Gilbert Piller, né à Genève en 1940, est un peintre et sculpteur suisse.
Pour les articles homonymes, voir Piller.
Cet article est orphelin. Moins de trois articles lui sont liés ().
Vous pouvez aider en ajoutant des liens vers [[Gilbert Piller]]
dans les articles relatifs au sujet.
Après des études en lettres, Gilbert Piller s'oriente vers l'enseignement du dessin, occupation qu'il va toutefois quitter rapidement, à la suite de séjours en Italie et en Grèce qui l’initient aux racines de la culture occidentale et le convainquent de tenter de vivre de sa peinture.
Il s’installe à Paris en 1966 et se lie d’amitié avec Sam Szafran et Etienne Martin. Après deux ans de peinture, il se consacre à la sculpture. Il participe à la fonte de ses œuvres à la Fonderie Clementi à Meudon, où il fait la rencontre de Riopelle et Miró.
En 1971, il expose au Salon de la jeune sculpture à Paris et, dès 1972, participe au Salon de Mai. En 1975, il rencontre Diego Giacometti qui lui fait découvrir l’atelier de son frère Alberto Giacometti.
De longs séjours en Italie marqueront les années 1978 à 1985 où, invité de Marie-Louise Jeanneret en son Centre International d’Expérimentions Artistiques de Boissano (Centro Internazionale di Sperimentazione Artistiche), il réalise de grands triptyques au pastel puis à l’huile.
En 1985, Piller rencontre l’écrivain Paul Nizon, lors d’une exposition de quatre artistes suisses, dont Isabelle Waldberg et Bruno Mueller.
De 1988 à 1990, l’Égypte devient sa destination privilégiée. Il y séjourne à plusieurs reprises afin de s’imprégner de sa civilisation millénaire et y vit une expérience marquante lorsque, deux nuit durant, il peut contempler de près les peintures des temples de Karnak en tant qu’aide-éclairagiste pour un photographe du CNRS.
L’année 2004 voit la parution d’un grand catalogue dédié à ses fusains, avec introduction de Paul Nizon.
En , la revue Le Cahier Dessiné, dirigée par Frédéric Pajak, met à l'honneur les pastels de l'artiste avec un texte de Paul Nizon, "Le jardin mis à nu" [1].