Guy Bigot, né à Vitré (Ille-et-Vilaine) le et mort à Paris le , est un peintre français[1].
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Naissance | Vitré |
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Décès |
(à 80 ans) Paris |
Nationalité |
Français |
Activité |
Peintre |
Mouvement |
Peintre de paysage Abstraction lyrique |
Distinctions |
1947, Prix National 1949, Prix Hallmark |
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Ses premiers travaux datent de 1936 à Saint-Brieuc[2],[3].
Il s'est formé presque en autodidacte[4]. Il suit des cours entre 1938 et 1941 à l'Académie de la Grande Chaumière à Montparnasse à Paris dans l'atelier d'Othon Friesz[2],[4].
En 1941, il expose pour la première fois à Lorient[2],[3]. Il expose depuis 1942 au Salon d'automne dont il est sociétaire[2],[3],[4]. Passages à l’Académie de Montmartre[2].
Il reçoit en 1947 le Prix National et en 1949 le Prix Hallmark[4].
En 1955, il participe à la biennale internationale de Menton[4].
Il participe en 1968 à la « Triennale Yougoslave » qui se tient à Belgrade[3],[4].
Il est en 1974 au premier Salon International de Téhéran[3].
Il prend part régulièrement au Salon d'automne, au Salon des indépendants, au Salon Comparaisons et au Salon des réalités nouvelles (pour ce dernier depuis les années 1970)[3].
Nombreuses expositions à Paris : Galeries Denise René, La Roue, Craven, Lucien Durand, Bellint, Convergence, Principe[2].
Ami des poètes René Guy Cadou, Michel Manoll, Edmond-Henri Humeau, Jean Rousselot et Paul Louis Rossi, Guy Bigot illustre certaines de leurs œuvres, ainsi que des revues telles que Signes du temps, Promesses, Source[3].
Il épouse Jacqueline Prudhomme, photographe, fille d'Albert Prudhomme (1887-1972)[5], artiste peintre lorientais. Il épouse en secondes noces Paule Bensimon, magistrate.
« Dans une longue première période, il a peint des paysages bretons, dans lesquels il rendait sensible comme une correspondance de saveurs et d'odeurs, une similitude intrinsèque entre le roc, les murs de pierres, le sol rêche de la lande et le sable des grèves. Dans une seconde période, tout en conservant l'ancienne gamme de gris et de terre, le même thème originel : la Bretagne maritime, il a évolué vers un paysagisme abstrait, ce qui explique son accès aux Réalités Nouvelles. Comme moyen de cette désignification du paysage initial, il utilise souvent une technique proche du collage, parcellisant l'image première et la redistribuant de façon aléatoire, des portions de mer projetées dans le ciel, des lambeaux de ciel dans la lande et les murs de pierre aux quatre coins de ce puzzle disloqué[4]. »
— J. B., Dictionnaire Bénézit.