Grandville, ou Jean-Jacques Grandville, pseudonyme de Jean Ignace Isidore Gérard, né le à Nancy et mort le à Vanves, est un caricaturiste, illustrateur et lithographe français.
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Jean Ignace Isidore Gérard est né à Nancy, dans l’est de la France, dans une famille d’artistes et de comédiens. Homme aux identités multiples, il sera toujours appelé Adolphe par les siens, du prénom d'un jeune frère mort deux mois avant sa naissance:
«C’est ainsi qu’il entonne ce long duo avec la mort qui naît d’un baptême endeuillé, modulé tout au long de sa vie dans les registres divers des œuvres qu’il crée et des sorts qu’il subit.»
C’est à Nancy qu’il grandit et reçoit ses premières leçons de dessin de son père, musicien amateur mais surtout peintre miniaturiste «pour la tête, la fleur ou le paysage». La misère règne alors à Nancy et la vie du foyer des Gérard n’y est pas facile: outre le couple et ses quatre enfants, il y vit une aïeule, Marie-Anne, ancienne «comédienne du Roi» dont les récits nostalgiques relatifs aux fastes de la cour de Stanislas fascinent. Le théâtre ne suffisait pas à la subsistance des époux Gérard —les grands-parents paternels de Grandville— qui s’installent Place Royale et exploitent l’un des premiers cafés de Nancy, le café de la Comédie. Hippolyte, le frère d’Adolphe, verse dans la littérature et adopte le pseudonyme de «Gérard Grandville».
En tant qu'artiste, Adolphe adopte Jean-Jacques comme prénom et reprend également de ses grands-parents le nom de «Grandville». Il signe donc J.J. Grandville[1]. Il semble suivre les traces de son père et s’attache à dessiner les membres de sa famille, le spectacle de la rue et, progressivement, s’émancipant des principes inculqués, se fait une spécialité de «défigurer avec malice ces physionomies que l’adulte met tout son art à figurer.»
Son talent de caricaturiste s’affiche précocement. L’opposition au père entre pour quelque chose dans cette velléité de transgression, mais on peut y voir également le dépassement du simple apprentissage. L’influence de l’art du théâtre y entre certainement pour autre chose, mais il faut évoquer l’histoire de l’art, fortement empreinte à Nancy de l’art de Callot qui fit connaître les Arlequin, les Pantalon et les Polichinelle. Enfin, la mode et l’influence de la caricature, très populaire en Angleterre, jouent pour partie.
Grandville s’initie en recopiant les modèles de caricatures qu’il trouve dans la nouvelle presse satirique comme Le Nain jaune. Il se forge une opinion libérale, anticléricale. Dès 1820, il conçoit des créatures hybrides, mi-hommes mi-animaux, qui deviendront rapidement la marque de son talent. Au dessin, il associe volontiers les jeux de mots teintés d’ironie: Le Canard, dessin illustrant les «canards» de la clarinette; Le Quintette à vent évoquant l’expression «souffler comme un bœuf», etc.
Le courant romantique commence à s'imposer en France à cette époque et ne manque pas d’influencer l'artiste. La lithographie, nouvelle technique d’impression et de représentation, connait du succès et contribuera singulièrement à la gloire de Grandville. L’appel de la capitale se fait sentir: le départ sera soutenu par le peintre miniaturiste Léon Larue (1785-1834), connu sous le nom de Mansion, qui détecte le talent de Grandville et le fait venir dans son atelier parisien.
Une vie marquée par les deuils familiaux
Plaque commémorative, rue Grandville à Saint-Mandé.
À l'âge de vingt et un ans, Grandville s'installe à Paris.
Le , il épouse sa cousine Marguerite Henriette Fischer (1810-1842) et déménage dans un nouvel appartement. Leur premier fils, Ferdinand, naît en 1834, mais ne vit que quatre ans. Cette naissance affaiblit considérablement Henriette. Un deuxième fils, Henri, vient au monde à l'automne 1838, mais meurt en 1841, étouffé en mangeant un morceau de pain, en présence de ses parents. Georges, son troisième fils, naît en . Lors de ses grossesses précédentes, et cette fois encore, la santé d'Henriette s'est détériorée et elle décède le même mois d'une péritonite.
En , Grandville se remarie avec Catherine Marceline («Céline») Lhuillier (1819-1888). Armand, le seul enfant de ce deuxième mariage, naît en 1845. Georges, le troisième fils de son premier mariage, âgé de 4 ans et demi, meurt en janvier 1847 après une courte maladie.
Grandville ayant perdu en dix ans sa première femme et les trois enfants qu'il en a eus est physiquement et mentalement brisé. Il tombe malade à plusieurs reprises.
En 1847, alors qu'il séjourne dans sa maison de villégiature de Saint-Mandé, il est atteint d'une crise de folie et est transporté dans une clinique de Vanves. Le pressentiment de sa mort ne le quitte pas, il l’annonce, en dépit de l’avis des médecins et, en effet, le , deux mois après la mort de son fils chéri Georges, Grandville meurt. Conformément à ses vœux, il sera enterré à Saint-Mandé —où une rue porte aujourd'hui son nom— aux côtés de sa première épouse et de leurs trois fils.
Son œuvre
Caricaturiste
Grandville excelle dans l'imagerie animale.Les pompiers au travail.
Peu de temps après son arrivée à Paris, Grandville publie un recueil de lithographies intitulé Les Tribulations de la petite propriété. Il poursuit son œuvre avec Les Plaisirs de tout âge et La Sibylle des salons, un jeu de tarot de 52 cartes qui sera finalement signé par Mansion. Mais c'est avec Les Métamorphoses du jour (1828-29), une série de 70 scènes dans lesquelles des personnages humains sont représentés avec une tête d'animal en situation pour un rôle dans la comédie humaine, qu'il s’est vraiment fait connaître. Ces dessins sont remarquables par l'extraordinaire habileté du dessin des expressions humaines transposées sur une figure animale. La physiognomonie, courant intellectuel inspiré des travaux de Lavater, de Cuvier, de Geoffroy Saint-Hilaire et de Gall postule l’analogie entre les traits du visage, la complexion d’un individu et son caractère, sa personnalité. Cette thèse et les courants analogues (craniologie, phrénologie etc.) alors en vogue ont une répercussion indubitable sur la pensée et l’œuvre de Grandville.
Les Métamorphoses du jour ont, dès leur première apparition, suscité des imitations de la part d’autres artistes, ce dont Grandville ne manque pas de se plaindre, mais ces plagiats témoignent de l’influence qu’a son œuvre sur l’évolution de l’illustration fantastique. Le succès rencontré par ces œuvres a conduit divers périodiques tels que La Silhouette, L'Artiste, La Caricature, Le Charivari à l’engager comme collaborateur. Ses caricatures politiques caractérisées par une merveilleuse fécondité d’inspiration satirique, suscitent bientôt l'engouement.
Ses planches satiriques sont des charges contre les contemporains ou des attaques contre la monarchie de Juillet. Ses dessins déplaisaient à Adolphe Thiers, qui fait promulguer, en 1835, sous le règne de Louis-Philippe une loi exigeant une autorisation préalable pour la publication de dessins et de caricatures. Après ce rétablissement de la censure, Grandville, viscéralement attaché à la liberté de la presse, se sent profondément atteint par les attaques incessantes de la police; il est même perquisitionné et la fouille désordonnée opérée par les gendarmes le heurte profondément. Dans une caricature toute personnelle, il s’en souviendra en figurant les gendarmes sous la forme de mouches agaçantes envahissant son domicile.
Illustrateur de livres
Après cet épisode, il se tourne presque exclusivement vers l'illustration de livres, en illustrant divers ouvrages, tels que les œuvres d’Honoré de Balzac, les chansons de Béranger, les Fables de La Fontaine (1838) et celles de Florian, Don Quichotte de Cervantes, les Voyages de Gulliver de Swift, Robinson Crusoé de Daniel Defoe. Il a également continué à publier des recueils de lithographies: Les Cent Proverbes, Un autre monde (1844), Les Fleurs animées. Il participe aux illustrations des Scènes de la vie privée et publique des animaux (1840-1842), une satire initiée par Jules Hetzel en référence à La Comédie humaine, et au Diable à Paris.
Style
Un univers zoomorphe.Les animaux de Granville.
Son œuvre s'apparente à un monde étrange que Baudelaire compare par la suite à «un appartement où le désordre serait systématiquement organisé». Ses dessins fantastiques et zoomorphes (métamorphoses d’êtres humains, d’animaux et de plantes) (Un autre monde) lui valurent d’être revendiqué par les surréalistes.
Les dessins de Grandville présentent habituellement une analyse des personnages pleine d’inventivité et de merveilleux. Cependant, il faut insister sur la difficulté de lecture et d’interprétation de ses caricatures intrinsèquement liées au contexte historique et politique du temps, à une actualité désormais hermétique pour le profane. Cette perte relative du sens n’ôte rien à la qualité artistique des dessins.
L’une des obsessions de Grandville dans l’approche de ses œuvres est de vouloir absolument transcrire sa pensée par le trait du crayon plus que par la plume et le verbe. Il invente tout un ensemble de procédés «pour donner parole aux images, afin qu’elles manifestent l’idée, affichent l’opinion et agissent immédiatement sur le lecteur.» La monarchie de juillet lui fournira amplement l’occasion d’exprimer ses idées républicaines et anticléricales. Les thèmes du budget, des violences du pouvoir, du ridicule et des abus des puissants sont autant de sources d’inspiration pour Grandville qui ne néglige pas l’observation quotidienne de ses contemporains plus proches, croquant les types du bourgeois, de la coquette, du notaire, etc.
Œuvres
À la mort du dessinateur, une grande partie de ses dessins revient à son fils et exécuteur testamentaire Armand Grandville. En 1893 et 1894, ce dernier partage la collection entre le Musée des beaux-arts de Nancy (1 432 dessins), le Musée lorrain (58 dessins), la Bibliothèque publique de Nancy (522) et la Bibliothèque nationale de France à Paris (15 dessins).
Quelques années après la mort de Grandville, en 1853, 1 168 dessins sont mis en vente par la famille de l’artiste. Deux importantes ventes, le et le , dispersent encore les œuvres. 200 dessins et un millier d'estampes ont rejoint les collections de la Bibliothèque municipale de Nancy par le biais du legs Thiéry-Solet en 1921.
Le musée Carnavalet à Paris conserve un cahier de croquis et un album de 50 dessins et aquarelles. À l’étranger, le musée national de Varsovie compte 29 compositions attribuées à l’artiste. D’autres dessins sont conservés dans des collections privées.
Sélection d’œuvres
Illustration pour le journal La Caricature, 1830.Illustration pour Le Loup et le Chien de La Fontaine.
La Marchande de cerises, 1 lithographie, 1825
Promenade dans Paris, 1 lithographie, 1825
Les Dimanches d’un bourgeois de Paris ou Les tribulations de la petite propriété, 12 lithographies, Paris, Langlumé, 1826
Costumes de théâtre, 23 lithographies, 1826
Chaque âge a ses plaisirs, 10 lithographies, 1827
La Sibylle des salons, 53 lithographies, 1827
Titres pour morceaux de musique, 12 lithographies, 1828
Chansons de Béranger, 2 gravures sur métal, 1829
Les Métamorphoses du jour, 73 lithographies, Paris, Aubert, 1829
La Silhouette, 9 lithographies, (1829-1831)
La Caricature, 120 lithographies, (1830-1835)
Galerie mythologique, 6 lithographies, 1830
Principes de grammaire, 4 lithographies, 1830
Voyage pour l’éternité, 9 lithographies, 1830
Mémorables journées de 1830, 1 lithographie, 1830
Pièces diverses, 36 lithographies, 1830
Ce n’est pas une chambre, c’est un chenil, 8 lithographies, 1831
Oh! les vilaines mouches, 1 lithographie, 1831
L’ordre règne à Varsovie, l’ordre règne aussi à Paris, 2 lithographies, 1831
Carte vivante du restaurateur, 12 lithographies (1831-1832)
Le Charivari, 106 lithographies (1832-1835)
La Lithographie mensuelle, 16 lithographies, 1 eau-forte, 1 gravure sur métal (1832-1834)
Physiologie de la poire, 2 bois, 1832
Singeries morales et politiques, 6 lithographies, 33 vignettes en 6 planches (1832)
Louis Reybaud, Jérôme Paturot à la recherche d’une position sociale, Paris: Dubochet, 186 bois, 1846
Les Fleurs animées[5], 2 bois, 50 gravures sur métal, 1847
L’Image, 9 retirages, 1847
Lavalette, Fables, 33 eaux-fortes dont 12 en premier tirage, 1847
Album Béranger, 84 retirages, 1848
Cervantes, L’Ingénieux hidalgo Don Quichotte, 18 bois, 8 gravures sur métal, 1848
Méry, Les Étoiles. Dernière féerie par J.-J. Grandville. Astronomie des dames par le Comte Foelix. Paris: G. de Gonet, 15 gravures sur métal, 1849
Bougarre, Satires et pièces diverses, retirage, 1851
Perrault. Contes (Nouveau Magasin des enfants), retirages, 1851
Grandville Nicolas. Grandville dans les étoiles, 1862
Les Fleurs animées, illustrées par Grandville, texte par Alphonse Karr, Taxile Delord et le Comte Fœlix. Nouvelle édition avec planches très soigneusement retouchées pour la gravure et le coloris par M. Louis Joseph Édouard Maubert, peintre d’histoire naturelle attaché au Jardin des Plantes. Paris, Garnier Frères, 1867
Fables de La Fontaine, illustrées par Grandville, précédées de La vie d'Ésope, Le phrygien. Paris: Garnier frères, 1868
Aventures de Robinson Crusoé, traduction nouvelle. Paris: Garnier frères, 1870
Le Diable à Paris: Paris et les Parisiens. Mœurs et coutumes, caractères et portraits des habitants de Paris, tableau complet de leur vie privée, publique, politique et artistique… Précédée d’une histoire de Paris par Théophile Lavallée, Paris, J. Hetzel, 1845-1846 (E.O.), 2 vol. gr. in-8° de XXXII-380 et LXXX-364 pp., illustrations de Gavarni, Grandville, Bertall…
Les Métamorphoses du jour, Paris, Garnier 1869,fort in 8°, 70 planches lithographiées en couleur + frontispice
Fables de Florian, de Tobie et de Ruth, Nouvelle édition. Paris: Garnier Frères, ~ 1870
Florilège d'illustrations
Expositions
«Balzac et Grandville, une fantaisie mordante», Maison de Balzac, du 26 septembre 2019 au 12 janvier 2020
«Un autre monde, J.-J. Grandville et ses contemporains», exposition itinérante:
Une promenade dans le ciel.Métamorphoses du jour, œuvres de Grandville utilisées comme cartes de tarot.
L’univers merveilleux et étrange de Grandville a inspiré nombre d'artistes après lui, depuis les surréalistes jusqu’aux artistes contemporains: Marcel Broodthaers, César, Dado[6], Fred Eerdekens, Max Ernst, Jan Fabre, Francisco Goya, On Kawara, Odilon Redon, Paul Van Hoeydonck, Koen Vanmechelen, Panamarenko et Angel Vergara.
Sa modernité a dépassé les limites de l’art graphique et a influencé notre culture de l’image. Chaplin, Willy Kessels, Serge Vandercam, les frères Lumière, Méliès, Ladislas Starevitch en sont des exemples[7].
Sur la pochette de l'album Innuendo du groupe de rock Queen (1991) figure une illustration de Grandville. Un jeu de tarot, The Fantastic Menagerie Tarot, basé sur des illustrations de Grandville, a été édité en 2006.
La bande dessinée britannique uchronique steampunk Grandville, créée par Bryan Talbot en 2009, s'inspire de l'univers graphique de l'artiste.
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé «Jean Ignace Isidore Gérard» (voir la liste des auteurs).
Sources
Les informations biographiques proviennent de:
Annie Renonciat, René Huyghe et Claude Rebeyrat, La Vie et l'œuvre de J. J. Grandville, Courbevoie, ACR éd, , 306p. (ISBN2-86770-009-4)
Stanley Appelbaum, Bizarreries & fantasies of Grandville: 266 illustrations extraites de Un autre monde et Les Animaux, Dover (reprint), (1reéd. 1974)
Texte modifié de la présentation de l'exposition temporaire Un autre monde, J.-J. Grandville et ses contemporains au musée Félicien Rops à Namur, du 25 juin au 11 septembre 2011.
Une brève mention de Gérard, cité sous le nom de Grandville, figure dans les Portraits de contemporains de Théophile Gautier.
Charles Blanc, Grandville, E. Audois, (lire en ligne)
Portrait de Granville dans les Mémoires d'Alexandre Dumas
Alexandre Dumas, Mes Mémoires: XIXesiècle: 1802-1863, Paris, Michel Lévy Frères, (lire en ligne), p.94-101 (BNF38938475).
Charles de Meixmoron de Dombasle, J.-J. Grandville, Nancy: Impr. de Berger-Levrault, 1894, 43 p.
Ouvrages de référence
Jenny-Laure Garcin, J. J. Grandville: révolutionnaire et précurseur de l'art du mouvement, Paris: E. Losfeld, 1970, 255 p.
(de) Gottfried Sello, Grandville, das gesamte Werk, München, Rogner u. Bernhard, (ISBN3-920802-22-5)
Jean Adhémar, L'Œuvre graphique complète de Grandville, Paris, A. Hubschmid,
Emile Martin et J.J.G. Grandville, Les Fables de La Fontaine en patois lorrain: une fantaisie pastiche en patois de Morey, Nancy, J.-M. Cuny, , [28]
Daniel Defoe et J.J.G. Grandville, Les Aventures de Robinson Crusoé, Paris, Gautier-Languereau, , 556p.
J.J.G. Grandville, Proverbes, Ivry, B. Alexandra, , 121p.
(en) Clive F. Getty, The diary of J. J. Grandville and the Missouri album: the life of an opposition caricaturist and romantic book illustrator in Paris under the July Monarchy, Madison, Teaneck, Fairleigh Dickinson University Press, , 354p.
Annie Renonciat, René Huyghe et Claude Rebeyrat, La Vie et l'œuvre de J. J. Grandville, Courbevoie, ACR éd, , 306p. (ISBN2-86770-009-4)
Grandville, dessins originaux: 17 novembre 1986-2 mars 1987, Nancy, musée des beaux-arts, cabinet des dessins,
Ségolène Le Men, Grandville au musée Carnavalet: 13 octobre 1987-3 janvier 1988: supplément au catalogue de l'exposition «Grandville dessins originaux», Paris, musée Carnavalet, , 38p. (ISBN2-901414-27-3)
(de) Dorit Schäfer et Anke Fröhlich, J.J. Grandville: Karikatur und Zeichnung: ein Visionär der französischen Romantik, Staatliche Kunsthalle (Karlsruhe), Wilhelm-Busch-Museum (Hanovre), Allemagne, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, , 253p. (ISBN3-7757-0987-8)
Philippe Kaenel, Le métier d'illustrateur, 1830-1880: Rodolphe Töpffer, J.-J. Grandville, Gustave Doré, Genève, Droz, coll.«Titre courant» (no31), , 2eéd., 638p. (ISBN2-600-00531-5, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne]
Merveilleux Grandville, Metz, comité départemental du tourisme de la Moselle (exposition, Manderen), , 50p.
(en) Clive F. Getty, The drawings of J. J. Grandville until 1830: the development of his style during his formative years, Ann Arbor, University Microfilms International, , 588p.
J.J.G. Grandville, Un autre monde: Édition présentée par Daniel Grojnowski. Fac-simile de l’édition de 1844, Paris, Éd. Classiques Garnier, , 336p.
Ségolène Le Men et Jan Ceuleers, J.J. Grandville. Un autre monde: Les dessins et les secrets, Editions Pandora, , 240p.
Articles
Alain-Marie Bassy, «Les illustrations romantiques des «Fables» de La Fontaine», Romantisme, vol.1, no3, , p.94-111 (ISSN0048-8593, lire en ligne)
Revue Univers, no18, , porto-folio
Philippe Kaenel, «Autour de J.-J. Grandville: les conditions de production socio-professionnelles du livre illustré «romantique»», Romantisme, vol.14, no43, , p.45-62 (ISSN0048-8593, lire en ligne)
Philippe Kaenel, «Les rêves illustrés de J.-J. Grandville (1803-1847)»», La Revue de l'art, vol.14, no92, , p.51-63 (lire en ligne)
(en) Clive F. Getty, «Grandville: opposition caricature & political harassment», The Print Collector’s Newsletter, vol.14, no6,
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