En 1755, il arrive à Kendal chez son père ébéniste et apprend la peinture avec Christopher Steele (1733-1767), peintre portraitiste itinérant.
En 1757 il commence à se faire connaître comme portraitiste mais il tombe malade.
En 1762, il est marié avec deux enfants. Il les abandonne et part pour Londres où il connaît son premier succès avec Mort de Général Wolfe, qui remporte le prix de la Société Royale des Arts.
Il peint très vite, cela se voit dans ses œuvres et leur donne un mouvement très enlevé, malgré quelques maladresses au début.
En 1764, il arrive à Paris et visite le Louvre et découvre François Boucher et Greuze. Poussé par Horace Vernet qu'il rencontre, il part pour l'Italie de 1773 à 1775. Il y découvre le néoclassicisme, décisif pour son art.
De retour à Londres en 1775, il installe son atelier au 32 Cavendish Square.
Pendant quinze ans, Sir Joshua Reynolds, le peintre officiel de la "gentry " le considéra comme un rival. Ce dernier, académicien, n'aimait pas Romney, d'ailleurs boudé par l'académie. Mais George Romney eut sa revanche car il fut le portraitiste le plus recherché d'Europe à partir de 1776.
Son atelier fut vite le salon des rendez-vous à la mode et le duc de Richmond s'y rendait parfois avec des membres du Parlement.
En 1802, à 68 ans, malade et oublié de tous, il meurt dans le décor de son enfance.
Œuvre
Son style s'affirme à son arrivée à Londres en 1762. C'est là qu'il mit au point la fluidité et la hardiesse que l'on retrouve dans ses meilleures œuvres. Lorsqu'il manque d'inspiration ses portraits revêtent un air de routine, mais si le modèle est une ravissante jeune femme, un officier éblouissant ou un enfant aux joues roses, il leur insuffle une aisance et une vigueur rarement présentes chez ses contemporains[1].
En 1782, Emma Hart, la future Lady Hamilton présentée par George Gréville, le frère de Lord Warwick, deviendra son modèle pendant plus de 10 ans.
Il peignit près de deux mille portraits. dont une cinquantaine d'Emma dans les costumes les plus divers, Cassandre, Circé... et plus de cinq mille dessins et lavis, représentations de sorcières dans de mythiques forêts. Son geste rapide s'accélère au fil des dessins successifs et séduit les amateurs de romantisme.
Portrait de Georgiana, Lady Greville, 1771-1772, huile sur toile, 76 × 63 cm, Courtauld Gallery, Londres[2]
Mrs Mary Robinson ("Perdita"), 1780-1781, huile sur toile, 76 × 63 cm, Wallace Collection, Londres[3]
Lady Hamilton au naturel, 1782, huile sur toile, 76 × 63 cm, Frick Collection, New York[4]
Portrait de Mrs Harrit Greer, fin des années 1780, huile sur toile, 76 × 64 cm, Musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg[5]
Henrietta, Comtesse de Warwick, et ses enfants, 1787–1789, huile sur toile, 203 × 156 cm, Frick Collection, New York[6]
Autoportrait, 1795, huile sur toile, 76 × 63 cm, Metropolitan Museum, New York[7]
Comtesse de Warwick et ses enfants 1787-1789, Frick Collection
Jeune homme à la flûte fin des années 1760 Dallas Museum of Art
Fichier:795 Self-Portrait by George Romney - Metropolitan Museum of Art.jpg
Autoportrait, 1795 Metropolitan Museum
Annexes
Notes et références
Matthew Armstrong (trad.de l'anglais), L’Europe de 1750 à 1870: par les conservateurs du Metropolitan Museum of Art, Paris, Gründ, , 159p. (ISBN2-7000-2058-8), p.98
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии