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Louis-Théodore-Eugène Glück, dit Eugène Gluck, né à Altkirch (Haut-Rhin) le et mort à Paris le , est un artiste peintre, aquarelliste, lithographe et illustrateur français.

Eugène Gluck
Biographie
Naissance

Altkirch
Décès
(à 78 ans)
15e arrondissement de Paris
Nationalité
Française
Activités
Peintre, illustrateur, lithographe
Autres informations
Maîtres
Distinction
Ordre des Palmes académiques

Biographie


Urania, carreaux de Deck d'après un modèle de Gluck (1874).
Urania, carreaux de Deck d'après un modèle de Gluck (1874).

Louis-Théodore-Eugène Glück est né à Altkirch (Haut-Rhin) le [1]. Il est le fils de Jean-Antoine-Baptiste Glück (vers 1782-18..), directeur des postes à Altkirch sous l'Empire[2], et de Marie-Anne dit « Nanette » Fleury (vers 1782-18..), native de Porrentruy[1]. Il est le frère de Jean-Baptiste Glück (1809-18..), professeur agrégé d'Histoire et professeur certifié d'allemand, en poste au lycée de Cahors entre 1839 et 1853, puis employé comme traducteur de la presse allemande à la Sûreté générale à partir de 1864[3].

Il a pour premier maître le peintre Gabriel-Christophe Guérin à Strasbourg. C'est dans cette ville qu'il réalise son premier travail important, une série de 52 planches retraçant le cortège de la fête de Gutenberg célébrée le 24 juin 1840. Trois ans plus tard, en 1843, il s'installe à Paris, où il devient l'élève de Léon Cogniet. Il est admis à l'École des beaux-arts le 2 octobre 1844.

Dès 1847, Eugène Gluck participe au Salon mais l’État ne lui achète aucune de ses œuvres avant 1871.

Vers 1849, il devient l'ami de Jules Breton, qui lui attribue un rôle pionnier dans la peinture de « plein air »[4].

Il est aussi l'auteur de nombreuses illustrations, dessins sur zinc (procédé Comte) ou lithographies, notamment 24 planches pour l’Album historique du département du Lot (Paris, 1852) rédigé par son frère Jean-Baptiste.

À partir de 1862, il crée des faïences pour la fabrique des frères Xavier et Théodore Deck. Resté fidèle à son département natal, il fait partie des initiateurs du Musée des beaux-arts de Mulhouse en 1865.

Sous la Commune de Paris (1871), Gluck est élu à la commission fédérale de la Fédération des artistes de Paris, qui le nomme, aux côtés de Jean Chapuy, adjoint de l'administrateur provisoire du Musée du Luxembourg, André Gill.

Le 9 avril 1881, Gluck épouse une fleuriste, Jeanne-Marie Riou (1838-19..), à la mairie du 6e arrondissement. Les peintres Jules-Emmanuel Valadon et Jules-Antoine Legrain ainsi que le sculpteur Étienne Leroux y assistent en tant que témoins des époux[1].

Le 12 janvier 1895, Gluck est nommé officier d'Académie[5].

Membre de la Société des artistes français, Gluck expose jusque dans les années 1890. Menacé par la cécité, il ne peut plus continuer à travailler de son art. Une vente d’œuvres à son profit, à laquelle contribuent de nombreux artistes, est par conséquent organisée le 24 mai 1898 à la salle de la Société populaire des beaux-arts, au no 13 de la rue de la Grange-Batelière[6]. Gluck meurt peu de temps après, le 10 août, en son domicile de la rue de Vaugirard, à Paris[7]. Lors de ses obsèques, son ami Auguste Bartholdi prononce un discours sur sa tombe au nom des artistes alsaciens[8].


Œuvres


Sauf mention contraire, il s'agit de peintures à l'huile sur toile.


Références


  1. Archives de Paris, Registre des mariages du 6e arrondissement, 1881 (V4E 3234), acte no 247 du 9 avril (vue 7 sur 19).
  2. Archives départementales du Haut-Rhin, Registre des mariages de la commune d'Altkirch (1793-1819), acte du 24 juin 1807 (élément 317 sur 483).
  3. Jacques Brethomé, La Langue de l'autre : Histoire des professeurs d'allemand des lycées (1850-1880), Grenoble, 2004, p. 207.
  4. Jules Breton, La vie d'un artiste : Art et nature, 7e édition, Paris, Lemerre, 1890, p. 200-201.
  5. Journal officiel de la République française (Lois et décrets), 16 janvier 1895, p. 272.
  6. Le Figaro, 17 mai 1898, p. 4.
  7. Archives de Paris, Registre des décès du 15e arrondissement, 1898 (V4E 9919), acte no 3051 du 10 août (vue 8 sur 25).
  8. Le Figaro, 12 août 1898, p. 2.

Voir aussi



Bibliographie



Liens externes


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