François Dumont, né en 1687[1] à Paris, et mort en 1726 à Lille (Nord), est un sculpteur français[2].
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Biographie
François Dumont est le fils du maître sculpteur Pierre Dumont et de Marie Mercier. Il est le frère du peintre Jacques Dumont dit Le Romain (1701-1781), et le deuxième représentant d'une lignée de cinq sculpteurs[3].
Il obtient le Grand prix de sculpture de 1709. Agréé l'année précédente, François Dumont est reçu, le , à l'Académie royale de peinture et de sculpture avec son marbre du Titan foudroyé (Paris, musée du Louvre). La même année, le , il épouse Anne-Françoise Coypel à l'église Saint-Germain-l'Auxerrois[4], fille de Noël Coypel (1628-1707), peintre ordinaire du Roi et d'Anne Françoise Perrin (vers 1665-1728), artiste peintre aux galeries du Louvre[5]. De cette union naîtra Edme (1720-1775), qui devint sculpteur, père de Jacques-Edme (1761-1844) et grand-père d'Augustin Dumont (1801-1884), eux aussi sculpteurs.
En 1721, il fut appelé à la cour de Lorraine en tant que premier sculpteur du duc Léopold, pour diriger les artistes du duc[6]. Il collabora étroitement avec l'architecte Germain Boffrand dans l'ornementation du château de Lunéville et produisit lui même d'importants ouvrages de sculpture, dont subsistent les trophées d'armes du grand salon, ainsi que les mascarons ornant les arcades du corps principal du château. Il y forma le sculpteur Barthélemy Guibal qui exécuta, d'après ses modèles, les têtes d'angelots ornant les grandes arcades de la chapelle, et lui succéda dans sa charge de premier sculpteur du duc de Lorraine.
En 1725, il exécuta pour les façades latérales de l'église Saint-Sulpice à Paris quatre grandes statues: Saint Pierre et Saint Paul pour la façade nord, Saint Jean et Saint Joseph pour la façade sud.
Il mourut en 1726 des suites d'une chute d'échafaudage en procédant au montage du mausolée de Louis de Melun dans l'église des Dominicains de Lille.
Collections publiques
Compiègne, église Saint-Jacques: Saint Pierre et Saint Paul, statues en pierre, 1713
Lunéville, château: mascarons, dessus de porte de la Salle des trophées, 1721
Montpellier, musée Fabre: Mademoiselle Bonnier, fragment du mausolée des filles de Joseph Bonnier, 1719
Paris:
église Saint-Sulpice:
Façade du transept nord:
Saint Pierre, statue en pierre, 1725
Saint Paul, statue en pierre, 1725
Façade du transept sud:
Saint Jean-Baptiste, statue en pierre, 1725
Saint Joseph, statue en pierre, 1725
musée Carnavalet: Saint Jean-Baptiste[7] et Saint Joseph[8], statuettes en terre cuite, 1725
musée du Louvre: Titan foudroyé, statuette en marbre, 1712, morceau de réception à l'Académie de peinture et de sculpture[9]
Vieux-Moulin, Prieuré de Saint-Pierre-en-Chastres: têtes d'angelots, 1713[10]
Autres collections
Château de Windsor, collections royales anglaises: Prométhée enchaîné, bronze, 1710[11]
Galerie
Détail du Titan foudroyé (morceau de réception, 1712)
Détail du Titan foudroyé (morceau de réception, 1712)
Compiègne, église Saint-Jacques, Saint Pierre, 1713
Compiègne, église Saint-Jacques, Saint Paul, 1713
Prieuré de Saint-Pierre-en-Chastres (Vieux-Moulin)
Paris, église Saint-Sulpice, portail sud, Saint Joseph, 1725
Paris, église Saint-Sulpice, portail sud, Saint Jean-Baptiste, 1725
François Souchal, "François Dumont, sculpteur de transition (1688-1726)", Gazette des Beaux-Arts, 1970, p. 225-250.
François Souchal, French Sculptors of the 17th and 18th Centuries: The Reign of Louis XIV, 1977-1993, vol. 1.
Geneviève Bresc-Bautier, Isabelle Leroy-Jay Lemaistre (sous la direction de Jean-René Gaborit, avec la collaboration de Jean-Charles Agboton, Hélène Grollemund, Michèle Lafabrie, Béatrice Tupinier-Barillon), Musée du Louvre. Département des sculptures du Moyen Âge, de la Renaissance et des temps modernes. Sculpture française II. Renaissance et temps modernes. vol. 1 Adam - Gois, Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1998
Notes et références
Dans son acte de mariage du 21 novembre 1712 en la paroisse de Saint-Germain-l'Auxerrois, il est dit avoir 25 ans passés ce qui le ferait naître en 1687
Thèse en cours à l’École des chartes (prévue pour 2021)
Une famille d'artistes: Les Dumont, 1660-1884., Ch. Delagrave, (OCLC1008481953, lire en ligne)
Elle meurt le , à 8 heures du matin en son domicile du Louvre, veuve de François Dumont sculpteur, elle est inhumée au cimetière des Saint-Innocents en présence de son fils Edme Dumont sculpteur et de Claude François Caresme officier du Roy, beau-frère de la défunte (paroisse de Saint-Germain-l'Auxerrois, Actes d'état-civil d'artistes, p.125.)
Présents, ses parents, Philippe Sauvage, secrétaire de monsieur le marquis de La Chastre, domicilié rue du Mail, paroisse Saint-Eutache, cousin du marié, de Françoise Perrin, mère de la mariée, d'Antoine Coypel, peintre du Roi, garde des tableaux et dessins de Sa Majesté, premier peintre de Monseigneur le duc d'Orléans demeurant aux galeries du Louvre, frère de la mariée, de Noël Nicolas Coypel, fils de feu Noël Coypel demeurant rue des Orties de cette paroisse, frère de la mariée [Antoine Coypel et Noël Nicolas Coypel étaient demi-frères de Anne-Françoise] qui ont signé (Collectif, Actes d'état-civil d'artistes, Slatkine, 1972 p.25.)
Thierry Franz, Guilhem Scherf, Château de Lunéville et Nancy. Musée des beaux-arts, La sculpture en son château: variations sur un art majeur, (ISBN978-94-6161-638-8 et 94-6161-638-4, OCLC1191848237, lire en ligne), p.90-91
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