Raoul Lamourdedieu, né Raoul Eugène Lamourdedieu à Fauguerolles (Lot-et-Garonne) le et mort à Pierrefonds (Oise) le [1], est un sculpteur et médailleur français.
Raoul Lamourdedieu est le fils de Charles-Philippe Lamourdedieu, chef de station, et de Rosalie Ruël[2].
En 1894, il entre à l’École des beaux-arts de Bordeaux et s’initie parallèlement à la sculpture sur bois. Il poursuit ses études à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers d'Alexandre Falguière et d'Alexandre Charpentier.
En 1900, il participe à la décoration sculptée du Grand-Palais à Paris.
Raoul Lamourdedieu épouse Mathilde Veber en 1902.
En 1907, lors de l'exposition au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts[Quoi ?][3].
En 1908, son atelier se situe au no11 impasse Ronsin à Paris[4].
Lamourdedieu présente ses œuvres dans diverses expositions jusqu’en 1930, date à laquelle il devient professeur à l'École des beaux-arts, où Jacques Gestalder est son élève.
On lui commande des monuments aux morts et ses sculptures font le tour de l’Europe[précisionnécessaire].
Dans les années 1920, il sculpte le bas-relief de La Force[5], œuvre représentant l’affrontement d'un homme et d'un taureau. La ville de Mont-de-Marsan lui commande un agrandissement de cette sculpture[6] pour l'ériger sur la place Stanislas Baron, rond-point des Arènes. Il existe un autre exemplaire à Fresnes, avenue du Parc-des-Sports. Lamourdedieu traduit aussi cette œuvre sous forme de médaille.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.[réf.nécessaire]
Œuvres
Œuvres dans les collections publiques
Agen, musée des beaux-arts.
Boulogne-Billancourt, musée Paul-Belmondo: Jeune fille au châle, 1937, bronze.
Chasseneuil-sur-Bonnieure: Mémorial de la résistance, bas-reliefs réalisés par Lamourdedieu, en collaboration avec Georges Guiraud et Émile Peyronnet sur une architecture de François Poncelet. D'une hauteur de 21 m, ce mémorial a la forme d'une croix de Lorraine associée au «V» de la victoire. Il est conçu comme «un livre de pierre».
Épinay-sur-Seine, cimetière: Grande pleureuse, bas-relief ornant la sépulture de la famille Joly.
Étampes: Viviane et Merlin, 1925, bas-relief destiné à l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris.
Fresnes: La Force, statue.
Marseille, cimetière Saint-Pierre: sépulture de la famille Bozadjian.
Mont-de-Marsan: La Force, statue.
Nantes, musée des beaux-arts: La Laie et ses marcassins, vers 1927, pierre dure de l'Échaillon.
Paris:
musée d'art moderne de la ville de Paris.
Petit Palais: fontaine dans le jardin.
place de la Porte-d'Auteuil: L'Amour, l'éveil à la vie, 1926, fontaine.
lycée Jean-Baptiste-Say: monument aux morts de la Première Guerre mondiale.
cimetière du Père-Lachaise: tombeau de Valette (division 92, ligne 1, numéro de concession: 139-1914)
Périgueux, musée d'art et d'archéologie du Périgord.
Le Rhin Français, médaille commémorative de la Première Guerre mondiale, 1918.
Alberto Santos-Dumont, médaille en l'honneur de l'aviateur.
La Force.
La Joie de vivre.
Henry Le Chatelier, 1922, médaille en l'honneur du jubilé scientifique du chimiste[7] dont un exemplaire est exposé sur un mur de l'École des mines de Paris.
Publication
Raoul Lamourdedieu, Traité de la sculpture taillée: Technique, pratique, critique, Éditions E. Malfère, 1941.
Salons
Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1908[8]:
Vénus moderne parant ses charmes, statue en marbre, no1996;
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