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Gustave Alaux, né le à Bordeaux et mort le à Paris 18e[1],[2], est un peintre et illustrateur français.

Gustave Alaux
Naissance

Bordeaux
Décès
(à 77 ans)
18e arrondissement de Paris
Sépulture
Cimetière de Montmartre
Nom de naissance
Gustave Louis Michel Alaux
Nationalité
Française
Activités
Peintre, photographe de guerre
Distinction
Ordre national de la Légion d'honneur

Biographie



Famille


Gustave, Louis, Michel Alaux est le fils d’Augustin-Daniel Alaux (1853-1933), peintre, architecte et futur conservateur du musée des beaux-arts de Bordeaux, et de l'artiste peintre bretonne Louise Alexandrine Lucie Cloarec. Il appartient à la famille des peintres Alaux et Gué.

Ses grands-parents paternels sont Jean-Paul-Louis-Gustave Alaux, architecte (1816, Bordeaux-1882, Bordeaux) et de Jenny Gué (1832-1909), peintre, cousins germains.

Sa grand-mère, Jenny Gué est fille de Julien-Michel, dit Chéri Gué, (1789-1843), artiste peintre et décorateur du théâtre de la Gaîté, né au Cap (Saint-Domingue le , mort à Paris le [3] et de Clotilde Françoise Rosine Delon de Corbières[4],[5]

Gustave Alaux est le cousin de Jean-Paul Alaux, architecte, aquarelliste et écrivain avec lequel il contribua à plusieurs ouvrages.

Le peintre Jean-Pierre Alaux est le fils de son cousin germain François Alaux[6],[7],[8],[9].


Carrière


Étudiant en 1907 à l’École des beaux-arts de Paris, il est l’élève de Maurice Baschet (1862-1941) et entre en 1914 dans la classe d’Henri Royer à l’Académie Julian.

Pendant la Première Guerre mondiale entre 1915 et 1916, il est nommé pour une mission de propagande en Italie, Suisse et aux États-Unis : en collaboration avec le peintre Raoul Tonnelier[10], il est mandaté par le ministère des Armées et produit une série de 95 estampes lumineuses sous le titre « La légende de France »[11].

À plusieurs reprises, il expose au Salon des artistes français où il obtient une médaille d’argent en 1920 avec Christophe Colomb arrivant en vue du nouveau Monde, et une médaille d'or en 1927.

Saint-Malo cité corsaire y est exposée en 1930 : grand format d'environ 6,5 m de large sur 2,9 m de haut, cette toile est achetée par le propriétaire de l’hôtel de l’Univers à Saint-Malo. Aujourd’hui, elle est visible à la brasserie des Voyageurs qui jouxte l’hôtel où, cependant, est exposée une huile de Gustave Alaux reproduisant à l’identique cette peinture.

Il rejoint Le Sabord, société savante créée par Charles Fouqueray en , qui a pour but général « d’entretenir le souvenir de tout ce qui se rattache à la marine et d’associer ses efforts […] en vue de la conservation intégrale du Musée de la Marine au Louvre, de le protéger. »[12].

Sa passion pour les faits maritimes et son engouement à les peindre le mènent tout naturellement à demander son intégration dans le corps des peintres du département de la Marine. Sa candidature est acceptée le .

En 1928, il peint deux tableaux, La Bataille de Béveziers et La Bataille de Barfleur pour le salon amiral du croiseur Tourville.

Il est nommé chevalier de la légion d’Honneur (promotion du ministre de la Marine Georges Leygues) en 1928 et est promu officier en 1950. Il effectue par la suite plusieurs travaux pour la Marine nationale.

Dans le même temps, son talent est également récompensé et devient l'un des premiers peintre de l'air aux côtés d'Henri Farré.

Parallèlement à ses activités de peintre, Gustave Alaux débute comme illustrateur. Il devient même directeur artistique aux Éditions du Galion d’or où il publie avec Jean-Paul Alaux, son cousin, Ulysse aux Antilles (1935).

Il peint, sur commande de la mairie de Paris en 1932, un tableau représentant le vaisseau La Ville de Paris (d’après les indications du peintre Pierre Le Conte) que la ville offre au musée de Mount Vernon (USA) [13].

Il exécute deux grands panneaux décoratifs (m x m) pour le palais de l’Empire français à l’Exposition universelle de 1939 à New York : chaque panneau représente l’exportation des produits coloniaux français, l’un autrefois et l’autre dans les années 1930 (achetés par la Compagnie Générale Transatlantique à New York).

Membre actif au Salon de la marine, il en est membre du jury de 1944 à 1949 et est également membre du conseil d’administration de l’Association des amis du musée de la Marine (A.A.M.M.). Par ailleurs, il intègre l’Académie de Marine en 1946.

En 1954, Gustave Alaux est victime d’une attaque qui le laisse cloué dans un fauteuil. Malgré une paralysie partielle, il continue de dessiner parfois de petits croquis, de taper avec un seul doigt de petits textes. Jusqu’en 1964, il envoie des petits contes à des revues comme Le Comité de Documentation Historique de la Marine (région Nice).

Celui qui se surnommait « Gustave à l’eau » ou parfois « Gus To Vater », est décrit comme un homme plein d’esprit, affable[réf. nécessaire]. Paralysé, il meurt le à Paris.

Les sujets de ses peintures se rapportent généralement à l'histoire maritime et coloniale. Il fut d'ailleurs rapporteur de l'Académie de marine dans les années 1950[14].


Œuvres



Collections publiques



Illustrations



Bibliographie



Mémoire urbaine



Notes et références


  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 18e, n° 640, vue 21/31.
  2. Il est inhumé dans la tombe de son grand-oncle, le peintre Jean Alaux dit le Romain, à Paris au cimetière Montmartre, 33e division, avenue Saint-Charles.
  3. inhumé à Montmartre, dans la 14e division, avec son épouse en 2e noces, Jeanne-Fleurine-Émilie Sillan
  4. Généanet, Généalogie de Hubert Auschitzky
  5. Bertrand auschitzky, Chronique familiale des Alaux, Génération 4, 1.b.3.3.
  6. Jean-Pierre Alaux, la dynastie des Alaux, 1994
  7. Jean-Pierre Alaux, Généalogie des Alaux
  8. Bertrand Auschitzky, La famille Alaux : trois siècles au service des Arts
  9. Bertrand Auschitzky, Chronique familiale des Alaux, généalogie de la famille
  10. Delphine Allannic, Gustave Alaux, peintre d'histoire ou une histoire de peintre, Neptunia no 224/2001-4
  11. Le Sabord no 1, août 1929
  12. Le Sabord no 8, octobre 1932].
  13. Joseph Marc Bailbé (dir.) et al. (préf. J.B. de Senneville), Jean de La Varende, écrivain de la fidélité, Université de Rouen, coll. « Centre d'Art, Esthétique et Littérature » (no 174), (ISBN 978-2-87775-737-9, lire en ligne), p.91

Liens externes





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