Jean Taurin Denis François Bonneville, né le à Bacqueville-en-Caux [1] et mort le dans l'ancien 10earrondissement de Paris[2], est un peintre, dessinateur, graveur et éditeur français.
Cet article est une ébauche concernant un peintre français et la Révolution française.
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Portrait présumé de Louis Antoine de Saint-Just (1767-1794), conventionnel (1791), Paris, musée Carnavalet.Portrait présumé de Georges Couthon (vers 1800), Paris, musée Carnavalet.
François Bonneville est le fils de Jean Taurin Bonneville, employé aux aides, et Marie-Anne Durand[3].
Il y a peu d'éléments sur la vie de François Bonneville, dont l'activité en tant que peintre, dessinateur et graveur s'exerça à Paris, entre 1791 et 1814. Au cours de cette période, il change plusieurs fois d'adresse dans la capitale, ouvrant différentes échoppes (imprimerie, vente d'estampes). Jusqu'en 1797, il dirige sans doute l'Imprimerie du Cercle social située 4, rue du Théâtre-Français, puis, jusqu'en 1814, il ouvre successivement deux boutiques rue Saint-Jacques.
En 1794, il participe à l’œuvre collective d'héroïsation de Joseph Bara en réalisant l'estampe Aux grands hommes la patrie reconnaissante. Les martirs de la liberté[4].
Il est incarcéré à la prison du Temple en mai 1799[5].
Durant près de vingt ans, il produit essentiellement une série de portraits de personnages célèbres de la Révolution (1796-1802), ainsi que nombre de gravures allégoriques. Il illustre la Campagne de Bonaparte en Italie (1800).
Portrait de Marguerite-Louis-François Duport-Dutertre, dessiné par François Bonneville et gravé par Jean-César Macret.
Portrait de Jacques-René Hébert, dessiné par François Bonneville et gravé par Edme Bovinet.
Portraits de Bertrand Barère, François Buzot, Fabre d'Églantine, Armand de Kersaint, Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau, Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, dessinés par François Bonneville et gravés par Louis-François Mariage.
Archives départementales de Seine-Maritime, 4E76, registre de BMS Bacqueville en Caux (1755-1757), vue 3/47, 22 février 1755, baptême de Taurin Denis François Bonneville.
Pierre François de Rémusat, Mémoire sur ma détention au Temple 1797-1799, Victor Pierre (éd.), Paris, Alphonse Picard et fils libraires, 1903, p. 119-120, note 4.
Georges Grosjean, La Révolution française (1789-1799): d'après les témoignages contemporains et les historiens modernes, Paris, Librairie d’éducation nationale, [1908].
Hugues Plaideux, «De Coutances à Paris: François Bonneville (1755-1844), un artiste en Révolution», Revue de la Manche, t. 57, fasc. 230, octobre-décembre 2015, p. 3-43.
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