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Henri-Louis Cordier, connu aussi comme Louis-Henri ou Luis Enrique Cordier, né le à Paris ville où il est mort le [1], est un sculpteur français.

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Henri Louis Cordier
Henri Cordier (avant 1898).
Biographie
Naissance

Paris
Décès
ou
Paris
Nationalité
Française
Activité
Sculpteur
Autres informations
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur‎
Le Doute (1906), Buenos Aires, Plaza San Martín.
Le Doute (1906), Buenos Aires, Plaza San Martín.
Charles Le Brun (1907), Paris, manufacture des Gobelins.
Charles Le Brun (1907), Paris, manufacture des Gobelins.

Biographie


Henri-Louis Cordier, fils du sculpteur Charles Cordier (1827-1905) et de Félicie Anne Berchère[2], son épouse, naît en 1853 au domicile de ses parents situé 9, rue de l'Est (devenu 115, boulevard Saint-Michel[3]) dans l'ancien 11e arrondissement de Paris. À la déclaration de cette naissance, son père se présenta avec, pour témoins, Charles Antoine Cordier, aïeul de l'enfant, et le peintre Joseph Louis Devers[4]. Ce dernier, né Giuseppe Devers, deviendra l'année suivante l'oncle maternel par alliance d'Henri-Louis Cordier, en épousant Marie Berchère. Mélanie Cordier, sœur aînée de Charles Cordier était mariée à l'imprimeur-lithographe Firmin Gillot (1819-1872).

Henri-Louis Cordier commence sa formation de sculpteur auprès de son père et se perfectionne, après un voyage à travers l'Europe, dans l'atelier d'Emmanuel Frémiet (1824-1910) puis dans celui d'Antonin Mercié (1845-1916). Il débute au Salon de 1876 avec une Statue de Fernand Cortez en plâtre[5].

En 1877, l'État fait l'acquisition de la statue équestre Le Ralliement pour le lycée militaire de Saint-Cyr. Connu pour ses œuvres de grandes dimensions (Monument aux frères Montgolfier, Monument au général Lasalle) et pour sa participation au concours pour le Monument au général Artigas[6], il est sollicité, en 1908, par la commission de la municipalité de Buenos Aires chargée des préparatifs de la commémoration du centenaire du 25 mai 1810 – composée entre autres membres d'Adolfo Carranza et d'Ernesto de la Cárcova. Cette commission désigne Cordier pour la réalisation d'une statue du général Azcunénaga destinée à l'un des dix monuments commémoratifs alors projetés en honneur des membres de la Première Junte. Le contrat, établi le , stipule que l'œuvre doit arriver à temps dans le port de Buenos Aires pour être inaugurée le jour de la célébration du centenaire. Après réception d'une photographie en , la commission juge la statue non conforme au programme. Cárcova se rend alors en France pour surveiller la genèse de l'œuvre. D'autres difficultés liées au choix de l’emplacement retardent la mise en place du monument qui est finalement inauguré le , dernier jour de l'année du centenaire[7].

Le sculpteur est membre du jury du Salon des artistes français.

Henri-Louis Cordier meurt le à son domicile au 7, rue Pierre-Nicole à Paris.


Œuvres



Récompense et distinction



Annexes



Bibliographie



Notes et références


  1. Archives de Paris 5e, acte de décès no 14, année 1926 (page 2/31)
  2. Anne Berchère est la nièce du zoologiste Constant Duméril.
  3. Charles Cordier, sculpteur de l'Orient, La Revue web du Comité Quartier Latin sur quartierlatin.paris
  4. Peintre demeurant 53, rue d'Enfer (cf. Archives nationales, extrait d'acte de naissance enregistré le (reconstitué en vertu de la loi du ) dans la base Léonore).
  5. David Karel, Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord…, Presses Université Laval, 1992, p. 193 (en ligne).
  6. Concours remporté par son concurrent l'italien Angelo Zanelli.
  7. (es) Margarita Gutman, Thomas Ford Reese, Buenos Aires 1910 : el imaginario para una gran capital, Eudeba, 1999, p. 150.
  8. « Le Ralliement, statue équestre, plâtre par Louis Henri [sic] Cordier, no 4912 », tirage photographique albuminé, In: Direction des Beaux-Arts, Ouvrages commandés ou acquis par le Service des Beaux-Arts. Salon de 1879. Photographié par G. Michelez (en ligne dans la base Mistral).
  9. « Le Monument aux frères Montgolfier » sur le site anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
  10. Guillaume Peigné, Le guerrier sculpté en France de 1871 à 1914 ou le triomphe de l'héroïsme anonyme, Cahiers de la Méditerranée, no 83, 2011, pp. 187-200 (en ligne), consulté le .
  11. Photographie, In: Direction des Beaux-Arts, Ouvrages commandés ou acquis par le Service des Beaux-Arts. Salon de 1897. Photographies de L. Mercier (en ligne dans la base Mistral).
  12. Paris et ses environs : manuel du voyageur, Karl Baedeker, 1931, p. 368.
  13. Notice du Centre national des arts plastiques.
  14. (es) Germinal Nogués, Buenos Aires, ciudad secreta, Penguin Random House Grupo Editorial Argentina, 2015 en ligne).
  15. (es) Hoy cumple años el monumento a Azcuénaga de la plaza Primera Junta, sur le site caballitotequiero.com.ar.
  16. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 314.
  17. Henri Cordier, Nymphe, notice de l'œuvre sur le site musee-orsay.fr, consulté le .
  18. « Trésors de Nice : Nymphe » sur le site trésors.nice.fr.
  19. (es) « Fuente Cordier », sur le site officiel de la municipalité Montevideo municipiao.montevideo.gub.uy.
  20. Vente chez Christie's en mars 2008, « Buste en plâtre patiné de Charles Gillot », sur le site christies.com, consulté le .

Liens externes





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