Médaille de 2eclasse au Salon de 1853 Médaille de 1reclasse au Salon de 1863 Médaille de 2eclasse à l'Exposition universelle de 1867 Chevalier de la Légion d'honneur en 1863.
Œuvres principales
La Fin du déluge (d), Les Pèlerins de Sainte-Odile (d), siège d'une ville par les Romains sous Jules César. Batterie de balistes et catapultes. (d)
Gustave Brion est né à Rothau (Bas-Rhin). Il est le petit-neveu de Frédérique Brion avec qui Goethe noua une brève idylle lors de son séjour dans la région.
Il débute au Salon de 1847 à Paris et y expose régulièrement les années suivantes. Sa production est remarquée à plusieurs reprises: il reçoit une médaille de 2eclasse au Salon de 1853, une médaille de 1reclasse au Salon de 1863, et une médaille de 2eclasse à l'Exposition universelle de 1867. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1863.
Peintre régionaliste, il produit notamment des scènes de genre alsaciennes. Il illustre également Les Misérables de Victor Hugo.
Il meurt à son domicile situé au 91, boulevard Arago à Paris.
Collections publiques
Œuvre graphique
Forêt de Bischoffsheim, «12ejour», 1844, crayon gras sur papier beige, cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg.
Couple assis: Cosette et Jean Valjean, 1862, dessin, musée des Beaux-Arts de Mulhouse.
Jeune fille debout: Cosette, 1862, dessin, musée des Beaux-Arts de Mulhouse
Près des châteaux d'Ottrott, crayon, cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg.
Vue d'Alsace: ruines de l'église de garnison de Fort-Louis, cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg.
Peinture
Portrait de Charles Winter, 1850, huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Strasbourg.
Récolte des pommes de terre pendant l'inondation du Rhin en 1852 (Alsace), 1852, huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Nantes.
Fiançailles en Bretagne, 1856, huile sur toile, 92 x 73 cm, Musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg.
Chanteurs de Noël, 1856, huile sur toile, 90 x 73 cm, Musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg.
Siège d'une ville par les Romains sous Jules César. Batterie de balistes et catapultes, 1861, hôtel des Invalides, Paris (dépôt Clermont-Ferrand, musée d'art Roger-Quilliot).
Petite marchande de fleurs, huile sur toile, 1861, musées du château des Rohan à Saverne.
Mendiants à la porte d'une maison patricienne de Strasbourg, 1861, huile sur toile, Saverne, musées du château des Rohan.
Les Pèlerins de Sainte-Odile, Salon de 1863, Colmar, musée Unterlinden[2],[3] (dépôt de l'État).
Le Chant de mai, 1864, musée des Beaux-Arts de Mulhouse.
La Quête du loup, 1864, huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Mulhouse.
Le Vainqueur de la danse du coq (Mœurs alsaciennes en 1860), 1871, musée des Beaux-Arts de Mulhouse.
En Alsace, nouvelles de France, 1874, huile sur toile, Colmar, musée Unterlinden.
Femme au rosier, 1875, huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Strasbourg.
Le Colporteur, 1877, huile sur toile, Saverne, musées du château des Rohan.
La Lecture de la Bible, 1877, huile sur toile, tableau inachevé (sa dernière œuvre), musée des Beaux-Arts de Mulhouse.
Une scène de carnaval, ancien titre: Une Noce en Alsace, huile sur bois, Dijon, musée Magnin.
Œuvres de Gustave Brion
Le Vainqueur de la danse du coq (Mœurs alsaciennes en 1860) (1871), musée des Beaux-Arts de Mulhouse.
Paysans décorant une tombe (1864), Baltimore, Walters Art Museum.
Femme au rosier (1875), musée des Beaux-Arts de Strasbourg.
Forêt de Bischoffsheim, «12e jour» (1844), cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg.
Étude pour les Pèlerins du mont Sainte-Odile (vers 1863), cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg.
Étude pour le tableau Noce en Alsace (vers 1874), cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg.
Cortège nuptial (1873), huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Strasbourg.
Archives de Paris, état-civil numérisé du 14earrondissement de Paris, registre des décès de l'année 1877, acte no2644 du , vue 19/31 de la numérisation. Le peintre est mort à son domicile situé au 91, boulevard Arago. Son décès est déclaré par son frère Albert Brion, 54 ans, ingénieur-mécanicien à Illkirch.
Catalogue général officiel. Beaux-arts: exposition centennale de l'art français (1789-1889) / Exposition universelle internationale de 1889 à Paris, [préface d'Antonin Proust], Paris, Exposition internationale, 1889.
Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, notice de René Muller, vol. 5, p.363.
Hélène Chew, «Gustave Brion, illustrateur d'archéologie, ou le “désigneux de l'Empereur”», Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire, no47, 2004, pp.151-168.
Catherine Granger et Hélène Chew, «Archéologie et peinture sous Napoleón III: le Siège d'une ville par les Romains par Gustave Brion», La Revue du Louvre et des musées de France, no2, 2003, pp.69-78.
Hans Haug, «Un peintre alsacien sous le Second Empire. Gustave Brion (1824-1877)», La vie en Alsace, 1925, pp.41-60.
Markus Pilgram, Gustave Brion (1824-1877), mémoire de maîtrise d'Histoire de l'art, université Paris X-Nanterre, 1992.
Charles Timbal, Notes et causeries sur l'art et sur les artistes, Paris, E. Plon, 1881, p.382.
Céline Schwederle, «Vie et œuvre d'un peintre alsacien», L'Essor, no241, , p.2-7 (ISSN0750-814X). Consultable à la bibliothèque d'histoire de l'Université de Strasbourg cote: ALS/20.
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