Durant sa jeunesse, la vocation de Gabriel Fournier se façonne grâce à Lucien Mainssieux, un ami de la famille. Par la suite, Jules Fesser[note 1] lui fait découvrir sa collection de plusieurs centaines de paysages de Johan Jongkind[2]. Il accède à l'école supérieure d'art de Grenoble en 1908, à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon en 1910 et à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en 1912[3].
En 1928, il s'installe à Saint-Paul-de-Vence, puis à Roquevaire. Après être revenu à Paris, il habite à Fontainebleau à partir de 1935 se fait ainsi surnommer «Bonnard de Fontainebleau». Il emménage enfin à Ormesson durant ses trois dernières années de vie[3],[5].
Fournier peint essentiellement des paysages, des natures mortes et des représentations —essentiellement des nus— de sa femme Mado[5].
Œuvres
Tableaux
Sept poires, vers 1918, huile sur toile, 33 × 46 cm, localisation inconnue[6]. Représente trois poires vertes et quatre poires rouge-jaune disposées sur un drap blanc de manière désordonnée, dans le style des natures mortes de Paul Cézanne.
Village dans la montagne, 1918, huile sur toile, 54 × 65 cm, localisation inconnue[7].
Paysage du Dauphiné, 1927, huile sur toile, 54 × 73 cm, localisation inconnue[8].
Environs de Lourmarin, vers 1930, huile sur toile, 65 × 81 cm, localisation inconnue[9].
La Place Solférino, Fontainebleau, 1947, huile sur toile[note 2],[10]. Représente la place Solférino, aujourd'hui place du Général-de-Gaulle, telle que vue depuis les grilles du château, avec plusieurs voitures et personnes ainsi que l'hôtel de Londres au second plan.
Village méditerranéen, huile sur papier marouflé sur toile, 33 × 55 cm, localisation inconnue[11].
Château de Lourmarin, huile sur toile, 46 × 61 cm, localisation inconnue[12]. Représente une vue du château de Lourmarin avec la ville en fond.
Paysage de Nemours, huile sur toile, 46 × 55 cm, localisation inconnue[13],[14]. Vue depuis le Grand-Pont de Nemours, où l'on aperçoit, entre autres, la rue des Tanneurs et le centre des Tanneurs.
La Trouée de Grenoble, huile sur toile, 81 × 100 cm, localisation inconnue[15].
Paysage à Cagnes, huile sur toile, 100 × 73 cm, localisation inconnue[16],[17]. Dépeint une rue de Cagnes-sur-Mer.
Forêt de Fontainebleau, huile sur toile, 46 × 55 cm, localisation inconnue[18]. Dépeint des arbres et des rochers dans la forêt de Fontainebleau.
Village méridional, huile sur toile, 38 × 55 cm, localisation inconnue[19].
Bouquet du jardin, huile sur toile, 65 × 54 cm, localisation inconnue[20].
Intérieur au bouquet, huile sur toile, 65 × 54 cm, localisation inconnue[21].
Dalhias au vase d'église, huile sur toile, 81 × 65 cm, localisation inconnue[22].
Le Modèle devant la cheminée, huile sur toile, 116 × 73 cm, localisation inconnue[23].
Fleurs dans un pot à pharmacie, huile sur toile, 81 × 54 cm, localisation inconnue[24].
Nue dans un fauteuil, huile sur toile, 92,5 × 60 cm, localisation inconnue[25].
Paysage, huile sur toile, 47 × 65 cm, localisation inconnue[26].
Démolition Saint-Paul, huile sur toile, 33 × 41 cm, localisation inconnue[27].
Les Coquillages, huile sur toile, 54 × 65 cm, localisation inconnue[28].
Paysage méditerranéen, huile sur toile, 27 × 46 cm, localisation inconnue[29].
Bouquet de fleurs, huile sur toile, 65 × 54 cm, localisation inconnue[30].
Soucis dans la coupe bleue, huile sur toile, 46 × 61 cm, localisation inconnue[31].
Femme dans la verdure, huile sur toile, 65 × 80 cm, localisation inconnue[32].
Nature morte aux fruits, la salle à manger, huile sur toile, 92 × 60,5 cm, localisation inconnue[33].
La Chataîgneraie, huile sur toile, 81 × 100 cm, localisation inconnue[34].
Vue prise des Fumerates Saint-Paul du Var, huile sur toile, localisation inconnue[35].
Rochers à Fontainebleau, huile sur toile, 46 × 65 cm, localisation inconnue[36].
Les Chevaux au paddock, localisation inconnue[37].
Aquarelles
Aquarelle représentant le village d'Eybens en Isère, 1918, 15,8 × 23,5 cm, localisation inconnue[38].
Affiches
L'hôtel de l'Aigle Noir, 1945, affiche publicitaire, dessin à l'encre[note 3],[10].
Le sigle de l'Aigle Noir, dessin[10]. Représente une silhouette d'aigle avec les ailes déployées avec l'inscription «Aigle Noir / Fontainebleau».
Le Palais, dessin[10]. Représente la façade du château de Fontainebleau avec son escalier en Fer-à-Cheval avec l'inscription «Le Palais, son parc / la forêt - la Seine / plages et piscines / son golf, son stage / la treille du Roy».
Ouvrages
Petits contes phalliques publiés avec des illustrations de Gabriel Fournier, pour le Cercle du Livre Précieux, Paris, 1958[réf.souhaitée].
Éponymie
Odonymie
Plaque de rue de la rue Gabriel-Fournier, à Fontainebleau.
Rue Gabriel-Fournier[39], à l'ouest de Fontainebleau[note 4] (48° 24′ 00″ N, 2° 41′ 22″ E)
Domonymie
Salle Gabriel-Fournier[40], salle polyvalente et adjacente à l'hôtel de ville à Ormesson, inaugurée le [41] (48° 14′ 37″ N, 2° 39′ 17″ E)
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