Vers 1830, Félix-Hippolyte Lanoüe est l'élève de Jean-Victor Bertin, puis entre dans l'atelier d'Horace Vernet à son admission à l'École des beaux-arts de Paris. Il remporte un prix de perspective en 1832 et un second prix de paysage historique au concours du prix de Rome de 1837. Il gagne le grand prix en paysage historique en 1841, avec son tableau sur le sujet Adam et Ève chassés du paradis terrestre par un ange armé d'une épée famboyante[1].
Il débute au Salon de Paris en 1833 et fait un premier voyage à Rome. Son séjour romain interrompt ses envois aux Salons jusqu'en 1847.
Après son retour en France, il voyage dans les vallées de l'Isère, dans le Midi, puis en 1850, en Hollande, et, en 1853, en Russie, où il peint des paysages d'après nature. Il remporte la seconde médaille aux Salons de 1847 et 1861 comme peintre paysagiste naturaliste. Ces tableaux sont appréciés par la bourgeoisie au moment où triomphe le romantisme. L'État français lui achète plusieurs tableaux.
Il produit une série de paysages de la forêt de Fontainebleau, devenue accessible par chemin de fer en 1849. Il ne cherche pas à montrer une nature imposante, mais une image plus modeste de la nature, avec une certaine schématisation et un dépouillement de la ligne et de la forme.[réf.nécessaire]
Félix-Hippolyte Lanoüe est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1864.
Souvenir du parc du prince Chigi à l'Arriccia, à quinze milles de Rome, Salon de 1848
Ruines de la villa de Quintilien et des aqueducs de Claude, dans la campagne de Rome, à cinq milles de Rome, Salon de 1848
Vue prise d'après nature à l'entrée du bois de Satory; on aperçoit le palais de Versailles dans le fond, Salon de 1848
Le soir, souvenir de Versailles, Salon de 1848
Vue d'après nature de la nouvelle route de Rambouillet et de l'octroi Satory à Versailles, Salon de 1848
Plaine de la faisanderie, à Versailles, Salon de 1848
Vue du palais de Versailles, côté de l'Orangerie, Salon de 1848
Vue prise à Viroflay, Salon de 1848
Vue prise à la pièce d'eau des Suisses, à Versailles, Salon de 1848
Vue du Vatican et du Tibre, prise de la montée de Ponte-Mole, Salon de 1849
Vue prise du rond-point de l'Étoile, forêt de Fontainebleau, Salon de 1849
Vue prise aux étangs Gobert, à Versailles, pendant les travaux du chemin de fer de Chartres, Salon de 1849
Vue prise dans le parc de l'Arriccia, près de Rome, Salon de 1849
Vue des bords du Gardon, prise près de l'aqueduc romain, Salon de 1850
Vue de l'aqueduc romain sur le Gard, Salon de 1850, musée Calvet, Avignon
Vue prise dans le bois de La Haye, Hollande, Salon de 1852
Saint Benoît dans les solitudes de Subiaco, où il a fondé deux monastères, Salon de 1853, église Saint-Étienne-du-Mont, Paris
Vue de l'entrée du champ de manœuvre de Satory, à Versailles, Salon de 1853
Vue prise à Ponte-Mole, environs de Rome, Salon de 1853
Vue prise à Pont-Rousseau, près Nantes, Salon de 1855
Bord de la Néva, vue prise du quai de la cour, à Saint-Pétersbourg, Salon de 1855, hst, 150 x 231 cm, musée Bernard-d'Agesci, Niort
Villa Pallavicini, Salon de 1861
Bois de Frascati, Salon de 1861
Vue de la forêt de pins de Gombo, cassines de Pise, salon de 1861, anciennement au musée du Luxembourg, Paris
Vue d'une partie du portique d'Octavie, servant de marché aux poissons, à Rome, Salon de 1861
Vue du Castel-Saint-Elie, près de Népi, campagne de Rome, Salon de 1861
Vue du forum romain, prise du pied du Capitole à Rome, Salon de 1861
Vue de l'émissaire des eaux du lac d'Albano, campagne de Rome, Salon de 1861
Vue du mont Janvier, dans la campagne de Rome, Salon de 1861
Vue prise dans la villa Conti, à Frascati, Salon de 1861
Quatre vues prises dans la forêt de pins de Gombo, Salon de 1861
Vue des grands lavoirs d'Albano et de Castel-Gandolfo, Salon de 1863, musée des beaux-arts de Caen
Vues des fouilles exécutées sur le Palatin par les ordres de l'Empereur, Salon de 1863
Pins parasols sur le bord de la mer, à Cannes, Salon de 1863
Vue du Tibre, prise de l'aqua Acetosa, campagne de Rome, Salon de 1864, réexposé en 1867, musée du Louvre, Paris[2]
Le pont du Gard, pris en amontdu Gardon, Salon de 1865, musée des beaux-arts de Nîmes
Le Gardon et le château de Saint-Privas, Salon de 1865
Vue du rocher des Nasons, campagne de Rome, Salon de 1866, réexposé en 1867, musée Calvet, Avignon
Vue prise dans l'île de Capri, Salon de 1867
Un ravin au Cannet, Salon de 1868
Vue aux environs de Cannes, Salon de 1868
Vue prise à l'Arriccia, près Rome, Salon de 1869
Vue prise à Massa près Sorente, Salon de 1869
La villa Falconnière, vue prise à Frascati, Salon de 1870
Vue des grands lavoirs d'Albano, près Rome, Salon de 1870
Vue de la mare aux vaches dans la forêt de Fontainebleau, 1837, musée de Cambrai
Paysage avec figures (Italie), musée des beaux-arts de Dijon
Bibliographie
Louis-Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains: contenant toutes les personnes notables tant en France qu'à l'étranger, Volume 2 p.1026, Librairie Hachette, Paris, 1861[3]
Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours: architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 1, p.903-904, Librairie Renouard, Paris, 1882[4]
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