Florentin Servan, né à Lyon le , et mort dans cette ville le , est un peintre paysagiste français du XIXesiècle, de l’école de Lyon.
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Issu d’une famille consulaire, de marchand drapier en gros, rien ne le destine à la carrière de peintre. À la mort de son père il entre à l’École des Beaux-Arts de Lyon (1830-1832). Il suit l’enseignement d’Augustin Thierriat dans la classe de la Fleur[1], destinée aux dessinateurs de la Fabrique. Il bénéficie des conseils de Victor Orsel son oncle maternel.
Profondément chrétien, il fréquente activement le milieu catholique lyonnais. Il partage le même idéal spirituel et artistique que son ami d’enfance Louis Janmot. Parrainé par Frédéric Ozanam, il devient membre des Conférences Saint-Vincent-de-Paul en 1837, et de l’Institut Catholique en 1842. Son engagement se retrouve dans sa peinture. Il débute officiellement en 1840, avec Louis Janmot, Auguste Flandrin et Jean-Baptiste Frénet avec des paysages religieux à mi-chemin entre la peinture d’histoire et le paysage[2].
Il effectue deux voyages en Italie 1844 et 1866, un séjour à Hyères en 1842.
Il peint presque exclusivement dans le Bugey (Ain), devient propriétaire du château de Lacoux en 1840 et maire du village de 1848 à 1868. Il y séjourne chaque année de l’été à l’automne. Il y reçoit à plusieurs reprises son ami le paysagiste Paul Flandrin, élevé avec son frère Hippolyte dans cette partie du Bugey.
Il expose à Lyon de 1838 à 1867, au Salon de Paris de 1839 à 1850, remporte une médaille d’or de 3eclasse, en 1846. Devenu veuf en 1850, il renonce à une carrière parisienne.
Représentant lyonnais du paysage mystique, il réalise des paysages historiques dans lesquels la nature est consciencieusement reproduite à partir d’études prises sur le motif, puis recomposée en atelier et idéalisée selon les codes des compositions classiques. Les environs de Lacoux lui servent de cadre à des scènes religieuses, remplacées vers 1850 par de petites figures et des scènes pastorales. Dans les années 1860, son style devient plus flou et empreint d’un sentiment mélancolique.
Une maladie des yeux lui fait abandonner la peinture en 1868. Il se consacre alors aux œuvres charitables (Hospice de Saint-Alban, Maison de charité pour les petits garçons d’Oullins[3] ). Ami de Pierre Bossan il fait partie de la Commission des artistes de Fourvière en 1863 — 64. Siège de 1874 à 1878 à la Commission consultative des beaux-arts de la Ville de Lyon[4].
Œuvre
Paysages religieux
Le Sacrifice de Noé
Le Bon Pasteur
Saint Antoine ensevelit le corps de Saint Paul
Saint Augustin
Sainte Geneviève en prière, paysage
Sainte Brigitte donnant du lait de ses troupeaux aux voyageurs malades, paysage
Paysage «Rachel et Lia»
Arrivée de Jacob au pays de Laban
Saint Bernard visité dans sa retraite par Saint Malachie, primat d'Irlande[5]
Apocalypse de Jésus-Christ (St Jean écrivant l’Apocalypse dans l’ile de Pathmos)
David Berger
Vue de la campagne de Rome
La Mort de Moïse
Élie dans le désert assis au bord du torrent de Carith
Magdeleine, paysage
Saint Jérôme, paysage
Sainte Marie l’Égyptienne
Paysages
Vue prise du clos de Lacoux
La ville d’Hyères vue des bords de la mer
Paysage d’Italie
La promenade du Poussin, bords du Tibre
Galerie de Chênes verts de Castel Gandolfo à l’Arricia
Vue prise sur les bords du Rhône, près de Lyon
Le Soir
Étude d’après nature
Paysage, "femme à l’amphore
Paysage «coucher de soleil sous bois»
Paysage «soleil couchant»
Paysage «prairie bordée de rochers»
Paysage «chemin tournant»
Paysage (musée des beaux-arts de Lyon)
Paysage «la vallée»
Paysage «Brouillard d’automne»
Le pont de Nomentano environs de Rome
Autres œuvres
Portraits: Portrait de l’auteur - Portrait d’enfant - Portrait de l’Abbé P
Tableaux religieux: Notre-Dame des Martyrs (Chapelle du Refuge Saint-Michel Lyon)
Bibliographie
Élisabeth Hardouin-Fugier, Étienne Grafe, Répertoire des peintres lyonnais du XIXesiècle, centre art contemporain de Lacoux, 1980.
Les peintres de l’âme, catalogue de l’exposition du Musée des Beaux-Arts de Lyon, 1981.
Élisabeth Hardouin-Fugier, Louis Janmot, 1814–1892, Presses universitaires de Lyon, Lyon 1981.
Paysagistes lyonnais 1800-1900, catalogue de l’exposition du Musée des Beaux-Arts de Lyon, 1984.
Élisabeth Hardouin-Fugier, Étienne Grafe, La peinture lyonnaise au XIXesiècle, Édition de l'Amateur, 1995, Lyon, 311 p., (ISBN2-85917-193-2)
L’Ain, ses peintres d’hier, Amis de Brou-Musée de Brou, Bourg en Bresse, 1998.
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