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Gustave Walckiers[1] est un artiste-peintre belge (1831-1891). Il s'est principalement fait connaître par ses paysages et des vues de villes européennes et particulièrement de nombreux sites pittoresques bruxellois désormais démolis.

Gustave Walckiers
Naissance

Bruxelles, Belgique
Décès
(à 59 ans)
20, avenue de l'Astronomie, Saint-Josse-ten-Noode, Bruxelles, Belgique
Nationalité
Belge
Activité
Peintre
Signature

Vie privée


Gustave Walckiers est né à Bruxelles le 17 mars 1831 et meurt à Saint-Josse-ten-Noode le 4 mars 1891, enterré au cimetière de Laeken. Il est le fils de Pierre-Joseph Walckiers et Jeanne Devadder et collabore à la Cotonnière Bruxelloise dirigée par son frère Sébastien[2]. Il épouse en 1858 Valérie Herlant. Les époux meurent sans descendance[3]. Il est l’oncle de l’architecte Julien Walckiers.

La Grand-Place de Bruxelles
La Grand-Place de Bruxelles
Église N.-D. du Sablon à Bruxelles
Église N.-D. du Sablon à Bruxelles

Parcours pictural


    De 1851 à 1853, Walckiers suit les cours de l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, il est marqué par un de ses professeurs à savoir François Bossuet tout en recevant aussi des leçons de Jules Breton[4],[5]. En 1855 il réussit avec distinction les épreuves de candidat notaire auprès de l'Université Libre de Bruxelles[6],[7]. Abandonnant la voie du notariat, il se lance dans la peinture de style réaliste et ouvre un atelier dans sa ville natale[8].

    Il se principalement fait connaître par des paysages et des vues de villes européennes et, en particulier, de nombreux sites pittoresques bruxellois désormais démolis, comme son Panorama de Bruxelles qui montre l'ancien Palais de Justice de Bruxelles ou le tableau Boulevard du Nord désormais connu sous le nom de boulevard Adolphe Max.

    Tout en appartenant à l'école réaliste, Walckiers n'hésite pas à transformer quelque peu la réalité. Dans le tableau Rue Royale à Bruxelles, il inverse l’ordre de certaines maisons[9]; de même dans Boulevard du Nord à Bruxelles[10]. À la suite de son maître François Bossuet, il campe dans les paysages une multitude de personnages, une manière de faire typique du courant réaliste.

    De 1872 à sa mort en 1891, G. Walckiers est membre du Cercle Artistique et Littéraire de Bruxelles, devenu Cercle Gaulois. C'est dans le Vauxhall de cette institution qu'il expose en 1887 divers tableaux provenant de ses voyages en Europe[11].

    En 1876, son tableau Hôtel de Ville d’Alost est sélectionné avec 36 autres œuvres d’artistes belges pour figurer aux U.S.A. à la Centennial Exhibition in Philadelphia[12]. À trois reprises, Walckiers participe aux expositions triennales de Gand et d'Anvers.


    Expositions



    Œuvres dans les musées



    Galerie de tableaux



    Bibliographie



    Notes


    1. De ses prénoms complets : "Gustave Guillaume Walckiers".
    2. Archives de l’État Belge, enregistrement des domaines, III.C.3.277 :"La Cotonnière Bruxelloise", (anciens Etablissements Walckiers et Hardman-Réunis", Brussel. 1946-1950
    3. Baudouin Walckiers, Essai de Généalogie de la famille WALCKIERS, Genalogicum Belgicum, 1967
    4. Paul Piron, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Ohain, Belgique, Art in Belgium, , Deux volumes (ISBN 2-930338-11-3), p. 772
    5. Eugène De Seyn, Dictionnaire biographique des sciences, des lettres et des arts en Belgique, Bruxelles, , tome II, p. 1155
    6. Examen candidat notaire : Moniteur Belge : journal officiel de Belgique , avril 1854 3/4 ,supplément numéro 96, 1049
    7. Léon Vanderkindere, L'Université de Bruxelles, 1834-1884, Bruxelles, 1884, annexe p. CLX.
    8. P. et V. Berko, Dictionnaires des peintres belges nés entre 1750 et 1875, Knokke, Belgique, Éd. Laconti, , p. 782 et 783
    9. Fabien De Roose, Bruxelles vue par les peintres, tome I, Bruxelles, Racine, (ISBN 978-2-87386-679-2), p. 36, 78, 138,148
    10. Emmanuel et Jacques Walckiers, GUSTAVE WALCKIERS (1831-1891), Bruxelles, Aparté, , 140 p. (ISBN 978-2-9303-2745-7)
    11. Communication faite en 2022 par Michel Callier, archiviste du Cercle Royal Gaulois Artistique et Littéraire.
    12. (en) James D. McCabe, The illustrated History of Centennial exhibition held in Philadelphia, U.S.A., , p. 540
    13. XXVIIIe exposition nationale et triennale de Gand: Salon de 1871. Notice sur les tableaux et objets d’art exposés au casino, 2e édition, imprimerie Vanderhaegen, Gand
    14. (en) « Officiel catalogue of London International Exhibition of 1874 » (consulté en )
    15. Catalogue illustré de l’exposition historique de l’Art belge et du Musée Moderne de Bruxelles d’après les originaux des artistes, F.-G. Dumas, Rodez, Éditeur, Bruxelles et L. Baschet, Éditeur, Paris, 1880
    16. « XXXIIIe exposition triennale de Gand: salon de 1886: notice sur les tableaux et objets d'art exposés au casino. Gand: Imprimerie Eug. Vanderhaegen » (consulté en )
    17. « L'Art Moderne », hebdomadaire n°12, , p. 95
    18. Société Royale d’encouragement des Beaux-Arts à Anvers, Exposition triennale et jubilaire des Beaux-Arts 1888 Catalogue explicatif, Anvers, Typographie J.-E. Buschmann, , p. 89

    Liens externes



    Article connexe





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