Jean Alaux est le second fils du peintre Pierre-Joseph Alaux (né en 1756 à Lautrec) et de Marie-Rose Gras-Lasalle (née en 1762 à Lautrec).
Il est le frère du peintre Jean-Pierre Alaux, dit Ozou, (1783, Lautrec - 1858, Vanves) et du peintre et lithographe Jean-Paul Alaux dit Gentil (1788, Bordeaux - 1858, Bordeaux)[1].
Jean Alaux est admis à l'École des beaux-arts de Bordeaux où il est élève de Pierre Lacour. Il est ensuite admis suite à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Pierre-Narcisse Guérin, où il est condisciple d'Horace Vernet[2]. Après avoir été lauréat du second prix de Rome en 1814, il obtient le premier prix de Rome en 1815 avec Briséis pleurant le corps de Patrocle dans la tente d'Achille. Alaux séjourne à Rome comme pensionnaire à la villa Médicis de 1817 à 1821 où il se lie d'amitié avec Ingres; en 1818, ce dernier réalisera de lui deux portraits à la mine de plomb, tandis qu'Alaux réalisera L'Atelier d'Ingres (Montauban, musée Ingres-Bourdelle)[3], une de ses œuvres les plus connues.
Peintre d'histoire, il bénéficie d'une large reconnaissance artistique et institutionnelle. Il expose au Salon de Paris à partir de 1824 et y obtient une médaille de 1reclasse dès sa première participation. Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1828, il est promu officier du même ordre en 1841. Directeur de l'Académie de France à Rome de 1847 à 1852, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1851.
Sous la monarchie de Juillet, Alaux devient le peintre favori de Louis-Philippe. Ce dernier lui confie l'entière décoration de la salle des Généraux du château de Versailles. Alaux participe également à la décoration de la galerie des Batailles pour laquelle il peint La Bataille de Villaciosa (1836), La Prise de Valenciennes (1837) et La Bataille de Denain (1839). En 1854, Napoléon III le choisit pour la décoration de la grande coupole du palais du Luxembourg, qu'il veut sur le thème de L’Apothéose de Napoléon Ier. Alaux se voit confier la restauration des fresques du Rosso Fiorentino dans la galerie François Ier au château de Fontainebleau en 1858, ainsi que celles du Primatice de la galerie Henri II.
Jean Alaux meurt dans le 6earrondissement de Paris le [4]. Il est inhumé à Paris au cimetière de Montmartre (33edivision), avenue Saint-Charles, avec son arrière-petit-neveu le peintre Gustave Alaux (1887-1965).
Œuvres de Jean Alaux
Briséis pleurant Patrocle (1815), Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts.
Archives de Paris, état-civil numérisé du 6earrondissement de Paris, registre des décès de l'année 1864, acte no589, vue 9 de la numérisation. Le peintre est mort à son domicile situé au 27, quai de Conti.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, tome 1, Paris, Librairie Renouard, 1883, p.9.
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