Georges Guiraud est un sculpteur, médailleur et peintre français né à Toulouse (Haute-Garonne) le , et mort dans le 14earrondissement de Paris le [1],[2].
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Issu d'une vieille famille du Lauragais (Le Cabanial), Georges Guiraud est le fils d'Albert Guiraud[3] peintre enlumineur, officier de l'Instruction publique.
Il est élève de l'École des Beaux-Arts de Paris en 1921 (présenté par le sculpteur Jean Boucher), deuxième second prix de gravure en médaille en 1923, premier grand prix en 1926 [4], puis pensionnaire de la villa Médicis à Rome de 1927 à 1930[5].
Il contribue à la sculpture du mémorial de la Résistance à Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente), œuvre de François Poncelet, architecte charentais. Haut de 21 mètres, ce monument a la forme d'une croix de Lorraine associée au «V» de la victoire. Il a été conçu comme «un livre de pierre»: outre par lui-même, les bas-reliefs ont été réalisés par les sculpteurs Raoul Lamourdedieu (1877-1943) et Émile Peyronnet (1872-1956).
Dans la deuxième moitié des années 1950, la Société Esso lui a confié la réalisation de trois figures de proue pour les pétroliers Esso Paris, Esso Parentis et Esso Bourgogne: ce sont des statues monumentales en résine synthétique de haute tenue mécanique, d'environ cinq mètres de hauteur sur huit de largeur, capables de résister aux pressions engendrées par les vagues que rencontrent les navires de haute mer.
Hommage
La commune de Saint-Hilaire-au-Temple (Marne) a donné son nom à une rue.
Récompenses
Salon des artistes français: médaille de bronze en 1924, médaille d'or en 1930.
Œuvres dans les collections publiques
En France
Chasseneuil-sur-Bonnieure: Mémorial de la Résistance.
Clamart, cimetière: Buste de Jean Romanette, ornant sa tombe[9],[10].
Juvisy-sur-Orge, église Notre-Dame-de-France: Notre-Dame de France, statue[11].
Pervenchères: Monument à René Dupray de La Mahérie[12].
Paris, École des ponts et chaussées: Buste d'André Blondel[13].
Pointe-à-Pitre, place de la Victoire: Monument à Félix Éboué[14],[15].
Saint-Gaudens: Monument des trois Maréchaux pyrénéens, en mémoire du maréchal Foch, né à Tarbes (1851-1929), du maréchal Gallieni, né à Saint-Beat (1849-1916), et du maréchal Joffre, né à Rivesaltes (1852-1931)[16].
Saint-Joseph (La Réunion): Monument à Raphaël Babet[17].
Toulouse, musée des Augustins: Tête d'homme, plâtre[18].
Villefranche-de-Lauragais, jardin public: Monument à Déodat de Séverac[19].
En Italie
Cortina d'Ampezzo: Monument à Déodat Gratet de Dolomieu, médaillon en bronze[20]
Pétroliers
pétrolier Esso Parentis: figure de proue en polyéthylène UHMWPE, 1958[21].
pétrolier Esso Bourgogne: figure de proue, 1959.
Numismatique
50 francs en cupro-aluminium frappée de 1950 à 1958.
Pièces de monnaie
La Monnaie de Paris lui commanda les:
Pièce de 10 francs bronze-aluminium (1950 - 1958);
Pièce de 20 francs bronze-aluminium (1950 - 1954);
Pièce de 50 francs bronze-aluminium (1950 - 1958).
Médailles
Toutes ces médailles sont signées « Georges Guiraud », suivi ou non d'une ancre de marine:
Médailles
Médaille d'honneur des chemins de fer, à ruban;
Chambre syndicale des constructeurs français de machines agricoles;
Chambre des métiers de France, L'artisanat français reconnaissant;
Vendanges;
Rouget de Lisle 1760-1836;
Jean Mermoz;
Femme nue cueillant des fleurs;
Amphitrite;
Camille Gutton (1872 – 1963) de l'Académie des sciences", "Cinquante années d'activité scientifique, 1944;
Pêcheur attaqué par une pieuvre, médaille qui lui a valu le grand prix de Rome de 1926[22];
Cette médaille a été fondue en France, ou dans un pays francophone, car elle porte sur le flanc la mention bronze. L'initiale du second prénom est erronée on lit Seán P. Lemass, alors qu'on devrait lire Seán F. Lemass.
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