Eugène Froment est né à Sens le , fils d'un maître d'hôtel et d'une lingère[1]. Marié en 1863, il a notamment eu quatre fils, Albert Pierre Eugène Froment (1863-1923), archiviste, Émile-Alphonse Froment (Paris, - ), graveur avec lequel il a collaboré, Maurice Froment (Paris, 1870-1954), également graveur, et André Froment (Montévrain, 1885 - Viry-Châtillon, 1977).
Froment étudie la gravure sous la direction d'Alphonse Louis Félix Tauxier(d) (1830-après 1904?), originaire de Villers-Cotterêts[2]; il intègre ensuite l'École impériale de dessin, dirigée par Horace Lecoq de Boisbaudran[réf.nécessaire].
Il présente une première fois son travail au Salon de 1868, une xylogravure d'interprétation d'après Théodore Rousseau; il réside à cette époque au 44, rue du Montparnasse[3]. Ayant des liens avec des graveurs français installés à Londres, comme Alphonse Legros, il revient au Salon en 1873, exposer deux séries de bois, des scènes de genre d'après William SmallWilliam Small, publiées dans The Graphic[4], puis de nouveau entre 1874 et 1879. Il interprète Benjamin-Constant, dont il sera le graveur attitré, et commence à travailler pour L'Illustration. En 1880, il expose des bois au Salon des artistes français[5]. Il commence à travailler pour la revue d'Eugène Véron, L'Art. Il collabore également par la suite à The Illustrated London News, au Monde illustré, à la Revue illustrée.
Dans les années 1876-1886, outre son atelier parisien situé quartier Montparnasse, il achète une maison à Montévrain où il accueille ses amis xylographes avec qui il travaille en société, comme Maximilien Luce (qu'il eut comme élève), Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi, Léo Gausson[6]… Il est aussi proche du graveur Émile Thomas (1841-1907).
Ses premières collaborations à des ouvrages illustrés remontent au recueil Sous Bois. Impressions d'un forestier d'André Theuriet (édition de 1883)[7]. Il devient ensuite, à partir de 1896, l'un des graveurs attitrés de l'éditeur Édouard Pelletan, qui recrute également son fils Émile (dit «Froment fils»)[8],[9].
Pour l'année de sa mort, la plupart des sources d'autorité indiquent 1926, d'autres 1916 ou 1924.
Micheline Hannotelle, «Léo Gausson et Zola», in: Les Cahiers naturalistes: bulletin officiel de la Société littéraire des amis d'Émile Zola, 1989, p.200.
Philippe Di Folco, «L'Estampe et l'affiche, une revue méconnue», in: La Revue des revues. Histoire et actualité des revues, vol. 52, automne 2014, pp.24-35(ISBN978-2907702669).
«L’Éditeur architecte», dans Philippe Kaenel (dir.), Le Métier d'illustrateur (1830-1880): Rodolphe Töpffer, J. J. Grandville, Gustave Doré, Genève, Droz, 2005, pp.533-537.
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