les efforts, / les rendit en disant : je le donne au plus fort » (La Fontaine)
  12. Le capitaine E. Doulcet (1847)
  13. Hillemacher se faite domicilier au 34 rue La Fayette.
  14. « Au bruit des lugubres fanfares, / Hélas, vos yeux se sont ouverts ! / C'était le clairons de barbares Qui nous annonçait nos revers./Dans le fracas des armes / Sous nos murs en débris. / Vous mêliez à nos larmes / Votre premier souris.» (Béranger)
  15. « La comtesse Godiva, affectionnant extrêmement la ville de Coventry, avait souvent prié son mari que, pour l'amour de Dieu et de la sainte Vierge, il affranchit cette ville de la dure servitude qui pesait sur elle. Mais lui, se plaignant de ses importunités à propos d'une chose incompatible avec ses intérêts, lui enjoignit à l'avenir de ne plus revenir sur ce sujet. Cependant la comtesse le sollicitant toujours, il lui dit enfin que si elle voulait aller achever toute nue d'un bout de la ville à l'autre en vue de tout le monde, il lui accorderait sa demande. À quoi elle répondit : « mais, me permettez-vous de le faire ? » et il lui lit : « oui…» Alors, la noble dame, à un jour dit, toute nue sur un cheval avec ses cheveux déliés qui couvraient tout le corps jusqu'aux jambes, exécuta sa promenade et revint joyeuse vers son mari, qui là-dessus octroya aux habitants une charte de liberté ou immunité. L'histoire ajoute que tous les habitants de Coventry s'étaient tenus renfermés chez eux, porte et fenêtres closes, par respect pour le dévouement de leur noble comtesse ; un tailleur seul eut lu curiosité de la regarder passer et devint aveugle en punition de son indiscrétion. »
  16. « Puis, sur le mets qu'on lui donne / Délicat, il souffle aussi / Le satyre s'en étonne : / Notre hôte, à quoi bon ceci ? » (La Fontaine, Livre V, Fable VII)
  17. Monsieur Warin
  18. Poésie de Clotilde de Surville : « O cher enfantelel, vrai pourtraict de ton père, / Dors sur le scyn que ta houche a pressé ! / Dors petiot ! clos amy, sur le seyn de ta mère / Tien doulx œillet par le somme oppressé. »
  19. M. L/ Geffrier
  20. Madame Oosterlinck, belle-mère de l'artiste
  21. Mme Dumas de l'île Maurice
  22. Huile sur toile. H. 96.5 ; L. 137.2. Vendu à l'administration des Beaux-arts pour 5000 francs (Archives Nationales, F/21/*7639) ; Présenté en 1868 dans les salons du Comte de Nieuwerkerke, surintendant des Beaux-arts ; Vente Napoléon III en 1881 ; acquis à cette vente par M. Lannoy, marchand de tableaux pour 1350 francs ; Vente Christie's, New York, 4-5 avril 2007, lot. 164 (10800 dollars). Daté et signé en bas à droite : « Ernest Hillemacher 1868 ».
  23. Archives Nationales, dossier F/21/0445
  24. Lucille Hillemacher, nièce de l'artiste
  25. Lucien Hillemacher, fils de l'artiste
  26. « Sp. Tarpeius commandait la citadelle de Rome ; sa fille est séduite par l'or de Tatius qui la rencontra comme elle sortait des murs pour puiser l'eau nécessaire aux sacrifices ; elle consentit à laisser entrer les Sabins dans la citadelle… La tradition ajoute que les Sabins portaient au bras gauche des bracelets d'or et que la jeune fille avait stipulé qu'ils lui donneraient ce qu'ils avaient à la main gauche : au lieu de ces anneaux, ils jetèrent sur elle leurs boucliers dont le poids l'écrasa » (Tite-Live, liv. 1). Huile sur toile. H. 105 ; L. 140.
  27. Camille Pariset. Huile sur toile. H. 65 ; L. 54.
Références
  1. Emmanuel-Charles Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 4, p. 704.
  2. Henri Béraldi, Les graveurs du XIXe siècle, guide de l'amateur d'estampes modernes, Paris, Conquet, 1889, tome. 8, p. 118.
  3. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants & exposés au musée Royal, le 5 mars 1840, Paris, Vinchon, 1840, no 836, p. 92.
  4. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants & exposés au musée Royal, le 15 mars 1841, Paris, Vinchon, 1841, no 992, p. 125.
  5. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants & exposés au musée Royal, le 15 mars 1843, Paris, Vinchon, 1843, no 609, p. 77.
  6. Ibid., no 610, p. 77.
  7. Ibid., « Portrait de l'auteur », no 611, p. 77.
  8. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants & exposés au musée Royal, le 15 mars 1844, Paris, Vinchon, 1844, no 935, p. 116.
  9. Explication des ouvrages de peinture, de sculpture, architecture, gravure et Lithographie des artistes vivants exposé au Musée Royal le 15 mars 1845, Paris, Vinchon fils et successeur de Mme Vve Balland; 1845, no 836, p. 102
  10. Idid., no 837
  11. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants & exposés au musée Royal, le 16 mars 1847, Paris, Vinchon, 1847, no 825, p. 98
  12. Ibid., no 826, p. 98.
  13. Ibid., no 827, p. 98.
  14. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants & exposés au musée national du Louvre, le 15 mars 1848, Paris, Vinchon, 1848, no 2256, p. 164.
  15. Ibid., no 2257, p. 164
  16. Ibid., no 2258, p. 164
  17. Ibid., no 2259, p. 165
  18. Ibid., no 2260, p. 165
  19. Ibid., no 2261, p. 165
  20. Ibid., no 2262, p. 165
  21. Ibid., no 2263, p. 165
  22. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants & exposés au Palais des Tuileries, le 15 juin 1849, Paris, Vinchon, 1849, no 1045, p. 92.
  23. Ibid., no 1046, p. 92
  24. Ibid., no 1047, p. 93
  25. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, et lithographie des artistes vivants & exposés au Palais National, le 30 décembre 1850, Paris, Vinchon, 1850, no 1527, p. 133
  26. Ibid.., no 1528, p. 133
  27. Ibid., no 1529, p. 133
  28. Ibid., no 1530, p. 133
  29. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, lithographie et architecture des artistes vivants, exposés au Palais Royal, le 1er avril 1852, Paris, Vinchon, 1852
  30. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, et lithographie et architecture des artistes vivants, exposés au Menus Plaisirs, le 15 mai 1853, Paris, Vinchon, 1853, no 605, p. 120.
  31. Ibid., no 606, p. 121.
  32. Ibid., no 607, p. 121.
  33. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, et lithographie et architecture des artistes vivants étrangers et français, exposés au Palais des Beaux-Arts, avenue Montaigne, le 15 mai 1855, Paris, Vinchon, 1855, no 3301, p. 346.
  34. Ibid., no 3302, p. 346.
  35. Ibid., no 3303, p. 346.
  36. Ibid., no 3305, p. 346.
  37. Ibid., no 3307, p. 346.
  38. Ibid., no 3306, p. 346.
  39. Ibid., no 3304, p. 346.
  40. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, lithographie et architecture des artistes vivants: exposés au Palais des Champs-Elysées le 15 juin 1857, Paris, C. de Mourgues, 1857
  41. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, lithographie et architecture des artistes vivants: exposés au Palais des Champs- Élysée, le 1er mai 1861, Paris, C. de Mourgues, 1861
  42. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, lithographie et architecture des artistes vivants: exposés au Palais des Champs-Élysée, le 1er mai 1863, Paris, C. de Mourgues, 1863
  43. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants: exposés au palais des Champs- Elysées le 1er mai 1864, Paris, C. de Mourgues, 1864
  44. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants: exposés au palais des Champs- Elysées le 1er mai 1866, Paris, C. de Mourgues, 1866
  45. Explication des ouvrages de peinture, dessin, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants: exposés au palais des Champs- Elysées le 1er mai 1868, Paris, C. de Mourgues, 1868
  46. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants: exposés au palais des Champs- Élysée le 1er mai 1869, Paris, C. de Mourgues, 1869
  47. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants, exposés au Palais des Champs Elysées, le 1er mai 1880, Paris, Imprimerie Nationale, 1880, no 1849, p. 183.
  48. Ibid., no 1850, p. 183
  49. Cornelis de Witt fut torturé et assassiné en 1666 par les partisans de Guillaume d'Orange après avoir tenté de l'assassiner.
  50. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.

Annexes



Bibliographie



Liens externes


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[de] Eugène Ernest Hillemacher

Eugène Ernest Hillemacher (* 13. Oktober 1818 in Paris; † 3. März 1887 ebenda) war ein französischer Maler, der der Akademischen Kunst zugerechnet wird.

[en] Eugène Ernest Hillemacher

Eugène Ernest Hillemacher (13 October 1818, Paris – 3 March 1887, Paris) was a French history, portrait and genre painter in the Academic style.
- [fr] Eugène-Ernest Hillemacher



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