Giuseppe De Nittis, né le à Barletta (province de Barletta-Andria-Trani, Pouilles, Italie), et mort le à Saint-Germain-en-Laye, est un peintre et graveur italien.
Giuseppe De Nittis
Giuseppe De Nittis, Autoportrait (1883), Barletta, Pinacoteca De Nittis(it).
Contemporain de Giovanni Boldini et des Macchiaioli, ami de Gustave Caillebotte, Edgar Degas et Édouard Manet, Giuseppe De Nittis reste un peintre encore relativement confidentiel, y compris en Italie où il est classé trop rapidement dans l'école impressionniste italienne[1], malgré la variété de ses sources d’inspiration.
Après un apprentissage auprès du peintre local Giovanni Battista Calò à Barletta, il s'inscrit en 1860 à l'Académie des beaux-arts de Naples où enseigne Gabriele Smargiassi. Quatre ans plus, tard il fonde l'école de Resìna, du genre réaliste. De Nittis étudie aussi la peinture en privé avec Vincenzo Petrocelli.
En 1867, il part pour Paris où il rencontre Meissonier et Gérôme. Deux ans plus tard, il épouse Léontine Gruvelle[2] qui influencera considérablement ses choix sociaux et artistiques. Ainsi, il fait son entrée dans le milieu artistique et intellectuel et fait connaissance des collectionneurs passionnés de japonisme, tels Edmond de Goncourt et Philippe Burty. De Nittis constituera une collection d'œuvres de grande qualité, remarquée par plusieurs experts d'art japonais au pavillon de Breteuil qu'il habite, au no12 de l'avenue Foch à Paris[3].
En 1874, à l'invitation d'Edgar Degas, il participe à la Première exposition des peintres impressionnistes qui se tient dans l'atelier de Nadar. Il est au sommet de sa renommée lors de l'Exposition universelle de 1878 à Paris, où il expose onze de ses toiles. En , il inaugure la galerie de La Vie moderne.
En 1880, il installe son atelier aux nos3 et 3 bis rue Viète à Paris[4]. En 1881, il séjourne à Gersau près de Lucerne en compagnie d'Alphonse Daudet et de son épouse, à qui il offre en souvenir un tableau représentant l'endroit, qui est également évoqué par Goncourt dans son Journal[5].
En 1884, à 38 ans, frappé d'une embolie cérébrale, De Nittis meurt à Saint-Germain-en-Laye; il est inhumé à Paris, au cimetière du Père-Lachaise (11edivision)[6]. Sa veuve[7] a fait don de nombre de ses tableaux à la ville de Barletta (la ville natale du peintre) où ils sont maintenant réunis dans la Pinacoteca De Nittis, au Palais de la Marra.
Œuvres dans les collections publiques
La Place des Pyramides (1875), Paris, musée d'Orsay.Fait-il froid!, Salon de 1874, Musée Goupil
musée du Louvre: La Place du Carrousel, ruines des Tuileries, 1882, huile sur toile;
musée d'Orsay: La Place des Pyramides, 1875, huile sur toile.
Nemours, château-musée de Nemours.
La danseuse Holoke-Go-Zen, Renvoie à la légende du Heike Monogatari concernant la danseuse shirabiyoshi Hotoke Gozen, 1873, eau-forte, 25.2 x 32.5 cm[9].
Derrière l'éventail, 1875, eau-forte, 35 x 32.4 cm[10].
Œuvres de Giuseppe De Nittis à la Pinacoteca De Nittis de Barletta
Les Bords de l'Aufide (vers 1870).
Westminster Bridge (1878).
Promenade hivernale (1879).
Près du lac (1880).
Effet de neige (1880).
Déjeuner au jardin (1883). Pinacoteca De Nittis. Barletta.
Les Courses à Auteuil (1883).
Notes et références
«Des Macchiaioli au divisionnisme, l’art de Giuseppe De Nittis est l’héritier de nombreux courants», affirmait ainsi Renato Miracco, commissaire de l’exposition[Laquelle ?], en 2005, lors de l'inauguration.
Edgar Degas, Portrait de Madame Nittis, Portland Art Museum.
Moscatiello Manuela, «La collection d'art japonais de Giuseppe De Nittis», in Arts asiatiques, Tome 59, 2004, p.126-133 (en ligne).
Cette huile sur panneau a été vendue 51 600 euros, à Chinon, le 2 décembre 2015 (reproduction en couleur dans "La Gazette de l'Hôtel Drouot").
Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p.263
Il semblerait que Mme de Nittis ait été frappée d'une sorte de délire de persécution, au témoignage de leur ancien ami, Edmond de Goncourt (nombreuses mentions dans le Journal de celui-ci, par exemple le 19 novembre 1891).
(it) Enrico Picenis, Giuseppe De Nittis, Istituto Nazionale L.U.C.E., 1933.
(it) Manuela Moscatiello, «De Nittis e il Giappone», in R. Miracco (éditeur), De Nittis. Impressionista italiano, [catalogue d'exposition], Rome, Chiostro del Bramante, Milan, Fondazione Mazzotta, Milan, Mazzotta, 2005.
«De Nittis, un grand impressionniste ignoré», in L'Humanité,
(it) Manuela Moscatiello, «Giuseppe De Nittis e Watanabe Seitei», in Atti del XXIX Convegno di Studi sul Giappone, Venezia, Cartotecnica Veneziana Editrice, 2006.
Collectif, Giuseppe De Nittis (1846-1884) La modernité élégante, [catalogue de l'exposition du musée du Petit Palais à Paris], Éditions Paris Musées, 2010.
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