Gabriel Venet naît au no12 de la petite rue des Suzannes à Saint-Quentin, ses parents étant Charles Quentin Albert Venet, licencié en droit (né en 1853) et son épouse née Aglaé Marie Julie Geneste, sans profession (née en 1858)[1].
Une grave maladie contractée à l'âge de dix-huit ans compromet son projet initial de se présenter à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Son orientation vers la peinture sera quant à elle définitive, malgré la première Guerre mondiale qui lui fera perdre une grande partie de l'usage de son œil gauche[2].
Élève du peintre Louis-François Biloul[3], Gabriel Venet peint des portraits (datés à partir de 1903), des natures mortes et des paysages de Picardie, de Paris, de Bretagne (1937), de Bourgogne. Il épouse Marie Céline Taisne le en la mairie du seizième arrondissement de Paris[1].
Gabriel Venet fonde en 1938 - il réside alors dans le village de Buffon (Côte-d'Or), près de Montbard - le musée des Beaux-Arts de Montbard dont il est le premier conservateur, y constituant, grâce à des donations de ses contemporains parmi les artistes (comme les peintres Yves Brayer, Ernest Boguet, Chantal Quenneville[4], Louis Arnoux ou le sculpteur Eugène Guillaume) mais aussi grâce à sa générosité personnelle, une collection initiale d'environ soixante œuvres[5],[6],[7]. L'histoire du musée des beaux-arts, telle que vécue par Gabriel Venet, est encore étroitement liée à celle du musée Buffon: l'artiste trouve dans un premier temps à installer cette nouvelle collection dans l'une de ses pièces, avant que la Seconde Guerre mondiale ne l'amène à la dissimuler dans les remises de la grande Forge de Buffon, puis à la faire revenir à Montbard, dans les annexes de la maison Gibez (proche de la gare) en 1946, enfin au musée Buffon en 1953. Ce n'est qu'en 1980 que le musée des Beaux-Arts sera transféré dans l'ancienne chapelle des Ursulines[8].
Gabriel Venet meurt le à Neuilly-sur-Seine[1]. Son atelier du no73 boulevard de Clichy, est dispersé par Paul Renaud, commissaire-priseur à Paris, le à l'Hôtel Drouot-Rive gauche (Gare d'Orsay)[9].
«Des paysages, des vues de Paris et des portraits tentant d'harmoniser la tradition avec les expériences pointillistes du divisionnisme des tons.» - Gérald Schurr[14]
Prix et distinctions
Médaille d'argent, Salon des artistes français de 1923.
Prix des Paysagistes, Salon des artistes français de 1930[3].
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