Charles Georges Théophile François René Souillet, né à Tours le et mort à Paris le , est un peintre français.
Naissance | |
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Décès |
(à 85 ans) 6e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Charles Georges Théophile François René Souillet |
Nationalité |
Française |
Activités |
Peintre |
Autres activités |
Conservateur de musée |
Formation |
École des beaux-arts de Tours ; École des beaux-arts de Paris |
Maître | |
Distinctions |
Chevalier de la Légion d'honneur en 1934 |
Construction du pont Alexandre III, Tireurs de sable sur la Loire |
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Georges Souillet nait à Tours le de Charles Souillet, loueur de voitures et de Marie Céline Connin. Après une formation à l'école des beaux-arts de Tours où il est l'élève de Félix Laurent, il s'engage dans l'armée pour un an en 1880[1] afin d'être libéré des obligations militaires, puis poursuit ses études artistiques à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers d'Alexandre Cabanel et Léon Bonnat.
Il expose de 1888 à la fin de sa vie en 1947, à Paris au Salon de la Société nationale des beaux-arts et au cercle Volney, à Tours au salon des beaux-arts de 1921 à 1939 et à la société des beaux-arts de Nantes en 1899, 1906 et 1909. Auteur de quelques portraits de ses proches, au début de sa carrière, il est surtout un peintre de paysage.
Le , il épouse à Paris Emma Louise Fouqué, fille du géologue Ferdinand André Fouqué (1828-1904) et de Marie Camille Lecoeur (1836-1910).
En 1898, il remporte le concours pour la décoration de la Chambre de commerce et d'industrie de Tours pour laquelle il réalise huit grands panneaux sur le thème des activités dominantes de la Touraine au XVIIIe siècle et quatre plus petits représentant les villes de Tours, Loches, Amboise et Chinon [2] ,[3], [4].
En 1899, il effectue un voyage en Algérie et en Italie. En 1911, il voyage en Angleterre.
Pendant la Première Guerre mondiale, en 1917, il fait partie de la 6e mission des artistes aux armées[5] dans la Marine.
En 1929, à la suite de la donation par Joseph Astor du manoir de Kerazan, il en devient le conservateur[6]. Suivant les dernières volontés du donateur, il y crée une école de tapis et de dentelles dont il est directeur. La même année, il est membre du jury du Salon de la Société nationale des beaux-arts.
En 1934, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[7].
Il meurt à Paris le [8] à son domicile 134 Boulevard Raspail.
Expositions
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