Max Adolf Friedrich Behn, surnommé Fritz, est né sur le domaine de ses parents à Klein Grabow près de Güstrow. Il est le petit-fils de Heinrich Theodor Behn, un ancien maire de Lübeck.
Il va à l'école Katharineum de Lübeck puis fréquente l'académie des beaux-arts de Munich de 1898 à 1900. Il y est l'élève d'Adolf von Hildebrand et de Wilhelm von Rümann entre autres. Le prince régent Luitpold de Bavière devient son mécène et son ami. Il le décore de la médaille Prinzregent-Luitpold et le fait accéder au titre de professeur.
De 1907 à 1909, il effectue des voyages en Afrique et en Amérique du Sud et y étudie l'anatomie des grands animaux sauvages. Il y réalise également des représentations en plâtre des animaux sauvages. Pendant l'hiver 1911-1912, il se rend à Paris et rend visite notamment à Auguste Rodin. En 1914, il s'enrôle sur le front ouest. Après un court passage au front dans le nord de la France, il sert à partir de mars 1915 jusqu'à son retour en janvier 1916 au quartier général de Rupprecht de Bavière à Lille.
Après son retour de la guerre, il habite dans une maison de campagne dans les Karwendel. Il publie dans cette période des articles à tendance monarchiste. De 1923 à 1925, il retourne en Amérique du Sud. En 1927, il devient illustrateur pour le journal Völkischer Beobachter[1]. De 1931 à 1932, il effectue un troisième voyage en Afrique. À partir de 1925, il travaille et vit à Schwabing, un quartier de Munich.
De 1939 à 1945, il est professeur à l'Académie des beaux-arts de Vienne. Par la suite, il s'installe à Ehrwald pour y continuer son travail avant de retourner en 1951 à Munich.
À l'occasion de son 90eanniversaire en 1968, la ville de Lübeck lui remet une Senatsplakette, sorte de médaille de citoyen d'honneur.
Œuvre
Fritz Behn se spécialise dès le début du XXesiècle dans les représentations figuratives et les petites sculptures. Ses sculptures animales sont remarquables, on citera par exemple le monument anticolonialiste de Brême. Il réalise également des portraits comme ceux de Rainer Maria Rilke, Gerhart Hauptmann, Maria Callas, Ricarda Huch, Albert Schweitzer, Theodor Heuss ou Pie XII. Il acquiert ainsi une renommée internationale. Son comportement contradictoire dans la période nazie est l'objet de critiques à partir des années 1970, cela influe également négativement le prestige de ses statues. Cependant son travail est dans l'ensemble l'objet d'admiration.
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale dans l'église de Ivenack
Monument contre la colonisation à Brême
Antilope proche de la Holstentor à Lübeck
le guerrier mourir à l'Ehrenfriedhof de Lübeck
Œuvre picturale
Todesgenius, tombe de Daniel Schutte, au cimetière Ohlsdorfer de Hambourg de 1901 (Ohlsdorf Kat. Nr. 320)[2]
Sitzender Knabe, tombe Cohen, au cimetière Ohlsdorfer de Hambourg de 1901-04 (Ohlsdorf Kat. Nr. 319)
Geflügelter Chronos, tombe Held, au cimetière Ohlsdorfer de Hambourg de 1904 (Ohlsdorf Kat. Nr. 372)
Statue colossale de deux lions sur le pont Burgtorbrücke de Lübeck aux environs de 1905
Johannes der Täufer, fontaine dans la cour de l'école Johanneum zu Lübeck en 1907
Jüngling mit Füllhorn, tombe Sieveking, au cimetière Ohlsdorfer de Hambourg de 1911 (Ohlsdorf Kat. Nr. 586)
Der Tänzer Nijinski, statue de porcelaine de 1912
Diana mit springender Antilope à Cologne en 1916
Sterbender Krieger, Ehrenfriedhof de Lübeck, Travemünder Allee de 1919
Pantherplastik, parc sud de Cologne-Marienburg, datant d'environ 1920
Sämann, en bronze à Ehrwald en 1925
Schreitende Antilope proche de la Holstentor de Lübeck en 1925
Kriegerdenkmal dans l'ancien parc municipal de Viersen (1926)
(de) Klaus W. Jonas, Der Fichierhauer Fritz Behn., Der Wagen, , p.190-214
(de) Barbara Leisner, Ellen Thormann et Heiko K.L. Schulze, Der Hamburger Hauptfriedhof Ohlsdorf. Geschichte und Grabmäler., t.2, Hamburg Christians Verlag,
(de) Hugo Schmidt, Fritz Behn als Tierplastiker., Munich,
(de) Jan Zimmermann et Thomas Mann, Ihr sehr ergebener Thomas Mann“. Autographen aus dem Archiv des Buddenbrookhauses, Lübeck, Schmidt-Römhild, , «Ich hatte allerlei auf dem Herzen, was ich der Jugend bei dieser Gelegenheit sagen möchte»
(de) Joachim Zeller, Ursel Berger et Günter Ladwig, Tierplastik deutscher Fichierhauer des 20. Jahrhunderts. Sammlung Karl. H. Knauf, Berlin, , «Umstritten, vergessen. Der Tierplastiker Fritz Behn», p.42-51
(de) Reichshandbuch der Deutschen Gesellschaft, t.1, Berlin, Deutscher Wirtschaftsverlag, AG,
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